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Jimmy's Bastards tome 1 sur 2
EAN : 9782360140657
128 pages
Snorgleux (01/06/2018)
3.5/5   8 notes
Résumé :
Jimmy Regent n'est pas seulement le meilleur espion de Grande-Bretagne, il collectionne aussi les jolies femmes et les aventures sanglantes : une parodie de James Bond où le héros pourrait perdre de son panache face à sa dernière conquête féminine.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ce tome est le premier d'une série indépendante de tout autre. Il comprend les épisodes 1 à 5, initialement parus en 2017, écrits par Garth Ennis, dessinés et encrés par Russ Braun, avec une mise en couleurs réalisée par John Kalisz, aidé par Guy Major pour l'épisode 5. Les couvertures ont été réalisées par Dave Jonson (épisodes 1 à 4) et Andy Clarke (épisode 5). Ce tome comprend également les couvertures alternatives réalisées par Russ Braun,

Dans un dirigeable de type zeppelin au-dessus de Londres, un groupe de terroristes islamistes a pris les passagers en otage et ils s'apprêtent à actionner leur ceinture d'explosifs. L'un après l'autre, ils sont abattus par Jimmy Regent, agent spécial du MI6 qui raille leurs slogans en faisant remarquer qu'ils sont factices. D'une autre pièce du dirigeable, vient une voix monocorde qui débite des insanités toutes politiquement incorrectes, comme autant d'expressions toutes faites. Regent découvre la présence d'un de ses ennemis récurrents Theophlius Trigger qu'il neutralise, puis d'un autre Bobo le clown chimpanzé à qui il loge une balle dans la cloche crânienne en verre abritant son cerveau. Les passagers encore vivants ont tous sauté parachute, et Regent en fait de même. Il se raccroche à l'hélicoptère piloté par Olga, sa partenaire, pendant que le dirigeable en flamme plonge vers la Tamise. Olga et lui terminent la nuit ensemble dans des étreintes passionnées. le lendemain, Jimmy Regent se rend au quartier général pour que Mister Thumb lui présente ses dernières inventions, ainsi que Nancy McEwan sa nouvelle coéquipière.

Jimmy Regent invite Nancy McEwan à rendre un verre dans un bar. Il consomme du champagne, et elle ne prend rien. Il lui pose quelques questions tournant autour de sa confiance en elle, de la manière dont elle a peut-être dû compenser son statut de femme pour faire ses preuves dans le monde masculin des espions. Elle lui fait bien comprendre qu'elle ne se comportera pas comme Olga, ou ses précédentes coéquipières. Il passe la nuit avec la serveuse du bar et une autre jeune femme. Dans un autre endroit de Londres, un large groupe d'individus portant des robes rouges à capuches s'est rassemblé. Ses membres sont harangués par un individu ressemblant à Jimmy Regent en plus jeune, leur indiquant que l'heure de la vengeance a bientôt sonné et qu'elle va s'exercer contre leur père : Jimmy Regent.

C'est toujours avec gourmandise que le lecteur découvre un nouveau comics écrit par Garth Ennis. Il est pratiquement assuré d'y trouver de l'hyper violence, un humour parfois trash, et une vision du monde personnelle plus humaniste qu'il pourrait s'y attendre. La couverture sarcastique de Dave Johnson indique d'entrée de jeu qu'il s'agit d'une parodie d'agent secret, et plus particulièrement de James Bond. Effectivement, le lecteur découvre un homme au service secret de sa majesté, disposant du permis de tuer. Après l'intervention musclée à bord du dirigeable, Jimmy Regent se rend auprès d'un individu en blouse blanche qui lui soumet de nouveaux gadgets mortels, tel Q pour James Bond. Il est toujours vêtu d'un complet veston impeccable, et dispose d'une coiffure qui pourrait faire envie à Roger Moore. C'est un tombeur de ces dames, et il se rafraîchit en buvant du champagne chaque fois qu'il le peut. D'une certaine manière, c'est l'incarnation d'une époque révolue, d'un ordre établi vieux jeu et patriarcal.

