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Françoise Antoine (Traducteur)
EAN : 9782264083654
360 pages
10-18 (07/03/2024)
4.11/5   18 notes
Résumé :
Walter et Lenny n’étaient encore que deux adolescents lorsqu’ils ont découvert l’alpinisme. Bien décidés à y consacrer leur vie, ces deux garçons issus d’un pays sans relief sont partis ensemble dans les Alpes, toujours plus loin, toujours plus haut. Se rêvant héritiers des grands héros de la montagne, ils ont enchaîné les exploits, avec un seul objectif : entrer ensemble dans l’Histoire. Sans se rendre compte que, dans l’air raréfié des cimes, d’autres lois s’appli... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Dette d'oxygène s'ouvre sur l'ascension d'un 8000m himalayen pour Walter, mais sur cette voie maintes fois parcourue ce n'est pas un désir de conquête qui anime cet alpiniste aguerri. Usant ses forces déclinantes, le vieil homme emprunte un autre chemin, plus intérieur, pas forcément plus simple à accomplir la trajectoire se révélant parsemée d'ombres.
Celle de son ami Lenny, qui a marché une bonne partie de sa vie à ses côtés même s'ils n'ont pas réussi à poursuivre leur route ensemble, celle aussi des mythes et gloires passées qui ont façonné ses rêves, les Rebuffat, Tenzing, Bonatti, Messner, celle encore des tragédies qui ont laissé leur empreinte dans les montagnes.

Posant son ultime regard sur le paysage, c'est en quelque sorte un récit crépusculaire auquel se livre notre héros, un récit où l'émotion et la réflexion s'assistent réciproquement et dont il émane une grande solitude qui n'aura de cesse d'exprimer l'amertume.
C'est donc avec un sac un peu plus lourd, chargé du poids des années et d'un tas d'histoires que Walter nous offre de belles pages sur la mélancolie. Une tristesse muette nous envahit dans ce roman sur les choses qui ne sont plus mais dont le spectre demeure, sans toutefois nous enfermer dans un récit morose. D'abord parce que le chagrin peine à s'avouer et à s'exposer au grand jour. Mais surtout parce que la narration est vivifiée par une construction ancrée autant dans le réel que dans le méditatif : le roman brasse des figures héroïques lointaines, explore des crevasses intimes mais ne manque pas d'éprouver la conscience et l'assurance de Walter dans cette dernière ascension. On pourrait parler de justesse mais il semble que ce serait trop peu en dire avec un auteur ancien alpiniste, doté d'une écriture capable de décrire le geste de manière assurée et de saisir les pensées reculées, les histoires scellées au fond de gens passablement désenchantés.
Avec cette histoire habilement racontée, je redécouvre Toine Heijmans et ses héros de littérature que j'aime, toujours en quête de liberté. Son style a gagné en fermeté, son sens de la métaphore en résonance rendant le livre captivant jusqu'au point final, mais laisse désemparé dans les deux dernières pages.
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Thriller en haute montagne ? le titre du roman pourrait le laisser à penser. de sommet en sommet, des Alpes à l'Himalaya, on attend l'accident fatal. Sans dévoiler l'intrigue, il est surtout question d'une amitié entre deux adolescents, Wagner et Lenny, partageant une même passion de l'alpinisme. Premières sensations sur les piles d'un pont au Pays-Bas puis départ pour les Alpes en voiture qu'ils sillonnent, enchaînant les sommets, à l'image de leurs aînés, Walter Bonatti, Tony Kurz, Alison Hargreaves… Devenus des alpinistes chevronnés, les deux amis s'attaquent aux 8 000 m de l'Himalaya dont l'incontournable Everest. Hélas, le temps des héros est terminé, le libéralisme est passé par là. La montagne est devenue un produit de consommation, un record à battre, un selfie à ajouter à sa collection. le camp de base ressemble plus à un club Med qu'à une étape d'acclimatation vers le sommet ; les sherpas équipent le parcours de cordes pour faciliter la montée à des hordes de touristes dont certains n'atteindront jamais le sommet en raison des goulots d'étranglement qui ralentissent leur progression.
Empreint de nostalgie, ce roman est un hommage à tous les alpinistes qui ont affronté la montagne à « mains nus » dans le respect de ce monde minéral où toute vie est absente et où l'homme n'est que de passage. Volonté de quitter les basses terres, soif de conquête et de célébrité, amour des cimes et des étendues vierges, leurs motivations sont diverses mais tous reviennent inlassablement vers ces sommets, prêts à risquer leur vie, et beaucoup ont péri, au prix parfois de grandes souffrances, pour revivre cette ivresse ineffable : dépasser ses limites et se sentir pleinement vivant.
