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EAN : 9782375480281
160 pages
les indés (27/01/2017)
4.69/5   8 notes
Résumé :
Fanny N. adore les bébés. En avoir un à elle, c’est le rêve de sa vie. Quand elle les regarde, au parc, dans leurs poussettes, avec leurs mamans, l’envie monte, monte… et peut-être aussi la jalousie. Car Fanny N. a 33 ans, mesure 1,59 m, pèse 100 kilos, et vit encore chez sa mère, qui l’infantilise totalement. Il faut dire que Fanny N. n’est pas tout à fait comme la majorité des jeunes femmes de son âge, avec son corps dévasté par des monstres et sa simplicité d’esp... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Toutes les petites filles rêvent-elles de donner naissance, un jour, à un bébé ? Quand l'obsession de l'une d'entre elles prend le pas sur la réalité, préparez-vous à lire un récit glaçant, sans filtre, une histoire qui aurait pu s'intituler Fanny au pays des merveilles, sauf que ...

Découvrir une facette méconnue du talent d'une auteure, démontrer que tout est possible devant une feuille de papier blanche pour la noircir dans tous les sens du terme, Alice Quinn prouve avec ce roman sombre combien la vie peut prendre de multiples visages, l'habit ne fait pas toujours le moine et qu'il faut compter sur un talent qui a déjà fait ses preuves dans d'autres genres, cette faculté à endosser et à se surpasser pour prendre le lecteur à la gorge, lui donner envie d'aller toujours plus loin dans la psyché de son personnage principal, d'insinuer et destabiliser le lecteur par des éclairs noirs et des sueurs froides, je suis totalement admiratif devant cette plume talentueuse.
Je remercie l'auteure pour sa proposition de me faire découvrir ce livre qui n'est pas le plus connu dans sa biographie déjà bien fournie mais pour lequel je n'en suis pas sorti indemne !

Une lecture viscérale dans les eaux troubles de la conscience et de l'inconscience, la folie douce et ordinaire qui habite le personnage principal et cette contagion qui guette chaque page, prise de risque maximum pour celui s'approchant trop près de l'abysse, un sentiment malsain et glauque habite et traverse chaque pas, la souffrance qui torpille l'esprit au point de la rendre défendable à corps perdu, une histoire qui donne des sueurs froides, des envies d'amour impossible, un passé dévasté qui n'en finit plus de poursuivre Fanny N., l'histoire aurait pu virer dans une spirale indigeste de successions de scènes parfois à la limite du soutenable mais l'auteure l'a magnifiée dans une nouvelle dimension, l'a rendue touchante et déchirante pour surpasser l'attente, trouver des ressorts dramatiques tout en donnant une certaine tiédeur sous-jacente et immersive, d'une sensibilité prégnante, cette incertitude et une impérieuse d'assouvir et combler ses attentes, éprouver suffisamment d'empathie et surtout cette forme de compassion à l'égard de la protagoniste qui montera graduellement en puissance au fil des pages.

"On est ce qu'on fait ..."

Toute la délicatesse de trouver une résonance en chacun de nous, à sortir des sentiers battus, la construction de l'histoire s'appuie sur une narration à la première personne pour lutter contre une autre qui surgit rapidement à la troisième personne, rapidement les présentations sont faites, la suite alternera le quotidien et les souvenirs pour saisir toute la personnalité de Fanny, un être différent de ses semblables, ses fêlures diverses, ses blessures secrètes qu'elle traîne comme des plaies jamais cicatrisées, le poids d'un passé qui est loin du conte d'amour, l'espoir d'une vie meilleure, des désirs refoulées pour expulser ce trop-plein d'amour qui menace à tout instant de la faire sombrer dans la plus obscure des prisons jamais construites sur terre, l'esprit humain.

