AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Denyse Beaulieu (Traducteur)
EAN : 9782709630276
305 pages
J.-C. Lattès (03/03/2010)
3.33/5   51 notes
Résumé :
Le Dr Peter Brown est interne dans le pire hôpital de Manhattan. Il a du talent pour la médecine, des horaires infernaux et un passé qu'il préférerait taire. Qu'il s'agisse d'une artère bouchée ou d'un projet machiavélique de procès pour erreur médicale, il connaît le mal qui se tapit dans le coeur des hommes. Il faut dire que, dans une autre vie, le Dr Brown a été Griffe d'ours, un tueur à gages pour la mafia. Eddy Squillante, son nouveau patient, n'a plus que troi... >Voir plus
Que lire après Docteur à tuerVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
3,33

sur 51 notes
5
1 avis
4
6 avis
3
6 avis
2
2 avis
1
1 avis
Singulier thriller que celui-ci. Singulier dans la forme, singulier dans le fond et le ton. A mon sens, cette singularité est à la fois sa force et sa faiblesse.
Une écriture déstabilisante, teintée d'humour noir, parfois jubilatoire, parfois franchement énervante. Une alternance de moments à prendre au troisième degré et d'autres étonnamment noirs et profonds (la description des camps d'Auschwitz, par exemple).
Une forme de roman originale avec de constants renvois en bas de page (certains étant plus longs que le texte de la page lui-même) et des digressions à foison.
L'humour (très) corrosif de l'auteur fait souvent mouche, mais ne cache que partiellement une intrigue qui aurait mérité un traitement de fond plus abouti.
On trouve dans ce roman : une description au vitriol du système hospitalier américain, une histoire de maffieux un peu stéréotypée, un personnage atypique tantôt méprisable tantôt attachant...
Un vaste méli-mélo, souvent intéressant, mais qui donne un roman manquant vraiment de cohérence.
Mention spéciale pour la fin, assez particulière...
Au final, un thriller qui sort des sentiers battus, même s'il se perd parfois en chemin.
Commenter  J’apprécie          180
Lecture

Piedro Brwna, pardon Peter Brown, est médecin interne dans un hôpital de New York. C'est surtout un repenti, un ancien tueur de la mafia. Lorsqu'un de ses patients le reconnaît comme ancien collègue, il sait que sa couverture ne pourra durer suffisamment pour qu'il puisse envisager la retraite

Avis

Le paragraphe lecture est court, le livre fait un peu plus de 300 pages.

L'auteur nous présente le personnage principal, disons le Dr Brown, sous différents aspects de sa vie. Tout d'abord c'est un adolescent meurtri par la vie qui s'en sort à force de volonté et finit par fréquenter la pègre. Puis c'est un tueur efficace, mafieux aux amitiés circonspectes qui vit dans la crainte et la suspicion. Puis c'est un homme amoureux et romantique.

Puis ... Puis…. et enfin c'est un médecin new-yorkais aussi cynique que le docteur House, mais qui se donne corps et âme et tourne aux calmants et aux excitants pour tenir un rythme d'enfer.

Enfin, je pense que ce sont les effets que l'auteur voulait produire.

Cela fait beaucoup de facettes pour un même personnage. le problème c'est que personnellement je n'y ai pas cru du tout. le connard qui fait des blagues salaces sur des patients mourants, l'amoureux romantique, le tueur froid ont beau porter tous le même nom, jamais je n'ai eu l'impression de suivre une vie. Cela ressemble plutôt à des tranches de scénario aboutées à la va-vite. La palme revient à la séquence hôpital qui constitue la partie importante du livre. Les descriptions purulentes et oncologiques font rire dans Kid Paddle, pas dans un roman. L'auteur a certes trouvé des sources compétentes pour lui cataloguer les mots médicaux de plus de 12 lettres, mais les renvois cliniques en bas de page sont lassants.

Par ailleurs, tout le monde a droit à son petit mot aigri, bilieux, envieux et méchant : Juifs, policiers, femmes, État, immigrés, mafieux, fonctionnaires, squales, médecins, malades et autres. L'humour qui se veut grinçant est mal dosé et oscille entre le mauvais goût et le purement méchant. L'ensemble est bien sûr pétri d'une psychologie digne de certains magazines masculins.

Donc ce livre raconte l'histoire du, ou plutôt des, Dr Brown. Cette relation se fait a posteriori et sans grand suspense puisque la situation présente permet de connaître tous les éléments clés, notamment qui sont les survivants et qui a disparu. Tout cela est écrit dans un ton qui se veut complice avec le lecteur mais suinte de bêtise méchante et vulgaire.

