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EAN : 9782226402998
352 pages
Albin Michel (29/08/2018)
2.73/5   46 notes
Résumé :
Daniel a longtemps régné sur les rings de free fight, jusqu’au jour où une grave blessure à l’oeil l’oblige à raccrocher les gants. Il décide alors de se ranger, se marie avec une infirmière dont il a une petite fille, et se lance dans une carrière de soudeur. Les années passent et le couple peine à joindre les deux bouts. Daniel, pour tenter de sauver sa famille, devient le porte-flingue d’un gangster qu’il a connu dans son enfance. Très vite écoeuré par la violenc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
2,73

sur 46 notes
Bien, bien, 12 jours de retard pour cette critique comme me le rappelle le petit message Babelio, un retard dont je m'excuse, mais la lecture du roman Dans la cage n'a pas été des plus plaisantes. La quatrième de couverture alléchante à souhait nous promet du Pollock et du Davidson délocalisé au Canada….je me suis retrouvée au purgatoire, essayant tant bien que mal de m'intéresser aux mésaventures de Daniel et de sa famille au milieu de méchants très méchants, tout cela sur fond de free fight et de combats sanglants. Le thème m'intéresse mais Dans la cage m'a semblé mal écrit, mal construit, et interminable. Le style est pesant et maladroit, l'ensemble bancal. Le souvenir de l'excellent Donnybrook de Franck Bill, sur le même thème, venait sans cesse frapper à ma porte: une écriture nerveuse, noire à souhait, la violence exacerbée mais pas gratuite au service d'une intrigue tirée au cordeau, une vraie critique sociale sur les blancs pauvres de l'Amérique du nord…Cette comparaison ne m'a pas quittée, et a fini de mettre K.O. Dans la cage au premier round. Je remercie les Editions Albin Michel pour cet envoi.


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J'abandonne, je jette l'éponge. Par respect pour Babelio et Albin Michel qui m'ont permis de le lire gracieusement, j'aurais aimé aller au bout du roman mais c'en était trop. Après avoir subi 220 pages (sur 340) je n'ai pas pu aller plus loin. "Dans la cage" est un très mauvais roman, à tout point de vue, que ce soit l'intrigue ou le style il n'y a rien à sauver.

L'histoire de Daniel aurait pu m'intéresser. Un type bien qui gagne sa vie en se prenant des coups dans la gueule dans des combats de free fight, des caïds de bas étage et leurs sbires brutaux... Voilà qui est très classique mais qui est le terreau idéal à un bon roman noir. Je trouve que les sports de combat sont extrêmement propices à développer des intrigues intéressantes dans ce registre. Il y a dans ces sports une dramaturgie et une violence qui leur confèrent une essence tragique, contexte idéal pour un roman noir. Hélas, l'intrigue de "dans la cage" est totalement inintéressante. Cela ne tient pas au manque d'originalité du thème ni au fait qu'il ne se passe pas grand chose. Une intrigue classique et maintes fois vue ne me dérange pas en soi, après tout, beaucoup de romans noirs racontent la même histoire. Encore faut-il bien la raconter, ce qui n'est pas le cas ici. L'intrigue est très mal menée. A aucun moment, on ne sent la moindre tension. Je n'ai rien non plus contre les romans où il ne se passe pas grand chose, j'aime les récits d'atmosphère, particulièrement dans le roman noir. Mais Kevin Hardcastle ne sait pas créer une ambiance. Pas de noirceur, pas de moiteur, pas de tension oppressante, pas de mélancolie, juste de l'ennui. Lenteur n'est pas le mot juste pour évoquer le roman de Hardcastle, parfois la lenteur c'est bien. Vacuité totale et vide intersidéral me paraissent plus appropriés. Rarement je m'étais autant ennuyée lors d'une lecture. Quand je dis qu'il ne se passe rien, je ne parle pas seulement d'action mais aussi d'émotions, de sensations, de psychologie. Daniel va à la salle de sport. Daniel va au boulot. Daniel boit une bière. Voilà à peu près à quoi se résume "dans la cage". Cela aurait pu illustrer de façon émouvante la vie vaine et triste du prolo américain qui n'a d'autres choix pour s'en sortir que de donner des coups ou en recevoir.Mais pour que ce propos apparaisse vraiment, il faut qu'on soit touché. Et pour ça il faut un beau personnage. Raté ! Daniel est un personnage plat, fade, creux. Comme tous les autres personnages d'ailleurs, très mal caractérisés, dont les émotions et pensées sont si mal retranscrites qu'ils laissent totalement indifférents.

