Le Colonel Khadafi, à travers ces écrits réunis se présente comme un penseur mystique extrêmement conscient des facettes de l'âme et des comportements humains et du fonctionnement du monde. de très belles pages, y compris poétiques, sur la mort.
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Vous devez combattre la mort afin de prolonger votre vie (...) Car la position correcte est la confrontation (...) Mais si la mort se fait plus faible (...) Si elle vient comme une femme qui se rend sans armes, entrant paisiblement, séduisante et calme, jusqu'à ce que nous la sentions dans chaque atome de notre corps, nous saoûlant de son amour...Nous chatouillant jusqu'à nous faire rire au milieu de son enivrement, la vertu masculine n'exige pas de lutter contre elle ni de la combattre dans de telles circonstances... Au contraire, il est de notre devoir de nous rendre à elle jusqu'au dernier souffle.
pp. 79,80
La ville est une mode, une fascination, une tradition stupide et une consommation maudite. Des demandes futiles et une existence sans signification. Et le pire n'est-il pas cet instinct grégaire?
p.25
Libérez-vous des murs, des souterrains et des portes qui vous enferment! Sauvegardez votre âme loin du tumulte et du vacarme, de l'agitation et de la cohue, loin des cris (...) Quittez cette atmosphère inquiétante, ce lieu ennuyant, cet endroit renfermé. La ville est le lieu de la vision limitée et de l'effort vain. Fuyez la ville! Précipitez vous au village, là où vous verrez la lune pour la première fois.
p.35