Le style de l'auteur permet une lecture facile par des phrases courtes et lisses. Il vaut mieux puisque toute rare tentative d'un peu de construction grammaticale se solde par des paragraphes incompréhensibles.

Conclusion

Un livre sans intérêt mais qui sert surtout à l'auteur à vomir son acrimonie fielleuse et mesquine. Bien qu'il se lise facilement, il laisse un relent nauséabond.
Lien : http://www.atelierdantec.com..
Commenter  J’apprécie          60
Voici un premier roman qui m'avait échappé lors de sa sortie, pourtant en 2010 il avait eu beaucoup de presse surtout que les droits du livre avaient été racheté par Léonardo di Caprio et un projet d'adaptation au cinéma avec le dit acteur semblait dans les tuyaux. Aussi sa sortie en poche a été pour moi l'occasion de l'acquérir pour rattraper ma bourde. Mais voilà, finalement ce polar a fini dans ma bibliothèque, oublié dans une pile de livres, entassé là à attendre son tour jusqu'au jour où je décide de ranger celle-ci. Et bien il a été patient, à attendre 10 années ainsi avant d'être lu !
Alors le pitch de ce polar : le docteur Peter Brown travaille comme interne dans un hôpital de Manhattan et tente de cacher son passé. Mais Eddy Squillante, le nouveau patient de Brown, reconnaît en lui l'ancien tueur à gages de la mafia surnommé Griffe d'ours. Pas banal comme sujet pour un premier roman, non ?
D'ailleurs ce roman policier est loin d'être banal lui aussi, il est même singulièrement singulier. Particulier dans sa forme, atypique dans son fond.
Truffé d'action, boosté à l'adrénaline et à l'humour, Docteur à tuer est un premier thriller tellement original que Time Magazine l'a sélectionné à l'époque parmi les meilleurs romans de l'année 2009.
Mais moi ce donc je suis sûre c'est que notre auteur doit être fan de séries décapantes car ce « Docteur à tuer » a quelque chose du Docteur House. Son cynisme peut-être, sa réparti sans aucun doute. Et en plus il transporte son alias de House chez les sopranos en lui attribuant un passé dans la mafia.
Alors oui j'ai beaucoup aimé ce premier thriller même si je pourrais émettre un petit bémol. L'auteur use et abuse d'humour noir et à la fin ça fini un peu par lasser. Mais maigres tout les dialogue sont percutants et souvent irrésistibles. Ce polar est un pur divertissement mais pas seulement, on y perçoit en filigrane une critique du système social américain mais aussi du fonctionnement de ses hôpitaux et de son système de santé. Et c'est sans doute pour cela qu'une fois le nez dedans on ne peut plus le lâcher. Un thriller médical un poil décalé. Et puis la fin est bien trouvée et là je dis bravo !

Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          72
Bien qu'ayant trouvé ce thriller agréable à lire, cette lecture me laisse un peu mitigée ...

Le docteur Peter Brown ou Pietro Brwna est un chirurgien plutôt macho, insolent et d'un humour cynique, mais pas transcendant. Accro au Moxfane, il possède à sa disposition une bande d'interne pour exécuter son travail à sa place, en particulier les visites. Dans le même genre, je préfère Dr House qui me fait plus rire.

La comparaison avec le médeçin boiteux s'arrête ici car Brown a été tueur à gage pour la mafia dans le passé, un passé qui tente malgré tout d'oublier, depuis qu'il fait parti du programme de protection des témoins du FBI. Mais voilà, son nouveau patient l'a reconnu ...



Quand j'ai commencé ce livre, j'ai été un peu dubitative. La façon d'utiliser uniquement le présent pour décrire les scènes se déroulant à l'hopital me semblaient bizarre, pas très littéraire. Cependant, à force, je m'y suis habituée pour ne plus y faire très attention.

L'intrigue se déroule sur une journée où l'on va suivre Peter Brown dans son travail. Pour chaque chapitre se déroulant dans l'hopital, nous avons droit à un flashback (cette fois çi, temps au passé, on revient à un style un peu plus littéraire) qui nous permet de mieux connaître Peter, son passé de tueur à gage et ce qui l'a emmené à plaquer sa vie d'avant. Ces petites excursions dans le passé apportent un peu de profondeur au personage principal, on en vient même à commencer à s'y attacher. Et je dis bien "commencer" parce que je n'ai pas réussi à m'y attacher complètement.



Bien qu'étant moins drôle que son confrère, le docteur Peter Brown a parfois quelques remarques cinglantes qui m'ont bien fait rire. Ce livre est aussi très documenté, on apprend plein de choses sur la chirurgie (par exemple, comment se faire une auto-péronectomie) ou encore le fonctionnement des hopitaux aux Etats-Unis. Seulement, il y a un hic ... toutes ces précisions sont sous formes de notes en bas de page et elles finissent par ralentir la lecture ce qui n'a rien de plaisant.