Un livre intelligent et profond à mettre dans sa valise cet été ou à lire sur son canapé pendant les jours de canicule. Dépaysement garanti.
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Si Toine Heijmans était un inconnu pour moi, il ne l'est pas pour les instances littéraires françaises car il est lauréat du prix Médicis étranger en 2013 pour son roman En mer publié chez Christian Bourgois. Pour ce roman-ci, Dette d'oxygène, il a reçu le Dutch Book Trade Award.

Ici, Toine Heijmans prend littéralement le contre-pied de ce roman primé par le prix Médicis : ce roman conte l'amour des hauteurs dans lesquelles Walter Welzenbach et Lenny, Lennaert Tichy, deux amis trouvent et construisent leur complicité. Mine de rien, c'est d'abord un roman ou la technique et la science et l'histoire de l'alpinisme sont aussi importants que la fiction. Nous en saurons le minimum sur les deux jeunes hommes, essentiellement leur rapport à la montagne et à l'escalade. Le roman est divisé en une multitude de chapitres aux titres numérique indiquant des altitudes diverses - 8 188 mètres, par exemple, pour le premier chapitre. Tout cela soulève donc plus de questions qu'il n'en apporte, c'est avec un intérêt certain que je me suis attaquée à la lecture de ce roman, témoin confortable des multiples ascensions dans les Alpes et l'Himalaya de Walter, le narrateur de Dette d'oxygène

Walter retrace l'histoire d'amitié qui le lie à Lenny parallèlement à une histoire plus personnelle de solitude, malgré leur cordée en binôme, cette solitude face aux parois, au sommet, le dos tourné au vide. Au gré des montées et des descentes, Walter se rappelle son amitié avec son compagnon d'escalade, presque en fusion l'un avec l'autre, toujours reliés symboliquement par cette corde, Lenny le premier de cordée qui mène la danse, toujours à exiger de la corde, tirer, Walter le second de cordée. Je ne m'attendais pas à être aussi fascinée par l'austérité de ces murs de pierres dont l'auteur n'est pas avare en descriptions. Des descriptions qui se décomposent en voies d'accès, en sommets, en centaines de mètres, en kilomètres, en pression atmosphérique, en mal des montagnes, en hallucinations, en névés, en neige fraîche ou gelée, en mousquetons, en broches à glace et autres baudriers. Un peu comme ces marins, qui partent seuls avec leur embarcation, se frotter et défier l'immensité maritime, tenter de s'approprier un ou deux records, l'alpinisme est une autre façon de vivre, toujours sur la limite, juste au-dessus du vide, bien différente que la notre, nous qui avons les deux pieds ancrés bien à terre. Une folie que se partagent quelques initiés solitaires, dont fait partie Walter, initié par Lenny à l'obsession de ces hauteurs étourdissantes des parois montagneuses. 

Merci aux Éditions Belfond pour la découverte de cet auteur néerlandais : ce roman est le fruit d'un travail ardu de recherches, il ramène à la vie tous les fantômes de ces alpinistes morts là-haut, dont les corps de certains reposent encore, il reconstitue l'histoire même de l'alpinisme, il reconstitue des ascensions, pour un peu, on se prendrait pour un compagnon de cordée. C'est un portrait très ambivalent, entre fascination presque hypnotique pour la démesure des lieux et des conditions qu'acceptent les grimpeurs, qui mettent leur vie sur le contrat de départ, le courage qui naît de cette audace à toujours défier les sommets, ce magnétisme dans lequel ils sont totalement baignés réussi à atteindre le lecteur, et une peur presque primale de ce froid, cette glace, ces murs de pierre, le manque d'oxygène, tout un cortège de dangers qui peuvent vous prendre au piège à chaque instant. Je le disais, c'est un portrait assez réaliste, dans la mesure où l'activité recèle ses mauvais côtés, le recours à ces Sherpas, ces guides tibétains, qui ouvrent les routes, préparent les camps, comme un relent malodorant de colonialisme, de ces sommets exploités à l'excès par les agences de tourisme ou autres, ou on est arrivé au point ou les grimpeurs en sont à faire la queue pour pouvoir les atteindre. À la multitude de drapeaux qui mouchettent les sommets. Et de façon plus surprenante, à une forme extrême d'exploitation, notamment les employés chinois envoyés au casse-pipe afin de prouver - ou pas d'ailleurs - leur potentiel pour le poste à responsabilité qu'on leur fait miroiter.

