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EAN : 9782213687841
148 pages
Fayard (05/11/2014)
3/5   2 notes
Résumé :
« La civilisation moderne, européenne autant qu’anglaise, n’a de civilisation que le nom. C’est une civilisation qui décivilise, une réforme qui déforme. » Tel est le jugement que porte Gandhi sur la société du progrès technologique, une société qui a fait le choix du machinisme, de la passion de l’argent et du pouvoir, et qui méprise l’artisanat, la spiritualité et tout ce qui n’est pas « scientifique ». Une civilisation qui détruit toutes les autres civilisations,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
1909. Gandhi s'adresse à toute l'Inde alors qu'il vit encore en Afrique du Sud.
Pour lui l'Inde a la plus ancienne civilisation ininterrompue au monde, c'est "la source même de la religion"... et la révolution industrielle (machinisme, transports, médecine, juridisme) la détruit. Ce n'est pas une pensée réactionnaire, plutôt une pensée de "peuples premiers" comme certains chefs indiens d'Amérique aurait pû l'exprimer.
Le but est clairement de sauvegarder la vie rurale des villages sans exode ni modernisation technologique.

Il démythifie l'attrait du modenisme, en s'appuyant sur des valeurs morales millénaires non argumentées . Dieu, l'abstinence, le sacrifice sont des évidences : la démonstration est au delà de ces axiomes... Et la démonstration développe la "force d'esprit ou non-violence".
Il y a ainsi 2 "couches", l'une du colonisé, et l'autre du prêtre,qui parfois sont indépendantes et fortuitement connexes, et parfois s'entrelèlent (comme pour la critique de la médecine occidentale qui utilise de l'alcool -voila pour les musulmans- et fonde ses recherches sur des expériences aves des animaux -voila poir les hindous)...
Mon arriere grand pere était né paysan en basse-Bretagne en meme temps que Gandhi, il dut venir travailler dans l'industrie en ville, il aurait validé tout ce discours de défiance envers ce qu'il appeliat les "machinow" !
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Une réflexion des plus pertinence en ces temps troubles ou l'équilibre entre le devenir des hommes et le devenir d'une nation se confrontent.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Dès que quelqu'un comprend qu'il est contraire à sa dignité d'homme d'obéir à des lois injustes, aucune tyrannie ne peut l'asservir.
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Video de Mahatma Gandhi (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Mahatma Gandhi
Gandhi ou la quête de la vérité (1973 / Les samedis de France Culture). Diffusion sur France Culture le 30 juin 1973. Par Nadine Lefebure. Réalisation : Georges Peyrou. Photographie : Mohandas Karamchand Gandhi à Londres, en septembre 1931. Avec Olivier Clément, Roger Maria, Lanza del Vasto, Max Olivier-Lacamp et Olivier Lacombe. Extraits lus de “Autobiographie ou mes expériences de vérité” de Gandhi, ainsi que des textes de Tolstoï et Romain Rolland. En 1973, dans le cadre des "Samedis de France Culture", Nadine Lefébure avait consacré une longue émission à Gandhi, 25 ans après son assassinat à New Delhi. Il y est question de son nationalisme, de sa non-violence, ou plutôt "non-nuisance", de la lutte des Indiens contre le nationalisme britannique et le poids de cet Empire britannique, maître des mers. Une puissance spirituelle qui le dépassait lui-même, et pourtant une très grande humilité. Sa pensée : un humanisme ouvert. Son combat : un échec partiel, puisqu'il aboutit à la partition de l'Inde. Une émission consacrée à Gandhi, ce symbole de la non-violence. Dès l'enfance, la quête de vérité. On ne peut comprendre Gandhi et son destin sans connaître les dominantes de son enfance - il insiste d'ailleurs lui-même sur cette période dans son "Autobiographie". Ce qui est surtout frappant dans le récit de cette enfance, c'est de constater que dès son plus jeune âge, c'est la recherche de la vérité qui anime Gandhi. L'Angleterre et l'Afrique du Sud : un militant en devenir. Gandhi décide à 19 ans de partir en Angleterre, contre l'avis du chef de sa caste, qui le condamne alors à être traité en paria jusqu'à la fin de ses jours. Il voulait finir ses études de droit, certes, mais surtout aller au centre de cet Empire prestigieux, découvrir quel était le secret de cette puissance. Il s'y rend compte que le dominateur n'est pas si terrible que ça : l'Anglais est un personnage plutôt sympathique, qui a ses timidités et ses craintes. Gandhi, qui ne s'intéresse pour l'instant pas du tout à la religion, s'imprègne alors du sens anglais de la loi, du rationalisme, et du thème de l'innocent injustement condamné - des figures comme celles de Socrate ou de Jésus étant centrales au sein de la culture occidentale européenne. Après l'Angleterre, Gandhi se rend en Afrique du Sud. C'est là qu'il devient véritablement un militant, lui qui s'engage pour sensibiliser les gens sur la situation des Indiens au Natal. Il s'embarque dans une véritable aventure politique, qui sera son école de préparation à la lutte mondiale qu'il mènera ensuite dans son propre pays. Marqué par le profond respect qu'il a des Anglais et de leur Empire, le nationalisme que développe Gandhi à cette époque n'est pas encore revendicatif de l'indépendance : il réclame seulement le respect de la dignité, des droits et des coutumes d'une population par un maître reconnu comme tel. Lutte pour l'indépendance de l'Inde. Gandhi poursuit sa propagande de militant en faveur des Indiens. Il se rend à Londres, et rencontre des anarchistes indiens notoires, dont la violence et le courage l'émerveillent et l'épouvantent tout à la fois. C'est à cette époque qu'il en vient à l'indépendance, notamment économique. Le grand tournant se situe en juillet 1914. Embarqué pour les Indes via Londres, Gandhi est accueilli dans son pays comme un héros national. Il appelle alors à la grève générale : on compte 125 000 grévistes à Bombay en 1919, et 200 grèves dans toute l'Inde en 1920. Les choses s'accélèrent : en octobre 1920 est adopté le principe de l'indépendance, ou self-government dans le cadre de l'Empire, ainsi que le principe de non-coopération. En janvier 1930, le rapport proclamant l'indépendance de l'Inde est présenté par Jawaharlal Nehru, président de la commission des résolutions. En mars de cette même année a lieu la fameuse marche contre la taxe de sel, qui a entraîné une prise de conscience prodigieuse et massive de la part des Indiens, puisque c'est un sujet qui les touche tous. La désobéissance civile prend fin en mars 1931, avec la signature du "Gandhi-Irwin Pact" à la suite de négociations avec le Parti travailliste anglais au pouvoir depuis 2 ans, et qui sympathisait avec la cause indienne. Pourtant, la partition de l'Inde après la Seconde guerre mondiale laisse à l'œuvre de Gandhi, qui sera assassiné le 30 janvier 1948, un goût d'inachevé. Mais Gandhi n'est pas mort désespéré, et n'a pas désespéré de sa mission. Il demeure un symbole, une réponse exceptionnelle à une structure nouvelle dans l'histoire de la violence.
Source : France Culture
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