Je ne vais pas détailler toutes les nouvelles, car ce serait trop long.
D'abord, mon horizon d'attente n'a pas été satisfait. En effet, j'ai lu ce livre en m'attendant à autre chose. Ma bibliothèque l'avait, par erreur, classé à "Romans", et la quatrième de couverture propose un extrait de la première nouvelle, la seule qui soit amusante. Donc, au début, j'ai pensé que c'était un roman humoristique.
Après une petite déception, je me suis tout de même intéressée à ces nouvelles.
Certaines d'entre elles sont plus fortes que d'autres, à mon avis. La première fait partie de celles-là. D'abord, parce que c'est la seule qui fait rire. Bien sûr, on se moque de la pauvre gaffeuse. Mais ensuite, on commence à entrer dans une situation de mal être, lorsque cette femme nous explique qu'elle est seule, que les amis à qui elle téléphone ne la rappellent pas...
La deuxième nouvelle nous plonge totalement dans un sentiment de malaise. La famille décrite ici ne s'aime pas, ne sait pas communiquer... Au lieu de dire à leurs enfants de faire attention à la fenêtre, les parents mettent des grilles. Et ils sont trop préoccupés par eux-mêmes pour voir que cela déstabilise totalement leur fille aînée. Une chose si simple, la fillette ne peut pas en parler, elle ne serait pas écoutée ou comprise... Cette nouvelle est oppressante, d'autant plus qu'il y a une note d'humour grinçant: quand on dit à la petite fille que quelqu'un est mort sur le coup, elle comprend "sur le cou", et jusqu'à la fin de la nouvelle, cela revient.
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