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EAN : 9782749306667
128 pages
Vents d'Ouest (09/04/2014)
3/5   74 notes
Résumé :
Dorénavant, son nom sera Manu...
Élevé en France dans une ferme coupée du monde, Geronimo est un jeune garçon un peu paumé qui rêve d'aller aux États-Unis. Un jour, il prend son courage à deux mains et décide d'embarquer illégalement à bord d'un cargo. Persuadé de se rendre au fameux "pays des Indiens", il découvre qu'il fait en réalité route vers... la Guyane. Là-bas, sans ressources, obligé de faire la manche pour survivre, il va lui falloir un sérieux coup... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Benji va voir son ami Geronimo maintenant installé à Paris. Très étonné qu'on l'appelle à nouveau comme ça, il ne peut s'empêcher d'évoquer avec ce dernier son enfance mais surtout sa rencontre avec lui, Malo et Virgile. Les trois ados avaient fait connaissance avec Geronimo alors qu'il vivait comme un sauvage, sous l'emprise de son oncle. Ils l'ont aidé à embarquer dans un cargo en partance pour l'Amérique. Depuis, ils n'ont eu aucune nouvelle et ont appris qu'il avait changé de nom et emménagé dans un appartement parisien...
Il n'avait pas 20 ans, une envie d'escapade et la volonté de s'en sortir. Mais à bord de ce cargo, il s'est fait repérer par l'équipage et a appris que celui-ci faisait route vers La Guyane, un pays qui lui est totalement inconnu. Avant d'accoster, il a sauté du bateau et nagé jusqu'aux côtes. Une fois à Cayenne, sans papier, il essaie de s'en sortir comme il peut, en faisant la manche pour avoir un peu d'argent et en ayant élu domicile dans une cabane abandonnée en pleine forêt. Un soir, alors qu'il vient en aide à un jeune homme qui se fait agresser par deux voyous, il le ramène dans son abri de fortune. Une fois ses esprits retrouvés, il demande à Geronimo d'aller chez lui et de lui rapporter ses affaires personnelles, son argent, son passeport et des médicaments pour le soigner. Mais une fois la tâche accomplie, de retour chez lui, il retrouve l'homme mort. Une étrange solution s'offre alors à lui...

L'on retrouve avec plaisir Geronimo que l'on avait rencontré alors qu'il était encore un jeune ado, non scolarisé et vivant en marge de la société. Malo, Benji et Virgile, qu'il rencontrera par hasard, lui viendront en aide. Quelques années plus tard, bien des choses ont changé pour les trois amis et un événement inattendu sera l'occasion pour Benji de rendre visite à Manu/Geronimo. Cette rencontre permettra à Geronimo de raconter ses (més)aventures. de la Guyane à Paris, l'on suit son parcours, ses rencontres hasardeuses et ses recherches sur ses origines. Une fois encore, Etienne Davodeau explore l'humain, d'une façon moins approfondie, certes, si on le compare à ses albums-reportages, mais qui n'en reste pas moins attachante et émouvante. le dessin reste simple, les expressions effleurées mais Joub offre de très belles planches muettes.

Il s'appelait Geronimo... et il va vous raconter son histoire...
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Davodeau, habituellement, j'aime beaucoup ce qu'il fait mais là...

D'ailleurs, lorsque je le croiserai incessamment sous peu au Quai des Bulles de Saint-Malo, je lui dirai, franco, les yeux dans les yeux, M'sieur Davodeau, c'est pas pour chipoter mais Géronimo, hé ben, par contre j'aime beaucoup ce que vous faites...
Puis, lorsqu'il aura tourné les talons et se sera éloigné de quelques kms, c'est prenant mon courage à deux mains que je lui murmurerai, les yeux dans le vide, qu'un indien dans la ville ne cassait déjà pas cinq pattes à un bison...

Bref, une découverte en demi-teinte. Rose taupe pour être précis.
Pour faire court et succinct, le parcours semé d'embûches d'un mec en quête de racines qui lui-même, pour des raisons que je ne peux décemment pas dévoiler, sera amené à changer d'identité. Comme un p'tit air de XIII me direz-vous. Lointain, très lointain le rapprochement.

Un scénario élaboré à quatre mains. Jeu de vilains.
Niveau graphisme, Joub fait le job sans susciter un enthousiasme de folie.
Non, vraiment, de la part de l'auteur des Ignorants, on se trouve là à mille lieues du millésime escompté. Ni franche piquette, ni cuvée mémorable, Il s'appelait Geronimo s'avère être un gentil divertissement alors que le matériau initial méritait un argumentaire autrement plus convaincant.
Et si, d'aventure, Davodeau me demandait si j'allais logiquement me tourner vers la trilogie initiale, c'est sans m'esquiver que je lui rétorquerai:
- "M'sieur Davodeau, j'aime beaucoup c'que vous faites...mais là, ça va pas être possible. "
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Geronimo a un jour disparu...
Quelques années plus tard, c'est Manu qui refait surface en reprenant contact avec un vieux copain de jeunesse, espérant par son intermédiaire retrouver les traces d'un passé familial inconnu.