Mais le pire c'est l'écriture affligeante. Kevin Hardcastle ne sait tout simplement pas écrire. Je ne suis pas hostile à une écriture simple, faite de phrases courtes et percutantes mais là, c'est une écriture simpliste et non pas simple. La brièveté des phrases ne rend pas le récit plus efficace, le texte n'a aucun impact et aucun dynamisme. La plupart du temps, l'auteur se contente de pondre une phrase du type "sujet-verbe-complément". Pas ou peu de description de l'environnement, pas d'emploi d'images, pas de changements de rythme, tout le récit a la même tonalité plate et soporifique. J'ai rarement vu un auteur avec si peu de style. Quant aux dialogues, ils sont déplorables et vides. A se demander si "dans la cage" a été écrit par un humain ou par une machine. Je vous invite à lire les citations postées par les babeliotes et qui sont sans doute les meilleurs passages du roman. C'est dire...

Une intrigue plus que faible, des personnages inexistants, une écriture laide et sans personnalité, voilà en résumé ce que je pense de ce "dans la cage". Je me demande comment un livre aussi mauvais a pu être publié.
Amateurs de romans noirs, ne vous laissez pas abuser par la 4ème de couverture qui convoque Donald Ray Pollock et Craig Davidson ni par le bandeau avec un compliment dithyrambique de John Irving (soit Hardcastle est son cousin, soit il était bourré quand il a lu le livre), "dans la cage" est un mauvais roman et Hardcastle n'a rien d'un écrivain.
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Une tragédie qui vous met K-O
*
Et un crochet du droit, un uppercut, un jab et te voilà dans les cordes.
Eh oui, le premier roman d'un auteur canadien parle de boxe. L'auteur est lui-même ancien boxeur et cela se ressent.
N'y connaissant rien de rien à ce sport de combat, cela ne m'a pas freiné dans ma lecture.
Une lecture attentive, concentrée sur les actions qui s'enchaînent à toute vitesse.
*
Bienvenue dans le monde de Daniel "Dan", jeune boxer à la retraite, marié à Sarah et papa de Madelyn. Tous trois forment une petite famille très soudée, dans un coin paumé de la province d'Ontario.
Dan a raccroché les gants après s'être blessé et a perdu son rêve de devenir champion. Dans cette contrée âpre et un peu hostile, le travail est difficile à obtenir. Il faut pourtant "faire bouillir la marmite". La famille se fait aider par leurs voisins amis (sorte de grand-parents adoptifs). Mais cela ne suffit pas. Dan devra se mêler à la mafia locale....malgré sa promesse.
Et là les ennuis commencent....jusqu'à l'apothéose finale.
*
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le récit. Une multitude de personnages entrent en scène rapidement, les actions s'enchaînent, les scènes de combat sont époustouflantes. Je me revoyais jouer à "Street fighter" sur ma console.
Puis au milieu du livre, je me suis fait happer dans cette spirale descendante, dans une noirceur glauque et terriblement malsaine.
On se rend vite compte que l'espoir d'une vie meilleure est vaine et que la tragédie que tout le monde ressent arrivera bien vite.
Je me suis attachée à ce petit bout de femme qu'est Sarah, une épouse attendrissante et bienveillante.
Le dernier uppercut est donné en finale, quand on ne s'attend plus à rien de pire. Et c'est là tout le talent de l'auteur. Nous embrumer, nous endormir puis nous donner son coup de poing .....là où ça fait mal.....
*
Quand la violence à l'état brut a tout donné mais qu'elle essaie encore de tirer sa révérence , de sortir du ring avec brio : voilà , c'est ça la tragédie.
*
Même si je n'ai pas réussi à m'imprégner du personnage de Dan (excepté lors de ses combats de free fight ), j'ai eu tellement de peine pour ce "laissé-pour-compte "trash-white" .
*
Quand un choix difficile fait il y a longtemps peut faire saborder l'équilibre des années après.
*
L'écriture est nerveuse. Des scènes tout à fait envisageables pour le cinéma. Des détails et descriptions justes et surtout précises (par exemple la boxe). Un décor sordide et poisseux collant bien au contexte misérable et violent.
Si vous aimez le fre-fight et le genre "pulp fiction" , vous serez servis.

