Retour au sein de ce monde pourri, corrompu et aux alliés éphémères : le monde de l'espionnage et du contre-espionnage, mais également celui de la politique. Une ambiance CIA pendant la guerre froide, une intrigue distillée avec soin, un scénario accrocheur et un arrière plan politique qui augmente l'intérêt d'une histoire d'espionnage plutôt classique constituent les attraits principaux de cette excellente série d'espionnage.
Dans ce cinquième et avant-dernier tome du premier cycle de "Black Op",
Stephen Desberg remonte encore un peu plus dans le passé de Floyd
Whitman afin d'éclairer le lecteur sur les actions présentes de l'ex agent de la CIA .
Car derrière ce qui débuta comme une enquête concernant une fraude électorale en Floride lors des présidentielles américaines en 2003 se cache en fait une opération de nettoyage baptisée ‘Clean-up'. Une mission de nettoyage qui a pour but d'effacer toutes les traces de ce passé que
Desberg nous dévoile au fil de ses nombreux flashbacks.
Si le tome précédent montrait la fin des bonnes relations entre Floyd et la maffia russe, ce tome-ci va enfin nous dévoiler l'origine du froid qui a mis fin à l'amitié entre Floyd et Trent Jackell, l'actuel vice-président des Etats-Unis, ainsi qu'entre Foyd et Vladen Nechkov. Au fil des pages on découvre comment cette amitié qui datait de l'enfance commence à s'effriter et pourquoi Floyd a du disparaitre de la circulation.
Pendant ce temps, le compte à rebours de l'opération ‘Clean-up' se poursuit et se rapproche lentement de son échéance, tout comme le premier cycle de cet excellent thriller d'espionnage.