Ce combat d'une vie, cette dévotion extrême et déplacée, un roman qui frôle souvent la noirceur la plus sombre qui soit, la face cachée de l'humanité, celle que l'on fait tout pour isoler et rendre opaque et transparente, cette ombre qui cherche à tout jamais à transmettre le virus du désespoir sans fin, verrouillage et cadenassage de toutes les issues, un climat dérangeant et en complète complicité avec les personnages, l'envers du décor d'une ville d'abord reconnue pour ses jolies façades et plages majestueuses, le lapin sort du terrier douillet pour se frotter à l'absurdité du monde du dehors, cette dualité de deux entités cohabitant au sein du même espace, cette antagonisme latent et provoquant des conflits intérieurs imperméables, le récit prend alors des airs de combats acharnés et difficile de rester de marbre devant tant de peines, courir vers une pente vertigineuse, une course folle pour aboutir dans une impasse ou un tunnel, le lecteur est emporté dans son sillage, dans des situations de bruits et de fureur, au bord de l'implosion, l'étincelle qui peut mettre le feu au poudre et à changer à jamais l'existence de Fanny et des siens.

"Quand toutes les étoiles meurent, elles deviennent un trou noir ..."

L'introspection de Fanny impressionne dans sa description et ce vase communicant entre deux pôles, ce dialogue infernal qui n'oublie pas de verser dans le sarcasme ou l'humour involontaire mais faisant mouche à chaque fois, ce qui permet d'alléger une ambiance délétère, de donner un rythme de lecture tout dans la frénésie et le danger constant, une âme perdue et paradoxalement faisant preuve d'une lucidité temporaire, ce roman se lit d'une traite pour s'immerger à 100 % dans la peau et les affres de l'angoisse de la protagoniste, une mélancolie plane dans cette contrée édifiante qui ne verse jamais dans le pathos ou la violence gratuite, une prouesse de l'auteure à contenir cette émotion qui étreint le coeur, la tendresse qui s'invite lors de fulgurant instant de temps suspendu, cette montée en adrénaline qui ne cesse jamais de monter dans les plus hauts fourneaux jusqu'à une conclusion implacable, Fanny trouvera-t-elle son havre de paix et sa place dans un monde en totale opposition avec ses désirs élémentaires et fondamentaux ? Survivra-t-elle à ses démons intérieurs et à jouir enfin d'une liberté jusqu'alors marquée par les excès en tout genre ?

Dérangeant, parfois cru mais jamais dans la complaisance ou l'outrancier, un parcours chaotique et jalonné par des drames, de trop rares instants de joie fugace, l'empreinte invisible d'un personnage au bord du précipice, un esprit délicat et emprisonné dans une bataille déséquilibrée par les forces obsucres régnant ici bas ou dans les soubassements de la mémoire inconsciente ou défaillante, une survie pour résister à toutes les tentations et à toutes les raisons acceptables, le besoin d'aimer et de se sentir désiré est de l'ordre naturel mais pour Fanny, c'est juste son sacerdoce et son désespoir qui la guident.

Impressionnant d'audace dans sa folie, d'une rare luminosité et tout dans la construction nuancée, l'histoire d'une femme pas comme les autres, de celle qui vous laissera une marque indélébile dans votre coeur. Inoubliable et monstrueusement contagieuse.

Une plongée impressionnante et vertigineuse dans la psyché humaine ...

Fanny N. est un roman auto-édité que je vous recommande sans modération et à lire sans filtre pour appréhender et
découvrir une autre facette du talent de l'auteure, Alice Quinn.

❤️❤️❤️

N'oubliez pas, éviter de trop regarder vers les profondeurs, l'abysse vous regarde aussi ...
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Fanny N. adore les bébés. En avoir un à elle, c'est le rêve de sa vie. Quand elle les regarde, au parc, dans leurs poussettes, avec leurs mamans, l'envie monte, monte… et peut-être aussi la jalousie. Car Fanny N. a 33 ans, mesure 1,59 m, pèse 100 kilos, et vit encore chez sa mère, qui l'infantilise totalement. Il faut dire que Fanny N. n'est pas tout à fait comme la majorité des jeunes femmes de son âge, avec son corps dévasté par des monstres et sa simplicité d'esprit proche de celle des petits dont elle s'occupe à la crèche. Alors les prétendants au titre de père ne se bousculent pas au portillon.