PS: un roman conseillé par le Picabo River Bookclub sur FB.
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Je commencerai par remercier Babelio et les éditions Albin Michel pour m'avoir confié cet ouvrage avant sa date de publication dans le cadre d'une opération masse critique.

Daniel est un boxeur qui rêvait de la gloire quand une méchante blessure du lui faire abandonner les rings et retomber dans l'ornière sociale qu'il voulait quitter. A l'occasion, pour améliorer l'ordinaire, il prête main forte à Clayton et sa bande. Daniel est marié avec Sarah, aide soignante dans une maison de retraite. Ensemble ils ont une petite fille, Madelyn, qui ressemble à sa mère mais qui aurait plutôt le caractère de son père. Sarah aime profondément Daniel mais ne cautionne pas qu'il fasse l'homme de main de Clayton. Daniel non plus, quand la violence de Clayton et de sa bande vire carrément au meurtre. Daniel tente de décrocher et de se trouver un travail de soudeur mais dans cette campagne reculée, l'embauche est rare. Il décide alors de se remettre au combat pour gagner sa vie et reprend l'entraînement...

Un roman qui nous plonge dans l'Amérique profonde, dans une campagne désolée, au Canada. le rythme est assez lent, le style travaillé. le livre se divise en chapitres, alternant les chapitres courts et d'autre plus longs. Certains d'entre eux sont écrits en italique et nos plongent dans le passé des personnages. L'auteur nous offre des descriptions précises, tant des personnages que de l'environnement. Tout doucement, on avance, sans trop savoir qu'elle direction nous empruntons. On alterne aussi entre la vie de Daniel et de Sarah, leur quotidien difficile, leur vie de famille surendettée et Clayton et sa bande qui deviennent de plus en plus cruels. Daniel se montre très courageux pour tenter d'échapper à la vie facile que lui offre le gangster. Ils vivent sur le fil du rasoir. Les descriptions des combats ou des entraînement de boxe sont très techniques. Mais je trouve que toutes ses descriptions paysagères, celles des personnages, celles des combats et aussi celles des actions violentes de la bande à Clayton ralentissent très fort le rythme de la narration et parfois tire l'histoire dans de long s et ennuyeux passages. Mais c'est glauque, noir à souhait et c'est vraiment la fin, peut-être un peu précipitée, qui est le point d'orgue du récit.

Ce roman se révèle digne d‘un scénario des frères Cohen, du style « Fargo » et au final m'a laissé une impression positive d'avoir vécu un bon moment de lecture.
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Quelle jolie histoire et qu'elle est bien tournée !
Ils sont cinq qui s'aiment et forment une famille attentive et chaleureuse : il y a Daniel et Sarah, mariés d'amour et dont le lit « danse » encore et toujours même si les années se sont écoulées depuis leur mariage, leur petite fille Madelyn, de douze-teize ans, discrète, à l'esprit bien trempé et ce couple de grand-parents adoptifs Murray et Ella qui s'occupe d'eux, les accueille dans leur chalet et autour de leur table. ..
Découverte d'un réel talent d'écrivain, celui de Kevin Hardcastle, capable de décrire en quelques phrases légères des scénettes de tous les jours comme ici :
« Un vent chaud printanier entrait par la vitre baissée et fit avancer un vélo équipé de petites roues, qui descendit tout seul sur la route avant de basculer. Un enfant arriva pour le récupérer et commença péniblement à le hisser sur le trottoir. Sa jeune mère l'aida à le remettre d'aplomb, puis en fit le tour avant de coincer la roue entre ses jambes. Elle tourna le guidon et redressa la roue, sa jupe dansant sur ses cuisses. Elle rendit le vélo au gamin et essaya de frotter les marques sur sa peau, au niveau des genoux. Elle renonça vite. le petit garçon était déjà reparti sur son engin. » .
Clair, efficace. L'image s'impose avec ses sensations.