Garth Ennis raconte une histoire au premier degré. Jimmy Regent se retrouve d'abord confronté à 2 gugusses à la limite du supercriminel ringard, puis à un ennemi utilisant des individus pilotant des hélicoptères siglés donc facilement reconnaissable, et enfin à des tueurs plus banals. Russ Braun a régulièrement collaboré avec ce scénariste, d'abord sur la série The Boys palliant l'indisponibilité de Darick Robertson, puis sur des histoires de guerre dans la série Battlfield. Ensuite il a collaboré avec lui sur des miniséries comme Where Monsters dwell: The Phantom Eagle flies the savage skies pour Marvel, ou Sixpack & Dogwelder pour DC. S'il a suivi sa carrière, le lecteur a pu le voir progresser de projet en projet. Cet artiste dessine avec une approche réaliste, et avec un bon niveau descriptif. C'est encore le cas pour cette histoire. Cette approche permet d'ancrer ces aventures dans une réalité proche de celle du lecteur. Russ Braun représente donc des personnages avec des morphologies normales, portant des tenues vestimentaires plausibles et adaptées aux circonstances. L'artiste se montre aussi pertinent dans ses plans de prise de vue de scènes d'action que de scènes de dialogue, proposant des visuels qui apportent des informations supplémentaires, que ce soit sur les mouvements ou sur l'environnement dans lequel les personnages évoluent.

Dans la première page, Russ Braun représente le dirigeable vu de l'extérieur avec un degré significatif de simplification, et une photographie aérienne de Londres (retouchée) comme arrière-plan. le lecteur peut ainsi observer que l'artiste gère la densité d'informations visuelles pour conserver une bonne lisibilité à ses cases, tout en s'assurant qu'il puisse s'y immerger. Il utilise à nouveau des photographies pour la cathédrale Saint Paul, avec le même souci du bon dosage. Au fil des différentes séquences, le lecteur peut ainsi se projeter le grand salon luxueux de Jimmy Regent, sur un parcours de golf, dans un Club cossu réservé aux gentlemen, dans la soute d'un navire de fret, ou encore dans la nef de la cathédrale Saint Paul. En phase avec l'histoire, Braun dépeint Jimmy Regent comme un individu grand athlétique, sûr de lui, avec une grâce réelle dans ses gestes, y compris lors des scènes d'action, par exemple un très beau saut avec appui par-dessus le bastingage du navire. Jimmy Regent est un bel homme très séduisant.

Tout autant en phase avec le récit, Russ Braun accentue les expressions des visages quand le besoin s'en fait sentir, généralement pour un effet comique. le lecteur peut s'amuser à lire la ferveur sur le visage des rejetons non reconnus de Jimmy Regent quand Junior les harangue, les regards de mépris de Nancy McEwan en réponse aux remarques empreintes de condescendance ou de suffisance de Jimmy, la tête de l'indicateur Idi quand il découvre qu'il partage la soute avec des musulmans en phase de radicalisation, ou encore les regards égrillards des individus découvrant qu'ils ont changé de sexe. Bien sûr, le visage de Jimmy Regent est tout aussi expressif avec une forme de contentement de soi qui fait naître une envie irrépressible de le gifler. Il arbore presque continuellement un petit sourire semblant signifier qu'il regarde les autres avec condescendance, mais en fait au fur et à mesure il apparaît que ce sourire correspond plus à sa capacité d'anticipation de ce qui va arriver et qu'il sourit à l'idée d'avoir deviné avec justesse. le langage corporel et le visage de Jimmy Regent dresse le portrait d'un individu sûr de lui, efficace, élégant et gracieux, à qui l'expérience confère une forme supériorité qu'il accepte avec élégance, mais qu'il ne sait pas cacher.