Que faire, dans ces conditions ? Que faire de cette tendresse qui la dévore au fil du temps ? Que faire de ces désirs frustrés, de cette douleur insupportable ? Que faire, lorsque l'envie devient obsession ? Barricadée derrière ses éclairs de lucidité, d'humour et d'autodérision, Fanny N. pourra-t-elle tenir encore longtemps ou finira-t-elle par exploser comme une bombe à retardement ?

Un livre court, mais tellement intense ! Fanny N. est attachante et déstabilise le lecteur car elle s'adresse à lui… Et parfois parle d'elle-même pour se détacher et sa schizophrénie est exploitée par l'auteur avec une réalité déroutante et brio.

Fanny ne laisse pas indifférente… Fanny nous embarque dans sa folie, tour à tour on la déteste, on l'aime, on a de la compassion pour elle… Elle est tellement vivante… Emmurée dans sa folie…

Fanny N. m'a foutu une sacrée claque, car «Fanny N. est enragée en dedans. Mais en dehors elle est douce comme une image.»

OK Fanny est schizophrène, mais la vie n'a pas été tendre avec elle…

C'est une histoire dure, crue (viol, inceste) à laquelle Alice Quinn donne vie. Il faut une sacrée dose de talent pour se mettre dans la peau d'un tel personnage, le mettre au monde, le faire grandir mais avec tellement d'amour, que cela se sent entre chaque mot. La vie de Fanny est glauque, froide, horrible…

L'auteur donne vie à un monstre, mais démontre qu'il y a un coeur qui bat en lui ! Un monstre rendu humain grâce à une très belle plume et grâce au talent d'un écrivain. Il est très difficile, parfois de lire certains passages, tellementl'horreur est présente, palpable jusqu'à la toute fin.

Avec Fanny N. vous ne sortirez pas indemne ! Il faut quelques jours pour se remettre de cette lecture. Une héroïne, qui n'a rien pour l'aider dans la vie, qui tente de survivre…

Fanny. N qui clame désespérément son droit au bonheur, en dépit de sa « différence ».

Un roman court, passionnant avec une histoire noire, qui vous colle à la peau, même quand vous le refermez, un roman que vous ne pourrez pas oublier tellement il remue les tripes.

J'ai du mal à croire que cet auteur puisse présenter un personnage aussi sombre que Fanny, alors que les autres titres laissent présager beaucoup d'humour. Elle me fait penser à un comédien de grand talent qui peut changer de peau et être plusieurs personnages… En laissant parler les démons de chacun de ses rôles…
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Ce qui m'a tout de suite attirée dans ce roman c'est la couverture intrigante et angoissante ainsi que le résumé avec cette obsession d'avoir un enfant.

Fanny N. aime les superstitions, les proverbes et les mathématiques qu'elle trouve poétiques, s'occuper des plantes et par dessus tout les bébés. Elle passe beaucoup de temps dans les jardins d'enfants pour profiter d'eux. Fanny est suivie régulièrement par le Docteur Gronier son psychiatre, elle lui dit ce qu'il veut bien entendre, elle est très maligne et se sent réconfortée dès qu'elle a son ordonnance de médicaments dans les mains. 

Quand Fanny parle de sa mère elle emploie toujours la troisième personne du singulier en particulier le pronom elle. Fanny ne dort pas dans sa chambre, elle dort avec sa mère. La manière dont sa mère console sa fille de 33 ans est très particulière et choquante. 

