« Bonjour, on est à l'école avec Hilda. Est-ce qu'elle peut sortir avec nous ? »
Quatre petites têtes, trois bonnets, deux tresses blondes, huit paires d'yeux interrogateurs dans l'espoir d'être satisfaits.
Ce ne sont pas des elfes! L'épisode qui mis leur maison en miette est loin à présent, aussi loin que les bonnes vieilles montagnes où elles habitaient.
A présent, Hilda et sa maman habitent en ville, là où ça grouillent, là où ça fourmillent...d'hommes pressés.
La maman d'Hida n'est pas rassurée. Les quatre enfants filent leur chemin dans les escaliers, dans les rues avec son Hilda chérie, ces rues -là semblent plus hostiles et stressantes qu'un bon gros géant de la taille d'une montagne, qu'un peuple d'elfes minuscules rouspéteurs.
Hilda observe, Hilda flaire, fait connaissance avec les maisons, avec ses habitants, les toits différents de ceux qu'elle connaît, avec cet horizon sans montagne ni géant.
Ces petits camarades la mettent rapidement dans le bain de bonnes vieilles farces aux portes d'entrée et de murs à tenir d'un air conquérant comme font des grands, bref d'une journée ordinaire dans le coin.
La ville se prépare pour la grande parade des oiseaux. L'effervescence rend la ville encore plus folle et Hilda manque de rentrer à l'heure comme elle l'avait promis à sa maman.
Et oui; ses petits camarades ont fauché d'une pierre un oiseau et celui-ci ne retrouve plus le chemin de sa mémoire. Comment voler ? Il avait lui aussi un rendez-vous, mais où ?
Mais bon sang, qu'il est insupportable cet oiseau qui parle !!!
Que faire? Donner sa langue aux chats qui son appétit devant ses plumes?
: « Hilda et la parade des oiseaux » est le tome 3 des aventures de la petite héroïne aux cheveux bleues. Forcée de quitter ses montagnes adorées -il faudra lire le tome 2 pour en savoir plus-, sa maman et elle s'accoutument à l'absence d'air pur et d'insouciance. Si la maman a du mal à se rassurer, Hilda reste toujours aventureuse pour les besoins de l'histoire mais cependant obéissante, malgré ces envies d'explorer le dehors. L'aventure vient elle-même détourner notre petit « chaperon » sans chaperon.
Point de loup mais une grande fête qui se prépare et le temps de prendre le temps d'aller de l'avant. Hilda reste curieuse de tout, ronchon mais serviable, elle n'hésite pas à porter secours à l'oiseau qui vient de piquer du bec. La maman en sera quitte pour une petite frousse qui se termine bien.
Ce tome de
Luke Pearson reste adorablement fantaisiste et nous surprend par l'originalité de l'aventure proposée. Un tome peut en cacher un autre, différent mais tout aussi divertissant, malin, tendre et drôle.
Les jeunes lecteurs ne manqueront pas les petits détails dessinés, les petites leçons de solidarité évidente et tellement simples, des petites graines éducatives en Bande-dessinée plantées dans un terreau d'imaginaire sympathique.
Frais et dynamique