Ainsi donc s'achèvent les Sentiers d'enfance de
Gilbert Bordes...
Par une chronique douce amère, par une année très difficile pour Urbain et sa famille. Tout commence par Urbain, qui perd son travail à 45 ans, ne parvient pas à en trouver un autre équivalent, et décide de quitter Paris, sa femme et ses enfants, espérant pouvoir construire autre chose à Clermont-Ferrand. A partir de ce moment, la bulle éclate; tout part en vrille, pour tout le monde.
Il faudra bien toute
l'année des coquelicots pour retrouver un peu de sérénité, un peu d'espoir.
J'aime beaucoup
Gilbert Bordes mais ce qui me chagrine, à chaque fois que je termine un de ses livres, c'est cette impression d'inachevé. Et plus particulièrement ici, où je suis restée sur ma faim. J'ai eu l'impression qu'il fallait, pour je ne sais quelle raison, tout boucler sur les dix dernières pages. Alors que tout au long de
l'année des coquelicots, l'auteur a pris le temps de nous mettre dans l'ambiance, pesante, en décrivant parfaitement l'âme des protagoniste, tout en ajoutant la touche un peu sinistre des décors, la fin m'a parue quelque peu bâclée, trop facile...
Petite déception pour moi de terminer comme cela un cycle de 5 romans axés sur l'enfance, parfois l'adolescence, et ses tourments. Mais bon, ça reste
Gilbert Bordes, donc une littérature de qualité.