Fanny travaille dans une crèche pour faire seulement le nettoyage et le rangement depuis qu'elle n'a plus le droit d'approcher les enfants. Elle est mentalement fragile. Elle est boulimique. Elle a un passé très tragique. Elle a une idée fixe, une réelle obsession, celle de posséder son bébé à elle. Jusqu'où ira t-elle pour réussir sa mission ?

Ce roman est tragiquement noir, c'est plus qu'une obsession pour Fanny cet enfant à elle et j'ai été très émue par certains passages dramatiques de son passé.  Dès les premières lignes, même troublée, je ne voulais pas lâcher ce livre, je l'ai lu très vite, le personnage de Fanny est complexe et "son monde" aussi et le roman est vraiment bien fait. A découvrir ! 
Lien : http://larubriquedolivia.ove..
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Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!

Pour avoir lu quelques livres d'Alice Quinn, je peux dire que ce roman fait ici, un virage complet, Alice change complètement de style, et nous offre un roman assez impressionnant.
Fanny, est une femme de 33 ans, son physique n'est pas très attrayant, 1,59 m (5'2'') et 100 kilos (220 lbs). Mentalement, on ne sait pas trop, on a tendance à croire qu'elle pense et agit comme une enfant, et c'est souvent le cas. Elle vit avec sa mère, qui la traite carrément comme une enfant. D'ailleurs en commençant la lecture elle parle souvent de ''elle'', Fanny couche avec ''elle'', elle ne doit pas réveiller ''elle'', et c'est en poursuivant que l'on se rend compte que Fanny parle de sa mère. Mais le point principal de Fanny, c'est qu'elle vit une obsession majeure, et oui, elle veut un enfant bien à elle, mais vous comprendrez qu'avec ses problèmes de santé mentale et son physique, elle n'attirera pas les hommes plus qu'il ne faut.
Elle avait un emploi dans une garderie pour enfants, qu'elle a perdu, on l'a congédié. Donc, son besoin, de prendre soin d'un enfant, n'est plus comblé. Fanny, malgré ses problèmes psychologiques, fonctionne très bien, si ne n'était pas de cette obsession. Tout ce qu'elle veut dans la vie, c'est d'être heureuse elle aussi, et pour y arriver elle doit avoir un enfant. de là, elle met sur pied un plan qui ne peut que réussir, un plan qui fait peur, car il n'y a pas de limite pour elle pour arriver à ses fins.
Fanny vit un peu cloîtrée, ne fréquentant que les membres de sa famille, et croyez-moi il y a de drôles de numéros parmi eux. Vivant avec une dose de médicaments, Fanny est souvent hors réalité, mais sa vie est divisée entre la lucidité et l'irréalisme.
L'auteure nous fait vivre dans la tête de Fanny, on ressent ce qu'elle vit, on voit venir son raisonnement et ce qui va en découler, je dois dire que par moment, c'était assez terrifiant, de voir comment son cerveau déséquilibré peut penser, malgré son humour et l'auto-dérision, qui à plusieurs reprises m'ont donné le frisson.
Je vous recommande cette lecture, qui vous laissera un goût amer, un gros plan sur la maladie mentale et ses conséquences. Sur la façon de voir et d'être vu quand on est dans cette situation.
Vous ne connaissez pas Alice Quinn, et bien vous manquez quelque chose, donnez-vous la peine de lire un de ses romans vous ne le regretterez pas. Et Fanny N. ne fait pas exception, l'auteure saura avec ces mots vous faire vivre dans la peau de Fanny N.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Ce roman est une horreur! Mais quelle belle horreur!

J'adore les thrillers, j'adore les tueurs sanguinaires, les torturés, les méchants, les sadiques... Mais là, c'est avec une schizophrène que je me suis retrouvée et je dois dire que j'ai eu très peur. Cette jeune femme de 30 ans est une torture à elle toute seule. Je l'ai détestée, elle m'a mise en colère plusieurs fois, elle m'a bouleversée... Et en même temps, j'ai été attendrie par cette personnalité hors norme, par ce mal-être qui touche Fanny. Elle est sensible au fond, mais tellement naïve et simple d'esprit.