En dépit d'un bel album cartonné mis en pages par les éditions Vents d'Ouest, je referme cette bande dessinée sans enthousiasme.

J'ai trouvé cette histoire décevante, voire même un peu mièvre. Il est question de rêve de gamin, d'évasion et de bel avenir: partir d'une ferme modeste pour conquérir l'Amérique. L'idée de l'usurpation d'identité ouvrait des perspectives de réflexion intéressantes mais qui ont fait un "flop". La destinée de Geronimo/Manu est assez convenue, entre coïncidences et rencontres improbables. On n'y croit pas un seul instant. On s'attendrait à un peu plus de drame ou de polar.

Son parcours géographique permet quelques belles mises en scène graphiques mais l'histoire humaine reste superficielle et le happy end est un peu trop mélo à mon gout.

Cordiaux remerciements à Masse critique et à Vents d'Ouest Editions.
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Dans l'univers de Davodeau, il y a bien sûr Lulu, je la connais, je l'aime bien !
Géronimo, je viens de le rencontrer. Je le trouve plutôt sympa, ce grand escogriffe, un peu paumé.
J'ai suivi son histoire. Il avait un rêve américain. Mais non, ce n'était pas pour lui les US, il s'est retrouvé SDF en Guyane.
Un coup de pouce du destin transforme Géronimo en Manu et le ramène à Paris.
J'ai aimé cette histoire simple mais la fin m'a bien déçue.
Le happy-end arrive comme un cheveu sur la soupe, trop rapidement.
J'ai eu la désagréable impression que les auteurs avaient grande hâte d'en finir en douceur avec leur héros.
Cet album bien qu'agréable à lire, ne me laissera pas un grand souvenir.


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Je suis un grand fan du travail d'Etienne Davodeau. J'avais repéré ce livre depuis un moment et je l'ai trouvé dans les rayonnages de la bibliothèque de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.

Nous suivons Géronimo racontant à un vieil ami ce qu'il est devenu depuis qu'ils se sont quittés, bien des années plus tôt. Géronimo qui rêvait d'Amérique est parti de l'autre côté de l'Atlantique... presque en Amérique. Il a espéré le rêve américain et est revenu en France sans l'avoir trouvé...à moins que...
Devenu Manu, il a recroisé Eugénie et est parti, un peu, à la recherche de sa mère.
Bref ce n'est pas la bio d'un super héros, plutôt les pérégrinations d'un petit paumé rêveur.

Je n'ai pas accroché avec la manière de résumer l'histoire de Géronimo un peu à la va-vite au début du livre. C'était bizarre, comme si les auteurs avaient été obligés d'en passer par là pour ensuite dérouler leur propos. A la limite, j'aurais sans doute préféré débuter directement l'histoire sans ce préambule.
Pour le reste, l'histoire de Géronimo / Manu est assez agréable à lire. le livre est intéressant, le dessin très plaisant et le dossier final sur la manière de faire une bd et particulièrement cette bd à deux m'a beaucoup intéressé.
Malgré tout, je pense que ce roman graphique ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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critiques presse (4)
ActuaBD
05 août 2014
Les dialogues de Davodeau coulent naturellement, jusqu’aux silences. Quant au dessin de Joub, bien plus réaliste que dans la précédente aventure et parfaitement documenté [...], il réussit, [...] à décrire des personnalités complexes, revêches même, pour lesquelles on peut avoir de l’empathie sans pourtant adhérer à leur comportement.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Auracan
18 avril 2014
Sur les pas de Géronimo, un cahier graphique d'une vingtaine de pages, comportant photos qui auront servi de support à la réalisation de cases, story-board, etc. complète ce récit affectif des plus des plus réussis.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDGest
15 avril 2014
Sans grand relief, Il s'appelait Geronimo ne provoque guère d'étincelles. À réserver aux inconditionnels.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
04 avril 2014
Il s'appelait Géronimo est un livre qui nous fait apprécier la vie, qui nous fait passer un beau moment de lecture et que je vous invite à partager sans hésiter !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Grands admirateurs de Pierre Desproges, nous n'hésitons pas à enterrer la mère de Manu à sa place au Père-Lachaise. Où qu'il soit, nous espérons que le grand Pierre ne nous en tiendra pas rigueur.
(Préface)
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Tu peux imaginer ce que représentait un aéroport pour un mec comme moi. C'était comme entrer dans un film de science-fiction.
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Salut Geronimo...
Ca fait très longtemps qu'on ne m'avait pas appelé comme ça!
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L'absence de ma mère, ma vraie mère, m'a sauté à la gueule sans prévenir.
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Etre asocial, c'est être.
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