L'intrigue suit son cours vers la confrontation inéluctable entre Jimmy Regent et ses rejetons illégitimes, avec son quota d'action et de moments Ennis. Effectivement Regent est un tombeur de ses dames et apprécie de jouir de la vie, mais les auteurs ne représentent pas la nudité frontale, contournant l'écueil de transformer les femmes en objet. Il y a des affrontements à l'arme à feu, et Regent comme McEwan n'hésitent pas à tirer à bout portant dans la tête de leurs assaillants. C'est brutal et graphique, tout autant que définitif et efficace. Ennis a intégré quelques moments énormes dont il a le secret comme l'attaque d'un parcours de golf par des hélicoptères armés de lance-roquettes, ou un individu émasculé qui se voit présenter ses testicules dans un bocal. C'est un humour noir et provocateur, mais totalement intégré et partie prenante de l'intrigue. Effectivement, Jimmy Regent incarne les valeurs d'une Angleterre du siècle précédent, avec une forme de virilité conquérante, un agent qui au service de sa Majesté, ou plutôt au service du gouvernement en place sans état d'âme. Bien sûr, comme Nancy McEwan, le lecteur peut s'offusquer du comportement de cet homme à femmes (qui avoue lui-même que ses conquêtes n'étaient pas toutes futées) si sûr de lui, de son absence d'égard pour la vie de ses ennemis. Dans le même temps, il n'est pas infaillible et il s'adapte au fait que Nancy McEwan, elle, est futée. Ennis montre d'ailleurs qu'elle est tout à fait l'égal de son coéquipier, abattant avec quasiment la même froideur ses ennemis d'une balle dans la tête à bout portant, et utilisant même le lance-flammes quand l'occasion s'en présente, son visage montrant une détermination sans faille. En outre, elle se montre plus intelligente que lui en prenant le temps d'étudier les cadavres dans le détail, ce qui lui ne fait pas.

Garth Ennis met en scène un individu copie conforme de James Bond version Roger Moore ou Sean Connery, en mettant en scène ses comportements de domination masculine au premier degré, jusqu'à la consommation d'alcool, mais plus raisonnée parce qu'à base de champagne et pas d'alcool fort. Malgré tout, quand Regent invite McEwan à prendre un verre pour la première fois, il fait preuve d'une sensibilité pénétrante, en lui demandant si sa progression professionnelle a été plus dure du fait d'être une femme, sans condescendance. Par la suite, c'est qui lui impose sa présence dans le club masculin à l'ancienne, lui reconnaissant le statut de collègue à part entière. Finalement, Jimmy Regent incarne les valeurs du passé, mais sans pouvoir être qualifié de relique. Il est effectivement compétant, efficace comme l'exige son métier, face à des individus prêts à exécuter froidement des civils sans arrière-pensée. Au fil des échanges entre lui et Nancy McEwan, il est amené à donner son avis sur le gouvernement, sur la formule toute fait qui veut qu'en Angleterre la démocratie s'exprime au travers des décisions du Parlement qui oeuvre au progrès social. Alors qu'il pourrait s'agir d'une déclaration cynique et toute faite, l'échange prend une autre tournure. McEwan exprime sa crainte que la démocratie repose sur une couche de glace de plus en plus fine prête à craquer. Regent cite Winston Churchill : la démocratie est la pire forme de gouvernement, à l'exception de toutes les autres formes qui ont été expérimentées de temps en temps. le lecteur comprend que Jimmy Regent a réfléchi aux conséquences de ses actes, et aussi à l'alternative de ne pas défendre cette démocratie, y compris par des moyens létaux.

Jimmy Regent est en fait un pragmatique, convaincu qu'il participe à défendre la liberté assurée par la démocratie, confiant en lui-même grâce à des années d'expérience. le lecteur peut rapprocher ce point de vue de celui de Regent sur le politiquement correct. À une remarque de McEwan ayant utilisé cette expression, il rétorque qu'il l'abhorre parce que ce n'est pas en ne parlant pas d'une chose (y compris en termes clairs) qu'elle cesse d'exister. le lecteur a l'impression d'entendre Garth Ennis lui-même s'exprimer ainsi, exposer la nécessité d'individus défendant la démocratie contre des ennemis armés bien réels, refusant également un mode d'expression qui peut dégénérer en niant la réalité.

