July écrit bien. Pas de doute, mais dans ce bouquin dense (plus de 900 pages) l'autocritique est rare. Des excuses il s'en trouve beaucoup. Cette manière de justifier aujourd'hui la publication de l'article de
Marguerite Duras sur la "culpabilité " de
Christine Villemin laisse rêveur. Peut-on quand on à été un grand patron de presse (33 ans à la tête de Libération) s'exonérer d!avoir laissé ainsi accuser publiquement une mère sans mesurer les conséquences de cet exercice de style littéraire ? Quid de sa responsabilité ?
S''il consacre de superbes articles aux moeurs actuelles et passées de la presse, je ne suis pas certaine que l'ouvrage passionne les jeunes générations. On y parle beaucoup de Beuve Mery, Capa, Cartier Besson, Lazareff,
Kessel, Giroud, Víctor noir,
Albert Londres, Mauriac ou
Zola. Ombres tutélaires sans doute...
July revendique ainsi des parrainages, des amitiés qui laissent un peu pantoise.
Jean-Francois Bizot, le patron d'Actuel, doit s'en retourner dans sa tombe. July, militant maoïste, sectaire des sectaires, n'avait franchement rien de commun avec les libertaires des années 70
Comme on n'est jamais si bien servi que par soi-même il consacre 8 pages et demi à son "itinéraire d'enfant gâté"