Fanny est grosse, pas très jolie, elle vit encore chez sa mère qui l'infantilise, qui la protège trop. Elle n'a aucun ami, elle n'est même pas appréciée dans son boulot, elle ne parle à personne. Son seul désir est de devenir mère pour s'occuper d'un enfant, d'un bébé... c'est le but de sa vie, son obsession. Mais en est-elle capable? Oui, elle est certaine que c'est son destin depuis ses 5 ans, age auquel elle a perdu son père tragiquement.

Ce roman est une pure merveille, je l'ai lu d'une traite, j'ai été fascinée par le texte. L'auteur a très bien réussi a nous mettre dans la peau d'une schizophrène, avec une particularité, celle d'écrire a la première et à la troisième personne pour plus de réalisme... J'avais peur de m'y perdre, d'être déroutée, mais pas du tout! On comprend de ce fait, complétement les sentiments de Fanny, on entre totalement dans sa tête et on suit ses pensées.

Le genre est complètement différent de mes autres lectures de l'auteur (Saga Rosie Maldonne), mais elle nous prouve, avec ce texte très noir, qu'elle peut tout autant faire dans l'humour que dans la tragédie psychologique. Bravo à elle car c'est une réussite, elle excelle dans les deux genres.
Lien : http://leslecturesdemaryline..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
« Je suis peut-être un peu juste pour ce qui est de la santé mentale, mais je ne suis pas une voleuse. Je ne viens pas au jardin pour voler des bébés. Je viens pour profiter de leur vue, de leur présence. Je viens pour profiter du moment. J’adore le spectacle des bébés. Pourquoi je devrais m’en priver ? Je ne suis pas maso ! J’aime les bébés, je viens en voir au jardin. Où est le mal ? Pour rien au monde, je ne voudrais prendre les bébés qui ne sont pas à moi. Même si je n’arrive pas à en avoir d’une manière ou d’une autre, je sais que ce n’est pas la bonne solution pour Fanny N. »
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Je suis peut-être un peu juste pour ce qui est de la santé mentale, mais je ne suis pas une voleuse. Je ne viens pas au jardin pour voler des bébés. Je viens pour profiter de leur vue, de leur présence. Je viens pour profiter du moment. J’adore le spectacle des bébés. Pourquoi je devrais m’en priver ? Je ne suis pas maso ! J’aime les bébés, je viens en voir aujardin. Où est le mal ? Pour rien au monde, je ne voudrais prendre les bébés qui ne sont pas à moi. Même si je n’arrive pas à en avoir d’une manière ou d’une autre, je sais que ce n’est pas la bonne solution pour Fanny N.
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Fanny N. n'écoute plus. Elle se bouche les oreilles. Il vaut mieux ne pas écouter que s'énerver. Respirer. Trois fois. Compter jusquà dix. Elle continue. Jusqu'à vingt, alors. Si Fanny N. s'énerve, ça risque de tourner vinaigre. Il vaut mieux pas. Se méfier. Si Fanny N. lui fout une beigne pour lui faire fermer sa grande gueule de conne de mère, elle le dira à Gronier, et hop ! direct en HP & Co.
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Elle m'a prise dans ses bras pour me consoler. Ça m'a dégoûté de sentir son ventre chaud et ses seins. Mais je me suis laissée faire. Elle me berce quelquefois comme ça. Elle défait ses fringues et elle me fait sucer ses seins, comme si j'étais un bébé qui tète..... Je sais que ma mère est folle....
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Jalousie
Ton nom envahit mon coeur
Comme la nuit tombe
Sur un jardin solitaire
Jalousie
Tu me tortures et mes pleurs
Comme la pluie tombent
De mes yeux sans lumière.
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