En découvrant ce projet de Garth Ennis, le lecteur vient pour une pochade parodique, et il est servi. le scénariste s'amuse avec cette variation de James Bond. le dessinateur Russ Braun réalise des planches réalistes et descriptives sans être encombrées, avec un art de la moue parlante, parfaitement en phase avec le récit. Sous la caricature légère, le lecteur découvre un regard adulte sur la compétence née de l'expérience, et sur le thème du gouvernement comme outil de démocratie.
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« Jimmy's Bastards T.1 et 2 » de Garth Ennis et Russ Braun chez @Snorgleux_ed

Synopsis :

"Jimmy Regent a tout pour lui ! En plus d'être l'espion numéro un d'Angleterre, il vit des aventures top-secrètes formidables, possède un permis de tuer à volonté et toutes les jolies filles tombent à ses pieds ! Il n'y a bien que sa nouvelle partenaire qui ne soit pas autant impressionnée que les autres femmes. le problème, c'est qu'il existe un prix à payer pour ces nombreuses conquêtes "romantiques" et Jimmy va l'apprendre de la pire des manières..."

Scénario : Garth Ennis ;
Dessins : Russ Braun ;
Editeur : Snorgleux Comics ;
Prix : 16.50 €/tome.

Je ferais une pierre deux coups en vous présentant, aujourd'hui, le tome 1 et le tome 2 de "Jimmy's Bastards" chez @Snorgleux_ed, dans une seule et même chronique. le tome 2 n'étant pas encore sortie, c'est en avant-première que je vous en parle. Passons donc aux choses sérieuses.

Dans le tome 1, nous faisons la connaissance de notre héros, Jimmy Regent, super espion de sa majesté, tombeur de femmes et exterminateur de toutes les menaces qu'il rencontre sur sa route. Un James Bond à part, car il rentabilise son permis de tuer, beaucoup plus que l'original de Ian Fleming et avec infiniment plus d'humour décapent. En effet, il a des méthodes quelques expéditives en matière de diplomatie, il a un charme fou auprès de ces demoiselles et il en joue, beaucoup même, et il a une répartie à toute épreuve, qu'il lui permet de se sortir des pires situations. Mais il a également très doué dans son travail, ce qui fait de lui le top of the top des SpyMen. Suite à une énième coucherie avec une de ses partenaires, son boss lui présente sa nouvelle coéquipière, qui à l'air d'être hermétique au charme so British de notre Jimmy. Ce qui va interloquer notre cher conquistador de ces dames. Nous découvrons également, que ses pires ennemies fomentent un complot dans le but de l'exterminer de la pire des façon, mais également, que ces petits galopins ont répandu une sorte de virus, faisant changer de sexe à tout le monde : les femmes deviennent des hommes et les hommes deviennent des femmes. Pour le plus grand malheur de certain, mais également pour le plus grand bonheur d'autre. C'est ce qui va mettre du piment à cette histoire et c'est également un moment plus que cocasse.

Qu'est-ce que j'en pense de ce tome 1 :

J'ai vraiment beaucoup aimé découvrir l'univers, les personnages et l'ambiance de ce comics. C'est drôle, fun, violent, saignant et ça tire dans tous les sens (oui, oui dans tous les sens). Jimmy Regent personnalise à la perfection l'homme à femmes, sans peur et sans remords, qui passe d'une aventure à l'autre, comme on change de chemise, mais également, le super espion qui croit ne devoir rendre des comptes à personne et qui pense être dans son bon droit, lorsqu'il dézingue tous les méchants. Sa nouvelle coéquipière, Nancy McEwan, est également un personnage important, qui n'a pas froid aux yeux, possède une patience d'ange envers son coéquipier et c'est une super combattante. Elle va aider notre ami à lutter contre cette menace avec une efficacité à toute épreuve. Ce qui fait également le succès de ce comics est l'information plus qu'importante que le lecteur découvrira à la fin de ce tome 1, qui va changer pas mal de chose pour notre héros et pour la suite de l'histoire, mais je ne vous en dis pas plus. Je vous invite donc chaudement à découvrir cette série.

Note Tome 1 : 19/20.

Jimmy's Bastards T.2 (sortie prévue le 15.03.2019).

Scénario : Garth Ennis ;
Dessins : Russ Braun ;
Éditeur : Snorgleux Comics ;
Prix : 16.50 €/tome.

Le tome 2 sortira le 15.03.2019, mais grâce à la gentillesse de @Snorgleux_ed, j'ai pu le lire en avant-première. Eh quelle chance j'ai eu, car dans le tome 2, nous découvrons notre héros dans une fâcheuse posture, suite aux révélations du tome 1. Et naturellement, ses ennemies vont en profiter pleinement.

