Comme je le pressentais, ce tome est terriblement sombre mais pas seulement à cause de la perte qu'ils viennent de vivre mais aussi parce qu'on commence à s'intéresser de plus près à la malédiction. Les intrigues deux mondes s'entremêlent avec Sheeva au centre et le drame n'est jamais bien loin. L'ambiance est lourde et pesante, dégageant une poésie un peu macabre, à l'image de toute la métaphore sur la mort au début du tome. C'est beau mais lourd de sens. On nous parle de la vie, de la transmission à la génération suivante, mais aussi de la fin de vie et de la mort, puis de l'incompréhension et de la colère que ça engendre. C'est fort et douloureux, et le dessin minimaliste de l'auteur s'y prête bien.
L'histoire continue donc sur la voie du drame même si on n'oublie pas de nous donner quelque petits moments de répit pour pouvoir souffler un peu. La petite vie de Sheeva n'est pas non plus fait que de drame et elle sait trouver du plaisir des les petites choses et les petits instants de la vie. Sa relation avec
Le Professeur s'approfondit après qu'ils se soient ouvert l'un à l'autre. Ce dernier a compris qu'il pouvait compter sur elle pour résoudre ses problèmes.
Et des problèmes, il y en a cette fois encore. Des soldat du Royaume vont venir leur chercher des noises, persuadés que Sheeva est la clé de la malédiction. C'est l'occasion d'en apprendre plus sur les croyances autour de celle-ci aussi bien du côté du Royaume de l'intérieur que des Maudits eux-même. Cela donne un fil rouge pour la suite de l'histoire et nous intrigue vraiment sur le rôle de Sheeva mais aussi sur la place de Prof qui semble ne pas ressembler aux autres de son espèce. Ce tome est donc riche et complet, avec plus de rythme et d'action que les précédents. Ça fait du bien.
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