AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Thierry Arson (Traducteur)
EAN : 9782811203139
380 pages
Milady (14/05/2010)
3.4/5   171 notes
Résumé :
Le roman qui a inspiré la série TV Flashforward !

L’espace de quelques minutes, l’humanité a perdu conscience.
Durant ce laps de temps, chacun a eu un aperçu fugitif de son avenir vingt ans plus tard. Quand le monde s’éveille de nouveau, plus rien n’est comme avant : le black-out a causé des milliers de morts et de blessés. Plus encore : ces visions ont bouleversé les esprits à jamais.

Et vous, qu’avez-vous vu ?
Que lire après FlashforwardVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
3,4

sur 171 notes
Sympa .. mais de grosse faiblesses ..
Un auteur qui écris bien et qui porte quantités de jugements pondérés sur une foule de sujets avec de bonnes idées et des prix Hugo.
Mais à chaque fois jusqu'à présent je ne suis vraiment pas enthousiasmé .
Je trouve le ton et le style très justes, bien vus avec des qualités nettes .
Le flash projette le lecteur brutalement dans l'intimité, les secrets et la vie d'une foule de gens.
C'est riche par nécessité de portraits psychologiques et d'interactions avant et après, avec pendant le Flash un narrateur qui se livre au lecteur.
Le lecteur entrevoit des avancées technologiques qui sont assez diversifiées et qui ouvrent des horizons intéressants sur un futur moyennement proche autour du travail autour des accélérateurs de particules.
Cet univers romanesque est véritablement crédible .Cependant il y deux problèmes majeurs .
Les équipes scientifiques mobilisées ne sont, elles, pas toujours très crédibles car pas rigoureuses et pas très aptes à disserter sur leur problématiques de travail et ensuite elles conduisent des expériences à la noix ( sauf la première qui est la cause de tout les drames et de l'accident) ,du moins c'est ce que je ressent fortement en tant que lecteur.
Les réflexions de l'auteur sur l'espace et temps sont clairement une façon imagée et efficace de rendre compte des théories astrophysiques . Mais comme facteurs actifs et déterminants dans le récit : c'est largement un échec ...
Si on se situe à l'échelle des récits de vie nombreux dans ce texte-là, par contre le roman est riche et dense.
Brefs : pour rencontrer des personnages attachants et intéressants et pour explorer les effets d'une catastrophe instantanée et universelle : ok !
Mais s'armer de patience pour l'aspect scientifique et pratique du phénomène (non pas sur sa causalité car par contre et paradoxalement là l'auteur assure assez bien.
Bref : inégal
Commenter  J’apprécie          602
Flashforward ! Ce « bond en avant », popularisé notamment par la série Lost (que je viens de me refaire en entier) et qui fut développé/adapté dans la série portant justement le titre de Flashforward, mène à bien des interrogations quand il est au centre d'un roman de science-fiction.

Le synopsis est aguicheur : un flashforward mondial est ressenti alors que le CERN en Suisse testait un nouveau protocole. La perte de conscience de chaque individu cause des milliers de morts et de blessés et surtout chacun a pu (ou pas d'ailleurs, ce qui veut tout dire sur son destin à venir) voir son futur. le « et vous, qu'avez-vous vu ? » est cependant de trop, car Robert J. Sawyer nous fait avant tout suivre les réactions de trois personnages, trois points de vue masculins pour le coup, ce qui ne mène pas une immersion dantesque non plus. On s'attache raisonnablement à ces vies troublées par un événement atypique, et on tangue entre s'apitoyer sur la fatalité de notre existence et la recherche éperdue de la fameuse explication qui donnera un sens à tout cela. Pour autant, on se prend à envisager l'impossible puisqu'il semble que, dans ces conditions, le futur doive être immuable...