Ce tome 2, va plus se focaliser sur Nancy et sur ce qu'elle va entreprendre pour pallier à l'absence forcée de notre cher Jimmy. Et elle va être percutante, violente et aussi dévastatrice, voir plus, que son coéquipier. Les vilains du tome 1, que nous retrouvons également dans ce tome 2, vont l'apprendre à leur dépend et pour notre plus grand bonheur. Mais la demoiselle va avoir quelques problèmes à gérer et va se retrouver dans une position difficile où elle aura malheureusement besoin de Jimmy. Notre héros réussira à sortir de sa catatonie et viendra à la rescousse de Nancy, mais pas avec le même aplomb ou le même style que nous avons pu lui connaître. Tout ça, va se faire dans le plus grand feu d'artifice d'hémoglobine et de mort, pour notre plus grand plaisir, si je puis dire. D'autant plus qu'ils sont toujours à la recherche de l'antidote du "Gender Fluide".

Qu'est-ce que j'en pense de ce tome 2 ? :

C'est un tome 2 qui complète parfaitement bien le tome 1 et continue donc avec brio ce que l'on a pu découvrir dans le premier tome. Je vais essayer de ne pas faire de spoil, mais ça risque d'être difficile, donc veuillez m'excuser au préalable si cela arrive. Nous retrouvons toujours ce qui a fait le succès du tome 1, un humour décapent, des héros charismatiques, des combats violents et sanglants et une fin qui m'a fait bien rire et bien tripée, mais je ne vous en dis pas plus. Les dessins sont de toute beauté et mettent parfaitement en avant le scénario imaginé par notre cher Garth Ennis. La colorisation est également parfaite, car elle met bien en lumière les différents bains de sang (peut-être un peu trop), mais également les divers sentiments qu'éprouvent nos héros, mais également nos différents vilains rencontrés. C'est donc une franche réussite que ce tome 2 et j'ai donc hâte d'avoir la suite. Mais bon, il va falloir être patient. Je vous confirme donc que cette série est géniale et qu'elle est à découvrir sans plus tarder.

Note tome 2 : 19/20.

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Je crois que je n'avais jamais rien lu de tel que cette parodie à l'acide de notre agent spécial favori. Comme je l'ai lu sur un autre site, celui que l'on pourrait ici appeler non pas 007 mais 069 est le protagoniste d'un récit absurde et grotesque qui égratigne gaiement la société actuelle. Enfin, "égratigne", qui l'attaque plutôt avec un tractopelle !
Si Jimmy semble venir d'une autre époque (lui-même s'en amuse), le reste de cette oeuvre est bien ancrée dans notre société des temps modernes, de la sexualisation à gogo (on sent qu'Ennis s'est fait plaisir), des technologies, des migrants... Bref, tout y passe ou presque sous couvert d'une intrigue finalement plus originale qu'on aurait pu le penser.
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L'auteur s'attaque au mythe de l'agent secret britannique James Bond pour mieux le démonter et s'amuser jusqu'à l'absurde. Il est vrai que je l'aime pas trop ce type de bd parodique.

Pour autant, je reconnais que celle-ci possède un beau dessin et de belles couleurs. La mise en page est parfaite pour la compréhension du récit qui va partir dans tous les sens. C'est assez cinématographique dans la conception. Bref, la forme est très satisfaisante.

Certes, il y aura quelques points de repère par rapport à l'original mais c'est pour mieux se moquer. Au final, les fans de Garth Ennis devraient trouver leur compte mais pas tout le monde.
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critiques presse (2)
BDGest
12 juin 2018
La brutalité de certaines cases pourra légitimement heurter les plus jeunes et ira éventuellement jusqu'à scandaliser les plus chastes. Quant à ceux qui ne s'inscrivent pas dans ces catégories, ils découvriront à n'en pas douter une oeuvre qui sort des sentiers battus pour y prendre beaucoup plaisir.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
28 mai 2018
Sans être un album exceptionnel, Jimmy's Bastard nous propose une lecture très rafraîchissante qui donne envie de voir la suite !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Un homme qui possède du Dom Pérignon cuvée 53 n'est pas complètement mauvais
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