Hormis la fin qui m'a bien plu, les scènes d'hopital n'ont pas un rythme très effréné. Il va de soit que s'il n'y avait pas eu les flashbacks pour réequilibrer le tout, j'aurais nettement moins apprecié ma lecture.

Malgré les quelques défauts que j'ai énoncés, ce fut tout de même une petite lecture sympathique.
Commenter  J’apprécie          10
Que d'éloges pour ce roman, aussi bien de ce côté ci de l'Atlantique qu'aux Etats Unis. Il a fait l'objet d'une publicité assez tentante et surtout les droits du livre ont été achetés par M.Leonardo di Caprio. Bref, jusque là, rien ne me destinait à le lire. Ce qui m'a tenté c'est le sujet.

Le Dr Peter Brown est interne dans le pire hôpital de Manhattan. Quand il était adolescent, ses grands parents ont été assassinés. Il n'a eu de cesse de connaître le nom des vrais coupables pour se venger. Il apprend alors que ce genre de meurtres peut être perpétré par des jeunes truands désirant montrer à la mafia qu'ils sont de « bons » tueurs et qu'ils peuvent servir de porte flingue.

Il entre alors à l'université et fait tout pour devenir l'ami de Adam Locano, parce que sa famille est dans la mafia. Il a été tellement bien reçu, qu'il considère cette famille comme la sienne. Alors, pour Noel, Mme Locano lui demande ce qu'il veut pour Noel et il répond : « La seule chose dont j'ai envie, c'est de savoir qui a tué mes grands-parents ». de fait, il les retrouve et accomplit sa vengeance. Ce qui ne le réjouit guère.

Lors d'une tournée de ses malades, il s'occupe d'un nouveau patient. Il s'appelle Eddy Squillante, il n'a plus que trois mois à vivre, il est inscrit sous un faux nom, ou un vrai. C'est difficile à dire, tout le monde vit sous des faux noms. Eddie reconnait en Peter Brown un implacable tueur de la mafia, que l'on appelait Griffe d'ours. le docteur Brown est protégé et caché de la mafia pour avoir participé à l'arrêt de Locano. Eddy va se faire opérer. le marché est simple, Peter doit tout faire pour que Eddy survive à son opération, sinon, la famille Locano sera au courant de l'endroit où il se cache.

C'est à une aventure de docteur dopé aux amphétamines. Cela va à toute vitesse avec pour unique but de nous divertir. Il fait bon parfois lire un roman sans autre arrière pensée que de passer un bon moment. Eh bien, celui là fait partie des bonnes surprises. le rythme est surtout donné par la construction, faite de chapitres courts, eux mêmes entrecoupés de « passages »., en alternant entre passé et présent Et comme le roman abonde de dialogues, très bien faits au demeurant, ça se lit vite, grâce à l'humour omniprésent.

D'ailleurs, on comprend pourquoi Leonardo di Caprio a acheté les droits de ce roman : le roman est en lui même un scénario, avec peu de descriptions et des situations faciles à filmer. Si l'on ajoute à cela une bonne dose d'humour, mais pas de l'humour intellectuel, plutôt de bonnes réparties et des situations comiques, on tient là un bouquin qui fait passer du bon moment. Et Josh arrive à tenir la distance et le rythme jusqu'à la fin.

Deux trois petites choses m'ont un peu géné. Tout d'abord, je suis embetté quand on présente un tueur sous un aspect sympathique. Ensuite, quelques incohérences (dont la fin un peu floklorique) dans le scénario, pardon, le roman, font qu'on se pose parfois des questions qu'on oublie bien vite. Enfin, les notes en bas de page pour rajouter une note d'humour à la narration fait ralentir le rythme (si on les lit, mais j'ai vite arrêté) et m'ont semblé inutile.