Commenter  J’apprécie          372
Genève, 2009. Au Cern, Lloyd Slimcoe et Theo Procopides lancent enfin l'expérience qui va permettre de créer le boson de Higgs. Après un temps d'absence de l'équipe scientifique, le boson de Higgs n'a pas été créé mais les hommes ont eu une vision d'eux dans plus de 20 ans…
Que ferions-nous si nous savions ce qu'il nous attend dans 20 ans ? Est-il possible de changer le futur ? le concept proposé par Robert Sawyer est original, l'avenir est-il déjà décidé à l'avance ? L'auteur avance plusieurs théories pour expliquer l'immuabilité (ou non) du futur. Ça part un peu dans tous les sens : mythologie, auteurs de SF, théories de scientifiques… Pareil pour la narration, quatre personnages principaux mais pour chaque étape décisive de l'homme, le lecteur est informé de ce qu'il se passe sur la Terre entière. Je ne me suis pas attachée aux Lloyd, Michiko et autres, on reste dans la description assez simple. Ce flashforward est intéressant côté réflexion sur notre façon d'appréhender notre destin personnel en en connaissant quelques composantes, même si on peut trouver d'autres livres plus fouillés sur les voyages dans le temps.
Curieuse, tout de même, de voir la série associée pour le divertissement !
Commenter  J’apprécie          315
Il est fort probable que le titre de cet ouvrage – et la couverture aussi tant qu'on y est – vous fasse penser à la série du même nom. Oui remarquez, c'est normal. C'est en effet le livre qui a poussé les scénaristes à adapter le roman de Robert J. Sawyer... en prenant son lot de libertés au passage et en façonnant le tout pour lui donner un format à même de séduire les producteurs et les spectateurs. Entendez par là que les personnages n'ont plus rien à voir avec ceux du livre et que l'action se focalise essentiellement aux Etats-Unis. Comme je passe très peu de temps devant les écrans, je comprends néanmoins aisément pourquoi les gars de la télé se sont emparés d'une telle histoire : le postulat de départ est captivant mais, plus encore, il est la base même d'une multitude d'histoires à raconter.

Je ne vais de toute façon pas vous parler de la série, je ne l'ai pas vu, et j'ai semblerait-il bien fait puisqu'elle a eu un effet flop complet. Enfin presque total. Suffisamment gratiné en tout cas pour ne pas remettre le couvert pour une saison supplémentaire.

Bref, il est tout de même temps pour moi de vous raconter l'histoire parce que mes nouveaux luminocapteurs lacrymologiques (une merveille ces petites bêtes!) m'indiquent que certains lecteurs de ce blog n'ont jamais entendu parler ni de la série, ni du livre. En avril 2009, au sein du CERN, l'organisation européenne pour la recherche nucléaire, une équipe de scientifiques menée par Lloyd Slimcoe et son associé Theo Procopides, procèdent aux derniers préparatifs de leur expérience dont le but avoué est de détecter le boson de Higgs. Ne me demandez pas de vous expliquer dans le détail ce que c'est, mais en gros, si j'ai bien compris, c'est un transfert de masse des particules consistant à recréer les conditions du Big Bang, sans le provoquer stricto sensu, cela va de soi. En très très gros, c'est une salade de particules malaxées en tous sens et, dans tous les cas, si le résultat est concluant, les conséquences pour la science seraient de l'ordre du révolutionnaire.

Seulement l'expérience ne se déroule pas du tout comme prévu. Pour des raisons qui restent encore à déterminer tous les humains se sont endormis instantanément dès la fin du compte-à-rebours. Mais plus qu'un simple sommeil, la plupart d'entre eux ont eu accès à une fenêtre de 1 minute quarante trois secondes sur leur futur, vingt et un an plus tard. A leur réveil, cependant, le monde est sens dessus dessous. Cette coupure momentanée n'a pas été sans conséquences et les décès sont nombreux : accidents de voiture, d'avions, chutes, incendies, opérations chirurgicales délicates interrompues... en plus des questions existentielles et les désordres personnels suscités par les visions, le monde doit se reconstruire, panser ses plaies.

Casse-gueule comme histoire, non ? Parce que c'est joli comme ça sur le papier, mais mine de rien l'auteur doit rendre tout ça crédible, maîtriser l'ensemble des implications de son scénario tout en s'attachant à ses personnages, à les faire évoluer au milieu d'un monde soumis au désordre le plus total. du point de vue des répercussions de la catastrophe tant au niveau psychiques que matériels, Robert J. Sawyer ne s'en sort vraiment pas trop mal. Il maîtrise l'environnement de son histoire et parvient à lui donner une tonalité assez plaisante. En revanche, il n'en est pas de même pour ce qui est des questions engendrées par les visions, sur les possibilités de chacun d'altérer le cours de son histoire et de l'Histoire en général. Libre arbitre ? Pas de libre arbitre ? Tout est-il tracé d'avance ? La ligne du futur est-elle aussi immuable que celle du passé ? Toutes ces questions n'ont rien de bien originales, soit, elles restent de l'ordre du connu et ne datent pas d'hier mais elles n'ont rien perdu de leur intérêt. Ce qui m'a gêné dans leur approche,et qui a, par la même occasion, altéré mon plaisir de lecture, c'est le contexte dans lequel les personnages se les posent. Prenez Lloyd Simcoe, par exemple. Suite à sa vision il n'a de cesse de se demander s'il doit se marier ou non avec sa compagne du moment et c'est pratiquement là sa seule préoccupation. Un peu léger au regard de la catastrophe sans précédent dont il semblerait qu'il soit à l'origine avec son expérience, non ?