En lisant ce paragraphe et la courte biographie de l'auteur, il est évident que M. K. Hardcastle possède un réel talent pour écrire des nouvelles .
Alors pourquoi s'est-il embarqué dans la composition de ce « policier-thriller » ?
Une commande ? Un challenge ? Et un curieux assemblage qui plonge dans la noirceur et la perversité. L'impression d'un patchwork d'intrigues, sans liant.
Daniel soudeur professionnel et ex-champion de boxe & lutte thaïe se fait voler son poste de soudeur et se retrouve contraint à trouver du travail. Pour arrondir ses fins de mois, il renoue avec ses anciens amis, tueurs à gage. Et comme M. Kevin Hardcastle pratique la boxe et en est passionné, la moitié de son livre sera la description de ces combats et entraînements. Mâchoires fracassées, « jab » violemment effectués pour mettre à terre, et dans un sale état, les adversaires, descriptions des ecchymoses, cicatrices, etc...mais, le lutteur se relève encore et encore. Lassant ! Beaucoup trop longues ces descriptions, comme si l'auteur se raccrochait à ce qu'il connaît le mieux, pour faire de la ligne, pour trouver un souffle, qui lui échappe. Alors que son écriture est prenante pour décrire la vie familiale de Daniel. de même, sa description du milieu des tueurs n'a pas de « corps », simple retranscription de ce qu'on a lu ailleurs. Pas de personnalités, pas de consistance, même « Tarbell » simple copie blonde et pâle de milliers de tueurs méchants du cinéma.

Et l'écriture !
A se demander s'il s'agit du même auteur... Je reconnais avoir bloqué sur des phrases incompréhensibles : « Daniel avait les pouces coincés dans sa ceinture et les poings collés aux cuisses ». Celle-ci je l'ai relue , et relue, avant de comprendre que Daniel était assis. Que je suis inattentive ! Malheureusement il y en a d'autres de ces petits obstacles à ma lecture. S'agissant ici d'un recueil d « épreuves non corrigées » certainement que ces petits problèmes seront évacués à l'édition.
La description physique de ses personnages, est quelque peu … frustre. Pour ce qui est des meurtrissures, des tâches de sang sur les tapis de combat : pas de problème. Mais côté hommes ce sont leurs chevelures, leurs coupes de cheveux, l'aspect rêche de la peau , qui nous sera détaillé (le poivre et sel ou le gris, la qualité du rasage, ou la fraîcheur d'une coupe...c'est un peu pauvre pour décrire une personnalité). A chaque auteur ses obsessions : Paul Auster est fasciné par la papeterie, spécialement les cahiers, calepins, si possible juste avec de fines lignes...et M. Hardcastle par la chevelure de ses héros.

Et pourtant, c'est toute l'histoire de ces cinq là qui s'aiment qui emporte l'intérêt. Frustration de ne pas mieux les suivre ces héros magnifiques. Quelle chance il a Daniel d'avoir Sarah et Sarah d'avoir Daniel. Et on y croît à leur vie toute en difficultés. Au fur et à mesure de l'avancée dans ce livre c'est ce que j'ai ressenti comme frustrant : l'articulation loupée entre ces trois histoires, etdonc la moins grande qualité du récit.

Cette histoire ne m'a donc pas captivée, mais j'avoue que les sports de combat m'ennuient et que je ne comprends pas cette recherche systématique de la douleur. Et dans quel but, pour en tirer quel bénéfice ? Juste un petit trip d'adrénaline ?
Pas seulement. Certainement ce penchant profondément humain de se mesurer à plus fort que soi, soit en affrontant des éléments naturels, dans des conditions extrêmes ou en effectuant les recherches les plus pointues scientifiquement.
Sans aucun doute le ressort principal de cette histoire.