Bref, ce fut une lecture bien agréable, un bon scénario pour un futur film à grand succès. Pour ma part, j'imagine plus George Clooney dans le rôle principal que Leonardo. Mais c'est peut-être parce que je n'aime pas tellement Leonardo ! Alors, plutôt que d'attendre que le film sorte pour le lire, soyez en avance sur votre temps. Lisez le maintenant.
Lien : https://blacknovel1.wordpres..
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Je fais volte-face, écartant le flingue de mon crâne. Ma main droite, toujours levée, se retrouve au-dessus du bras de cette tête de nœud. J’attrape son coude pour le tirer d’un coup sec : ses ligaments pètent comme des bouchons de champagne.
Allez, une petite digression sur le coude.
Les deux os de l’avant-bras, le cubitus et le radius, se meuvent indépendamment l’un de l’autre ; ils sont également capables de rotation. Vous pouvez le constater vous-même en retournant votre main, d’abord paume vers le haut, position dans laquelle le cubitus et le radius sont parallèles, ensuite paume vers le bas, position où ils se croisent en « X ». Ils requièrent par conséquent un système d’ancrage complexe à la hauteur du coude. Les ligaments qui couvrent les extrémités des os peuvent s’enrouler et se dérouler ; ils sont disposés comme du ruban adhésif sur le manche d’une raquette de tennis. Quel dommage de devoir les déchirer.
Mais pour l’instant, Ducon et moi, on a d’autres chats à fouetter. Pendant que ma main droite lui explose le coude, le tranchant de ma main gauche vise sa gorge.
Commenter  J’apprécie          10
— Ce n’est pas notre problème, lâche l’Irlandaise après avoir écouté mes griefs. On n’y peut rien, c’est les pétasses roumaines qui étaient de garde cette nuit. À l’heure qu’il est, je parie qu’elles sont en train de revendre le portable de la dame.
— Alors virez-les, dis-je.
Les deux infirmières éclatent de rire.
— Il y a une légère pénurie d’infirmières en ce moment, dit la Jamaïcaine, au cas où vous n’auriez pas remarqué.
Si. Apparemment, nous avons épuisé le vivier d’infirmières des Caraïbes, des Philippines et de l’Asie du Sud-est ; à l’heure qu’il est, nous avons déjà consommé la moitié des effectifs de l’Europe de l’Est. Quand la communauté aryenne fondée par la sœur de Nietzsche au fin fond du Paraguay émergera enfin de la jungle, ses descendants n’auront aucun mal à trouver du boulot
Commenter  J’apprécie          10
À 5 h 30, la tournée du service consiste en général à se faire engueuler par des patients qui vous disent qu’ils iraient très bien, si des abrutis ne les réveillaient pas toutes les quatre heures pour leur demander comment ils vont. D’autres garderont cette remarque pour eux et préféreront râler parce qu’on leur a tiré un Ipod, des médocs, ou autre chose. Quoi qu’il en soit, on jette un coup d’œil au patient, en étant tout particulièrement à l’affût des maladies « iatrogènes » (provoquées par le médecin) et « nosocomiales » (contractées à l’hôpital) qui, réunies, représentent la huitième cause de mortalité aux États-Unis. Après, on fout le camp.
Parfois, au contraire, quand on fait la tournée matinale du service, aucun patient ne se plaint.
Ce qui n’est jamais bon signe.
Commenter  J’apprécie          10
Au lieu de cela, je m’adosse contre le mur, ce qui me rappelle que j’ai toujours un pistolet dans la poche intérieure de mon pantalon.
Il faut que je le planque, mais le vestiaire se trouve quatre étages plus haut. Je pourrais le cacher derrière des manuels médicaux dans la salle de repos. Ou sous la couchette de la chambre de garde. Peu importe, l’essentiel est de me rappeler où je l’ai mis.
Akfal se tait enfin.
— C’est bon ? me demande-t-il.
— Ouais. Rentre dormir.
— Merci, répond Akfal.
Akfal ne va ni rentrer, ni dormir. Akfal va remplir des formulaires d’assurance pour notre chef de clinique, le Dr. Nordenskirk, pendant au moins quatre heures.
Mais « Rentre dormir », dans l’argot des internes, ça veut dire « Au revoir ».
Commenter  J’apprécie          10
Pendant que ma main droite lui explose le coude, le tranchant de ma main gauche vise sa gorge.
Si je la percute, je broierai les fragiles anneaux de cartilage qui permettent à sa trachée de rester ouverte lorsqu’il fait le vide pour inspirer. La prochaine fois qu’il essaiera de le faire, sa trachée se refermera comme un anus, ce qui le placera à environ six minutes de la Faucheuse. Même si je bousille mon stylo pour une trachéo.
Alors je supplie, j’implore ma main d’infléchir sa trajectoire. Je ne vise ni son menton, ni sa bouche – trop crade – mais son nez.
Lequel s’enfonce comme un vulgaire tas de boue. Ducon s’écrase sur le trottoir, inconscient.
Commenter  J’apprécie          10

Video de Josh Bazell (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Josh Bazell
Beat the reaper (Docteur à tuer), premier roman de Josh Bazell.
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus

Autres livres de Josh Bazell (1) Voir plus

Lecteurs (105) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20236 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..