D'autres éléments de la sorte, des aspects un peu invraisemblables, font perdre du crédit au récit, comme par exemple cette femme à qui il tarde presque de retourner travailler sur le site du CERN alors qu'elle vient de découvrir le corps sans vie de son enfant. Pour le moins surprenant.

Même la pointe de mystère planant autour de l'assistant de Slimcoe, Theo Procopides, n'est pas parvenu à m'intéresser véritablement. Lui n'a pas eu de vision ce qui laisse entendre qu'il sera mort d'ici 21 ans et grâce à divers témoignages rapportés par des tierces personnes, il met tout en oeuvre pour découvrir les raisons de sa disparition et modifier le cours de son existence.

C'est finalement, je crois, la superficialité des personnages qui dessert ce livre, qui empêche d'y adhérer totalement. C'est d'ailleurs bien dommage parce que pour le reste, comme je l'ai dit, le potentiel de l'histoire est énorme, les trouvailles sont là, les détails aussi et les questionnements qu'il soulève sur nos choix, sur la marche du temps et la manière dont on l'appréhende sont tout à fait intéressants. Flashforward aurait pu être un très bon livre, il n'en est qu'un ersatz.

Commenter  J’apprécie          50
La série télévisée était mieux, dommage qu'elle n'a pas continué. Ici, le personnage central est un scientifique. Il y a quelques bonne idées, mais pas suffisamment exploitées. Je l'ai lu en espérant découvrir la fin de la série TV, mauvaise idée, c'en est trop éloigné, et je suis resté sur ma faim.
Commenter  J’apprécie          174

Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
En 2017, à l'âge de quatre-vingt-onze ans, Elizabeth II, reine d'Angleterre, d'Ecosse, d'Irlande du Nord, du Canada, des Bahamas et d'innombrables autres contrées, s'éteignait. Son fils, Charles, alors âge de soixante et un ans et complètement insane, choississait de ne pas monter sur le trône, sur l'insistance de ses conseillers. William, le fils aîné de Charles, stupéfiait le monde en renançant à la couronne, ce qui menait le Parlement à déclarait la dissolution de la monarchie.
Commenter  J’apprécie          236
Ce Simcoe avait comparé la vie à un film déjà tourné. Or, lors du Flashforward, le projectionniste avait diffusé la mauvaise bobine et il avait mis deux minutes à se rendre compte de son erreur. Il y avait eu un saut de montage, un passage brutal d'aujourd'hui à un lointain futur, puis un retour tout aussi abrupt au présent. Cette perspective était différente de l'existence considérée comme un film se déroulant image par image. Dim voyait maintenant avec une clarté impitoyable que ce qui l'attendait ne correspondait en rien à ses espoirs et que, dans un sens très réel pour lui, alors qu'il servirait de la moussaka, il serait déjà mort.
Commenter  J’apprécie          110
_Oui. Une femme... une femme blanche, aux cheveux noirs. Elle a l'air d'avoir dans les quarante-cinq ans.
_Et que portait-elle, cette femme?
Jake déglutit.
_Rien...
Commenter  J’apprécie          70
Les jours et les semaines s'écoulaient sans heurt et il était facile de ne pas remarquer qu'on stagnait, qu'on ne devenait pas ce dont on avait rêvé.
Commenter  J’apprécie          60
" (...) Quel intérêt de continuer si tout est déjà fixer ?
- Quel intérêt de lire un roman dont la fin est déjà écrite ?)
Commenter  J’apprécie          50

Video de Robert J. Sawyer (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Robert J. Sawyer
Flash Forward Trailer Vostf
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (332) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4889 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..