Ce récit permet de mieux saisir la relation qu'entretiennent les alpinistes, ceux qui sont là pour aucun autre motif que celui de la passion de ces montagnes, avec les reliefs qu'ils escaladent, de saisir cette sorte de folie qui est la leur, qui surpassent leur propre vie personnelle, cette tentative d'atteindre l'indépassable et l'insaisissable, en est pour preuve Alison Hargreaves, morte au creux de ces parois, tout comme son fils Tom Ballard. On teste les mythes himalayens de 8 000 mètres, le K2 -, dont la très récente ascension de  Élisabeth Revol et Tomasz Mackiewicz d'où le polonais n'est jamais revenu - l'Annapurna. Petit clin d'oeil, petite forfanterie sur le dos du lecteur, en une noeud de huit, l'ultime chapitre, vide, qui n'a de chapitre que par son titre, renvoie à un chapitre antérieur coiffé du même titre. Même pour cela, il faut lentement et consciencieusement cheminer jusqu'aux derniers chapitres aux côtés du narrateur. Dette d'oxygène est un roman d'alpiniste, sur cette passion dévorant jusqu'à l'asphyxie, c'est aussi le récit de Walter qui s'aventure dans LA grande ascension de sa vie.
Lien : https://tempsdelectureblog.w..
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Ce livre s'ouvre et se referme sur le récit de l'ascension d'un 8000 m dans l'Himalaya par Walter Lennaert, alpiniste par défaut (il est né aux Pays Bas !), qui a découvert cette discipline par hasard en escaladant les piles d'un pont avec Lenny qui deviendra son ami et son compagnon de cordée pour une partie de sa vie et avec lequel il gravira les principaux sommets des Alpes puis des grands massifs du monde. L'évocation de ses souvenirs les plus spectaculaires est aussi l'occasion de parler des grands noms de l'alpinisme mondial que l'auteur admire, de leurs exploits qu'il connaît par coeur, mais aussi de leur fin souvent tragique. Walter nous parle également avec passion des techniques, du matériel, des conditions de vie des alpinistes en expéditions, de l'exaltation de la grimpe, mais aussi de la peur, la fatigue, la souffrance, de l'ennui des longues périodes d'attente du beau temps ou de l'acclimatation des corps à l'altitude, avec une pensée particulière pour le travail difficile des sherpas en Asie. Ce livre est éclairé par l'histoire de son amitié avec Lenny qui, même après son départ marche encore à ses côtés, amitié qui lui fait ressentir encore plus fortement sa solitude et la vanité de cette vie de grimpeur qui n'a plus rien à prouver : tous les grands sommets ont été vaincus, les plus jeunes ne pensent plus qu'a « performer » pour être sur YouTube, il faut un permis pour les grands expéditions organisées par des sociétés commerciales. Il ne se reconnaît plus dans cette montagne, il vieillit et son corps le lâche ! Il n'a donc plus qu'un souhait, arriver avant la foule au sommet pour son dernier 8000. Un livre passionnant, jamais ennuyeux que l'on referme avec regret et émotion, surtout quand on comprend le sens du dernier chapitre.
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Je ne suis pas un fan de montagne. Mon univers est plutôt la mer, qui plus est, je suis fille de marin. Mais lorsque j'ai lu la quatrième de couverture, je me suis laissée tenter par ce roman et bien m'en a pris.
L'histoire de Walter qui est initié à l'alpinisme par un concitoyen (habitant tous les deux un plat pays) est fabuleuse. Leur duo se transforme en grande amitié et Walter ne pourra plus jamais se passer de la montagne, alors que Lenny va tomber amoureux et restera dans son foyer.
Il faut dire que beaucoup d'alpinistes perdent la vie durant leurs ascensions.
Ce livre justement, à travers l'histoire de Walter et Lenny raconte l'histoire de l'alpinisme. C'est particulièrement intéressant et on comprend combien ce milieu, une fois qu'on y a goûté, peut-être addictif et entrainer les sportifs beaucoup trop loin, jusqu'à la mort...
J'ai vraiment beaucoup aimé. L'auteur cite de nombreux témoignages ou extraits de livres. C'est très intéressant et j'ai bien aimé la façon dont le livre est articulé (on passe de l'amitié des protagonistes, aux différentes ascensions=.
