Créatures, tome 3 : Dans les entrailles de Yog

La sortie du troisième opus de la série Créatures de Stéphane Betbeder, mise en image par Djief aura été pour moi, l'occasion de me plonger dans cet univers qui me faisait de l'oeil depuis un moment. Destinée à un public de lecteurs ados, Créatures possède de nombreux atouts pour leurs plaire et même être apprécié par des lecteurs plus âgés.
Dans un New-York post-apocalyptique, dévasté et coupé du reste du monde depuis la grande nuit et alors que la quasi-totalité des habitants ont soit disparu, soit, ont été transformés en « baveux », quelques enfants et adolescents essaient tant bien que mal de survivre.
Dans les entrailles de Yog, nous retrouvons donc, la Taupe, Testo, Chief, la Crado, Gros Taré et Vanille dont le petit frère Minus avait été enlevé par Yog, la créature extra-terrestre dans le précédent tome, qui tout en cherchant à le libérer, devront affronter ce qui semble être une seconde grande nuit.
Dans cette série au scénario comportant de nombreux rebondissements, le rythme ne fait jamais défaut et, le mélange d'horreur et fantastique est toujours très bien dosé. Les références à Lovecraft sont un plus très appréciable et, je l'espère, donneront envie aux jeunes générations de découvrir ce maître de la littérature.

3ème volume de Créatures et troisième fois que je m'exclame “Oh noooon, déjà ?” arrivée à la dernière page ! Vous l'aurez compris, j'ai une fois de plus beaucoup, beaucoup aimé !

Minus, Vanille, Chief, La Crado, Testo, La Taupe... et même le vieux à moitié vrillé mais totalement crispant, sont de plus en plus attachants et débrouillards sans perdre de leur humanité !

Les dessins et leurs nuances font l'ambiance et donnent vie à la brume, aux odeurs et à toutes les créatures cauchemardesques !

On se rend compte que l'univers de Lovecraft n'est pas loin et que ses nouvelles et romans continuent à donner goût aux scénaristes et dessinateurs contemporains. le tout adapté à la société moderne, apocalyptique en prime, avec des personnages dans lesquels les ados peuvent se reconnaître ! New-York éventrée et défigurée reste malgré tout reconnaissable.

Et si en prime ça donne l'envie de découvrir l'univers littéraire du “Bogeyman” de Minus, c'est encore mieux. Plus qu'à guetter le 4ème volume !

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Alors que la bande d'enfants est en mauvaise posture, séparés les uns des autres, la brume génère de nouvelles créatures déterminées à les transformer en baveux.
Le troisième tome de cette saga de science-fiction fonctionne une nouvelle fois à merveille. On croise de nouveaux protagonistes forts sympathiques, qui apporte un peu plus d'étoffe à l'histoire, montrant que la ville n'est pas si dépeuplée que çà. le gros taré a toujours ses idées saugrenues qui s'avèrent finalement réalisables et la bande ses reforme pour trouver un moyen de quitter New York.
Les dessins de Djief détaillent toujours autant l'univers à la fois superbe et cruel, et la rondeur des personnages apportent une touche de tendresse pour eux.
Un troisième tome qui répond parfaitement aux attentes laissées par la fin du deuxième mais qui se termine par un cliffhanger qui rend impatient de découvrir la suite.

Testo a disparu dans "la barrière", Minus se retrouve "dans" Yog-Sothoth et les monstres se réveillent...

Vanille poursuit sa quête de son côté. Les autres enfants, avec le grand père allumé vont, eux, essayer de comprendre la chose qui a provoqué l'apocalypse sur New-York.

Il s'agit d'un tome de transition entre deux moments très fort. du coup je reste un peu sur ma faim malgré une action trépidante.

Bref, vivement la suite !

A moi, il manque quelque chose pour que la série fonctionne – au point que je croyais n'avoir lu qu'un tome avant…
Certes, le groupe qui veut passer par les entrailles est plutôt sympa à suivre.
Ok, les autres ont des histoires qui se tiennent bien en soi.
Mais dans l'ensemble, j'ai du mal à m'attacher à ces groupes divers, pas ou peu reliés entre eux.
J'ai l'impression de lire différentes histoires indépendantes qui, au lieu d'être mise bout à bout, sont intercalées… Et j'ai pas accroché outre mesure…