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EAN : 9782344020128
96 pages
Glénat (01/09/2020)
2.98/5   22 notes
Résumé :
À Los Angeles, Rocky Bailey est un bellâtre, la coqueluche de ces demoiselles. Et pourtant, il se refuse obstinément à elles, désirant conserver sa virginité jusqu’à ses vingt ans. Mais un soir, il est drogué et enlevé par le docteur Schutz qui tente de le forcer à réaliser une singulière expérience : faire l’amour à une magnifique jeune fille ! Incapable de s’y résoudre, Rocky décide ensuite de mener une enquête avec son nouvel ami Andy Sigman, chauffeur de taxi, s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
D'habitude, j'aime bien les adaptations en BD des oeuvres de Boris Vian.
Mais les habitudes, ça peut vite tourner chiant.
Dans le but louable de fracasser cette belle dynamique euphorisante, Jean-David Morvan presents « Et on tuera tous les affreux » et là, c'est le drame.

Morvan a commis J'irai cracher sur vos tombes, j'ai adoré.
Morvan a commis Les morts ont tous la même peau, j'ai adoré.
Puis il s'est lancé dans Et on tuera tous les affreux et là, j'ai syncopé.

Rarement vu un tel différentiel entre le plaisir des yeux et celui du coeur.
Le visuel rétro fait beaucoup de bien aux mirettes.
Le récit, vague parodie foutraque à base d'érotisme gentillet et de SF grand-guignolesque, fait dans le n'importe nawak de compétition.
Le personnage principal, lisse à pleurer, d'une gentillesse qui ferait presque passer Gros-Câlin pour un serial killer, est à l'image du récit à savoir aseptisé au possible malgré une trame se voulant, pour l'époque (1948), outrageusement satirique.

Ç'eut pu le faire.
Le matériau s'y prêtait.
On en est loin.
Et on tuera tous les affreux...ainsi que son pendant à bulles.
En vous remerciant.
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Les oeuvres de Boris Vian sont désormais adapté en bande dessinée comme par exemple « J'irai cracher sur vos tombes ». Il faut dire que cet auteur a été plutôt avant-gardiste pour son époque. Certaines de ses oeuvres ont même été censuré comme pendant la guerre d'Algérie.

Ainsi, il a crée dès les années 40 le personnage de Vernon Sullivan que nous découvrons dans cette BD. Il s'agit d'un jeune homme blond qui n'a pas encore 20 ans et qui a de beaux muscles. Il va mener une enquête policière qui le mènera dans le monde de la génétique pour la création d'être humain parfait c'est à dire non-laid. le culte de la beauté avant tout. Il s'agit de tuer tous les affreux.

Il faudra s'accrocher pour croire à une quelconque authenticité. Mais bon, c'est surtout le style qui compte. C'est assez irrévérencieux dans les dialogues. Il y a un aspect assez sensuel pour ne pas dire sexuel où notre héros à la base puceau va vite se rattraper. Il y a également de l'humour noir dans ce polar. J'ai bien aimé au final alors que ce n'est pas mon style de prédilection.

C'est un pastiche burlesque, très drôle, avec de nombreuses péripéties et des retournements de situation assez savoureux. A découvrir !
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Boris Vian et ces romans noirs à l'américaine connu sous le pseudo "Vernon Sullivan" continu de marqué, des générations de lecteurs. "Et on tuera tous les affreux", fait parti pour notre plus grand plaisir de la collection que lui consacre Glénat en adaptant ces romans en bande dessinées. A la fois déjanté et fantastique, humour noir et érotisme sont au rendez-vous, tout en restant fidèle à un cahier des charges très strict: sexe, suspense et sang.
Rocky est un héros, jeune, beau gosse, bodybuildée à qui on ne la raconte pas, les filles sont raide dingue de lui. Mais Rocky dont l'entrainement exige un comportement chaste, veut garder sa virginité jusqu'à ces vingt-ans. Il forme avec le journaliste un duo plutôt classique, le privé et le gratte-papier. Il y a des flingues, des bourre-pif, des caisses Américaines, de bien curieux personnages, des femmes fatales, belles, mais dangereuses...
Bien avant les autres, Sullivan utilise le thème dans ces romans d'anticipation, des manipulations génétiques sur des êtres humains, avec bien sur un registre polar bien dans l'esprit, "Vian Sullivan" c'est parodique certes mais c'est aussi une critique non dissimulée sur les dérives sociales, politiques, raciales américaines.
À la fois directeur de collection et adaptateur, Jean-David Morvan, propose un scénario décapant, fidèle à l'oeuvre originale, un travail à la hauteur du plaisir qu'il a pris semble-t-il à se plonger dans l'univers tourmenté de Vernon Sullivan.
Sublimés par les dessins envoûtants d'Ignacio Noé qui excelle dans le croquis de l'Amérique des années 50, cet mise en images allié à une forte colorisation concorde parfaitement à l'ambiance du roman et ces personnages aux expressions très exaltées et à la plastique si particulière restent bien dans le ton.
Une très belle adaptation qui mérite largement le détour, un récit restant conforme au roman d'origine. Chaudement recommandée...
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Glénat nous propose la dernière adaptation des 4 romans publiés par Boris Vian sous le pseudo de Vernon Sullivan. En duo avec Ignacio Noé, il nous propose l'adaptation d'un roman noir à l'américaine où les 3 S sont bien présents, entendez par là , le sexe, le suspense et le sang.

Nous sommes à Los Angeles, un super beau gosse Rocky, super musclé s'entraîne. Il va être enlevé et se retrouve, nu dans une chambre, une magnifique jeune femme lui proposant ses charmes...
Il la refuse mais rien à faire une machine va la remplacer pour lui prélever son sperme, il faut dire qu'il est l'idéal parfait, la beauté incarnée.

En duo avec un journaliste, ils vont enquêter car des filles ravissantes disparaissent, un cadavre est retrouvé dans la cabine téléphonique d'un hôtel avec sur lui des photos de vivisection, étrange.
Dealer, clinique clandestine, création de l'être parfait.

Bienvenue dans un monde étrange, un univers entre l'anticipation et le polar. Réflexion sur l'eugénisme, sur la race parfaite, c'est un peu dans la parodie de l'absurde, pourtant .."et on tuera les affreux".

Le dessin d'Ignacio Noé est très anguleux et sombre, approprié au récit.

Un univers particulier.

Ma note : 7/10
Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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Cette quatrième bande dessinée qui marque le dernier titre de Boris Vian sous le pseudonyme de Sullivan est sans doute la plus burlesque de toutes. Comme pour les autres titres, je trouve que Morvan arrive à retranscrire l'oeuvre de Vian en bande dessinée. Il mêle le mélange des 3 S (Sexe, Sang et Suspense) affectionné et y ajoute la part de Surnaturel de ce titre.
Graphiquement, le style de Noé est particulier mais je l'ai trouvé en complète adéquation avec le titre avec un trait très lisse comme le titre le souhaite. C'est sans doute un point à retenir de ces quatre BD, le choix des dessinateurs est toujours en complète cohérence avec les récits à mon gout.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
J'ai décidé de rester vierge jusqu'à 20 ans. C'est peut-être complètement idiot. On se fixe des trucs comme cela quand on est jeune.
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"Hey, ça fait drôle de vous voir habillé autrement qu'en chirurgien. L'air niais en revanche c'est une constante."
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