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critiques presse (2)
LeSoir
19 juin 2023
Avec « Dette d’oxygène », le Néerlandais Toine Heijmans réussit un livre splendide sur la montagne, l’amitié et la condition humaine.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LeMonde
11 avril 2023
L’écriture de Toine Heijmans a la puissance lyrique des épopées. Elle donne à ressentir au plus près la férocité des tempêtes, la lumière singulière des paysages en noir et blanc, mais aussi l’inéluctable détresse du corps vieilli, les terrifiantes hantises de la peur.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Thriller en haute montagne ? Le titre du roman pourrait le laisser à penser. De sommet en sommet, des Alpes à l’Himalaya, on attend l’accident fatal. Sans dévoiler l’intrigue, il est surtout question d’une amitié entre deux adolescents, Wagner et Lenny, partageant une même passion de l’alpinisme. Premières sensations sur les piles d’un pont au Pays-Bas puis départ pour les Alpes en voiture qu’ils sillonnent, enchaînant les sommets, à l’image de leurs aînés, Walter Bonatti, Tony Kurz, Alison Hargreaves… Devenus des alpinistes chevronnés, les deux amis s’attaquent aux 8 000 m de l’Himalaya dont l’incontournable Everest. Hélas, le temps des héros est terminé, le libéralisme est passé par là. La montagne est devenue un produit de consommation, un record à battre, un selfie à ajouter à sa collection. Le camp de base ressemble plus à un club Med qu’à une étape d’acclimatation vers le sommet ; les sherpas équipent le parcours de cordes pour faciliter la montée à des hordes de touristes dont certains n’atteindront jamais le sommet en raison des goulots d’étranglement qui ralentissent leur progression.
Empreint de nostalgie, ce roman est un hommage à tous les alpinistes qui ont affronté la montagne à « mains nus » dans le respect de ce monde minéral où toute vie est absente et où l’homme n’est que de passage. Volonté de quitter les basses terres, soif de conquête et de célébrité, amour des cimes et des étendues vierges, leurs motivations sont diverses mais tous reviennent inlassablement vers ces sommets, prêts à risquer leur vie, et beaucoup ont péri, au prix parfois de grandes souffrances, pour revivre cette ivresse ineffable : dépasser ses limites et se sentir pleinement vivant.
Un livre intelligent et profond à mettre dans sa valise cet été ou à lire sur son canapé pendant les jours de canicule. Dépaysement garanti.
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Ce qui me plaisait, c'était la concentration que requérait le simple fait d'être dans l'Himalaya, l'absence de monde en dehors de celui-ci. Tout était essentiel. Il s'agissait de bien réfléchir, mais pas aux grandes choses, ni à celles qui se déroulaient hors de votre portée. Il s'agissait pour moi de faire fondre de la neige et de ne pas renverser la gamelle. De conserver ma chaleur. De veiller à ce que ma tente soit bien arrimée. D'avoir sur moi un briquet qui fonctionne. Assez de cartouches de gaz pour affronter trois nuits de tempête. De l'écran total pour mes lèvres crevassées. Un urinal.
Des petites choses.
Ce qui avait précédé ou ce qui allait suivre était sans importance. Les gens étaient sans importance.
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Se déconnecter autant que possible, en somme, et passer un pacte avec soi-même. Tout ce qui complique l'ascension doit être éliminé, y compris les choses qui en bas semblent évidentes. Même l'amitié est dangereuse là-haut, car elle distrait.
Ce n'est pas inhérent à l'alpinisme; il s'agit de la façon dont l'homme fonctionne en montagne. En fin de compte, on est seul responsable de soi-même.
Écouter son souffle, son cœur, ses poumons qui sifflent: c'est tout ce qui reste. Le corps commence à mourir de l'extérieur, jusqu'à ce que seul le noyau fonctionne encore. Tester la résistance du noyau, voilà ce qu'on fait là-haut.
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Il est tentant, surtout pour l'alpiniste, d'humaniser une montagne en lui prêtant des traits de caractère, des émotions ou des parties de corps, mais toutes les montagnes sont foncièrement constituées des mêmes éléments : de pierre et d'eau gelée. D'une base et d'un sommet. Tout le reste a été nommé par l'homme, par son regard sur chaque chose. Couloirs, névés, piliers, séracs, barres rocheuses, glaciers, rimayes, cascades de glace, corniches - tout ce que nous nommons l'est à partir de notre petite perspective.
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Les livres.
Les phrases.
Les montagnes.
Le musée dans ma tête - j'ai peur qu'il ne vaille plus rien. Que la collection que j'ai constituée accumule la poussière et sombre dans l'oubli - peut-être est-ce pour cela que nous continuons de gravir des montagnes déjà gravies depuis longtemps, parce que tout doit se produire à nouveau, encore et encore, parce que les saisons se succèdent sans trêve, parce que tout s'oublie.
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Vidéo de Toine Heijmans
À l'occasion de la 33ème édition du festival "Étonnants Voyageurs" à Saint-Malo, Toine Heijmans vous présente son ouvrage "Dette d'oxygène" aux éditions Belfond.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2729917/toine-heijmans-dette-d-oxygene Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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