Et que le titre est beau : « La Cage »
Mot d'initié pour les adeptes de ces sports de combats...mais aussi ce sentiment que nous naissons dans un environnement que nous n'avons pas choisi et dans lequel nous devons trouver notre place.
Le premier chapitre est tout à fait en adéquation avec le titre : Daniel fuit la « cage » proposée par son père qui le verrait bien reprendre le métier de soudeur et il va choisir SA cage, celle dans laquelle il pourra libérer sa rage de vivre.
Ce mot « cage » évoque bien sûr celle utilisée pour les animaux ; elle peut être la cage utilisée pour les chiots, petit espace où ils se réfugieront, s'adapteront à la société des hommes (et au fond, Daniel à vingt-sept ans, c'est peut-être ce qu'il recherche inconsciemment.. ).
C'est aussi, la cage à parois glissantes dans laquelle le vétérinaire enserre le fauve qu'il doit soigner, du braconnier qui va tuer ..
C'est aussi le piège, celui qui se referme sur celui qui a choisi le mauvais chemin, le mauvais passage. Comme une punition.
Beau titre et prometteur ! C'est bien la description de la vie que s'est choisi Daniel, en se trompant de chemin de vie. Beau sujet.
Même si cette lecture m'a quelquefois exaspérée et déçue, c'est la découverte d'un excellent auteur qui promet. Merci à Babelio et aux Editions Albin Michel de l'avoir proposé en cadeau de lecture.
Et j'espère bien que « Debris » sera prochainement traduit.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Il avait participé à près de trente combats en tout. Il avait perdu deux fois sur décision de l'arbitre et n'avait jamais été mis K.O. dans la cage. Il y avait peu de gymnases où s'entraîner dans l'Ouest, mais davantage de combats, et il roulait parfois des heures dans la même journée pour que des boxeurs essaient de le tuer à l'entraînement ou que des catcheurs le fracassent sur des tapis de sol usés et contre des murs en parpaings capitonnés tandis qu'il luttait pour se remettre debout. Il s'était cassé des doigts et des orteils et avait eu une fracture du maxillaire qui lui avait fait cracher du sang pendant un mois, des caillots marron, des mucosités striées de rouge. Quand il se touchait les globes oculaires, ses dents de devant lui faisaient mal. Daniel ne savait pas si ça disparaîtrait un jour mais ce fut le cas, alors il recommença les combats d'entraînement dans des gymnases aux abords des villes, et partout ou presque les hommes finirent par ne plus vouloir lui servir de sparring-partners. Ses coudes étaient éclatés et les terminaisons nerveuses de ses tibias avaient depuis longtemps cessé de se plaindre.
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Ils vieillissaient, avaient du mal à se baisser et préféraient se détendre sur leur véranda. Avec toujours du whisky et des bières fraîches sous la main.
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Le corps de Daniel faillit le lâcher en entendant les noms de sa femme et de sa fille. Ses mains tremblaient, alors il saisit son poing gauche dans sa paume droite et serra fort. Il inspira, inspira encore. Une plainte profonde se faufila entre ses dents. Il dut s’accroupir pour empêcher ses jambes de se dérober sous lui. Il tendit la main vers Clayton, empoigna sa chemise, l’attira à lui et écrasa son front contre le sien. Clayton essaya de le repousser en pressant la main sur son visage. Daniel toussa violemment et le relâcha.
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Il y avait peu de gymnases où s'entraîner dans l'Ouest, mais davantage de combats, et il roulait parfois des heures dans la même journée pour que des boxeurs essaient de le tuer à l'entraînement ou que des catcheurs le fracassent sur des tapis de sol usés et contre des murs en parpaings capitonnés tandis qu'il luttait pour se remettre debout.
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- On ferait mieux d'en finir avec ça. Tu sais ce que tu fais ?
- Non", répondit Tarbell.
Wallace le regarda en plissant les yeux.
"Pardon ?
- Je sais quoi faire, dit Tarbell. Mais je ne sais pas ce que je fais là, à me taper ce boulot merdique."
Wallace se tourna vers la route.
"Et alors quoi ? dit-il. Je pourrais ériger une putain de montagne avec tous les trucs que tu sais pas."
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