Mon voyage en Moldavie s'est mal déroulé et je n'ai jamais réussi à rentrer dans ce livre qui avait pourtant tout pour me plaire puisqu'il était loufoque.
Nous commencions pourtant bien… Nous sommes aux Nations Unies où les plus grands chefs d'État du monde (
Obama, Berlusconi, Merkel, Sarko,…) sont pris en otage par un "terroriste" moldave.
Pas de bol, j'ai eu un décrochage assez vite avec les espèces d'élucubrations bibliques d'un espèce de prophète moldave qui disait que son peuple était en fait le peuple élu. Déjà là, je zappais des pages.
L'auteur donnant de la voix à plusieurs personnages, nous avons été aussi dans un camp de détention où l'arbitraire règne en maître puis nous irons dans la capitale qui se trouve en pleine déliquescence et dans une anarchie sanglante.
Je ne sais pas si j'ai déjà lu aussi loufoque que ce roman ! On est dans la farce, dans l'énormité, dans le plus c'est gros, ben plus c'est gros… En fait, ce roman est une bouffonnerie et j'ai beau aimer ça, ici, j'ai plus que coincé.
La Moldavie est un pays pauvre, le cul entre deux chaises entre les nostalgiques de l'ex-URSS et ceux qui sont europhiles, de plus, le pays connait un exode massif. Tout le monde fout le camp.
L'auteur a donc imaginé que son pays se vide totalement, comme dans une parodie osée de certains situations bibliques. Pffff, c'était long, répétitif et j'ai sauté, sauté, sauté des pages en soupirant et l'histoire m'est totalement passée au-dessus de la tête.
Non, pas possible, nous n'étions sans doute pas fait pour nous rencontrer, le roman et moi. Ce n'est pas l'envie qui me manquait, mais le style de l'auteur est rébarbatif (pour moi) et le côté sans queue ni tête m'a tué.
Puisque, selon eux, « La Moldavie, tu l'aimes ou tu la quittes », je pense que je vais quitter ce roman qui ne m'a pas apporté l'ivresse littéraire que je voulais.
Dommage car j'aurais préféré prendre mon pied dans le récit, avoir des fous rires et en apprendre un peu plus sur la Moldavie. En apprendre autrement.
Malgré tout, sous ce style foutraque et bouffon, on sent tout de même que l'auteur hurle son amour déchirant à son pays, en voie de perdition.
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