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EAN : 9782251210124
408 pages
Les Belles Lettres (14/06/2013)
4/5   9 notes
Résumé :
Toute l' oeuvre de Giovanni Verga, le plus grand vériste italien, est centrée sur les « vinti dalla vita » (« les vaincus de la vie »). Dans les nouvelles ici rassemblées il s est attaché à peindre le courage viril avec lequel les humbles affrontent la vie. Avec un réalisme saisissant il nous montre l'attachement au lieu de naissance, aux anciennes coutumes, la résignation à la dureté d une vie parfois inhumaine, la conscience que cette société fermée où évoluent se... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Le nom m'était connu mais j'ignorai l'oeuvre et la découverte de ces nouvelles me fait regretter cette lacune. Quel écrivain ! Au niveau De Maupassant (que j'adore) par la concision, la puissance d'évocation et, incontestablement, le pessimisme. Une peinture sans fioritures ni pathos de la condition du petit peuple des campagnes siciliennes . Exploités par propriétaires et prêtres , accablés par les calamités naturelles (sécheresse, volcan, malaria…) , c'est aussi un hymne à leur capacité de résistance , à leur acharnement à survivre au malheur , à la misère , à la solitude. Pas d'idéalisation non plus , la haine, la violence , individuelle et collective , prospèrent dans ces conditions de vie inhumaines . Par delà le sang et les larmes ,Verga ,nous fait partager son empathie pour ces humbles .C'est magnifique . Mes préférées : « le maître d'école » ou « Artistes de misère » qui m'a rappelé « La Strada » et le bouleversant visage de Giulietta Masina.
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Ecrivain italien majeur du XIXème siècle, longtemps méconnu, et relu aujourd'hui. Je l'ai découvert à l'occasion de ces nouvelles siciliennes, tristes le plus souvent. Bien que Giovanni VERGA appartenait à la noblesse rurale, ses nouvelles traitent du sort misérable du peuple sicilien dont il apprécie leur vaillance et le sens inné du sacrifice, de la campagne ardente sous le soleil, mais aussi de l'injustice, de la répression, du combat pour la survie. Entre une bourgeoisie qu'il récuse tout en lui appartenant, et un peuple qu'il aime et dont il admire les ressources et l'héroïsme quotidien, il est doublement déchiré entre culture et vie élémentaire, entre civilisation et traditions ancestrales. C'est pour lui une source d'inspiration permanente, une recherche passionnée d'authenticité et de vérité humaine.
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Verga est un écrivain italien qui vécut de 1840 à 1922. Les nouvelles qui constituent ce recueil évoquent avec poésie et vigueur la vie des pauvres paysans en Sicile au XIXe siècle. L'existence est difficile pour les gens de la campagne, toujours sur la corde raide, à la merci des puissants et d'une nature impitoyable. Verga témoigne d'une affection particulière pour les femmes, premières victimes des passions dévorantes qui s'ajoutent encore à la dureté de l'existence. Les histoires de Verga nous touchent parce qu'elles sont simples et vraies. On sent continuellement chez lui un amour profond pour ses gens, fussent-ils poussés au crime par les tourments de leur coeur. Un seul regret dans cette lecture : les coquilles et fautes d'orthographe qui subsistent dans le texte d'un éditeur aussi prestigieux que Les Belles Lettres. O tempora, o mores !
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Au reste, l'attachement obstiné de ces pauvres gens au rocher où la fortune les a fait naître ,alors qu'elle sème par-ci,par-là des princesses , des duchesses, cette résignation courageuse à une vie de misère ,cette religion de la famille qui se reflète sur le métier, sur la maison et sur les rochers qui l'environnent ,me paraissent -le temps de le dire peut-être- choses très sérieuses aussi , et respectables.
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La Louve le vit venir ,pâle et hagard, avec sa hache qui brillait au soleil; et elle ne recula pas d'un pouce , ne baissa pas les yeux ,elle continua de marcher à sa rencontre ,les bras chargés de pavots rouges , et le dévorant de ses yeux noirs.
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