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EAN : 9782253115229
156 pages
Le Livre de Poche (04/02/2006)
3.04/5   12 notes
Résumé :

" En quelques semaines, parce qu'un abruti m'avait trouvée petite et pas à ma place dans cette tribu de grands chiens racés, j'ai basculé du mauvais côté. je suis devenue cette gosse ridicule qui se tortille pour cacher son malaise. Ce qui a changé, c'est qu'aujourd'hui ça ne me dérange plus. Oui, cette fille un peu grotesque c'est moi et souvent elle me fait bien poiler. Cette lourdaude, qui se vautre en disan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Surprise, je m'attendais à un roman, pas à des nouvelles.
Il y en a onze, onze portraits de femmes.
Une écriture moderne, un vocabulaire parfois cru ; je crois que je les ai toutes aimées.
Bien que pas fan de nouvelles, je ne me suis pas sentie frustrée, chacune étant complète et bien aboutie.
Un bon moment de lecture.
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Les récits présentés dans ce recueil de nouvelles (car oui, il s'agit bien d'un recueil de nouvelles, ce qui n'est pas clair de prime abord), mettent en scène des personnages issus de la vie quotidienne. Des monsieurs et madames tout le monde qui nous invitent à découvrir quelques anecdotes de leur existence.
De la jeune fille mal dans sa peau qui ne plait à personne à l'auteure en panne d'imagination en passant par une journaliste forcée, pour gagner sa vie, de travailler dans un magazine pour adultes, les nouvelles de Leslie Bedos ne m'ont pas toujours convaincu. Tantôt pathétiques, tantôt faussement provoc' ("Ca manque de cul"), tantôt comiques ("Les gens sont ridicules"), on a du mal à s'attacher véritablement à ces personnages qui peinent à prendre vie dans notre imaginaire. Chose pour le moins paradoxale puisqu'il s'agit justement de présenter des personnages ordinaires, que le lecteur est censé connaître tant l'auteur joue parfois sur les stéréotypes (la femme quittée par son mari parce qu'elle se laisse trop aller...).
Certaines nouvelles ne tiennent clairement pas leurs promesses, d'autres en revanche, sont malgré tout parvenues à retenir mon attention. "La gauchère" qui met en scène une jeune femme en voyage d'affaire qui rencontre deux fêtardes ; "La petite ville" qui joue sur la narration à plusieurs voix, ou bien encore "L'amie", véritable lettre destinée à une amie ingrate.
Des récits inégaux donc. Ma critique plutôt négative tient principalement à ceux que j'ai trouvés sans grand intérêt.
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Je ne vais pas détailler toutes les nouvelles, car ce serait trop long.

D'abord, mon horizon d'attente n'a pas été satisfait. En effet, j'ai lu ce livre en m'attendant à autre chose. Ma bibliothèque l'avait, par erreur, classé à "Romans", et la quatrième de couverture propose un extrait de la première nouvelle, la seule qui soit amusante. Donc, au début, j'ai pensé que c'était un roman humoristique.
Après une petite déception, je me suis tout de même intéressée à ces nouvelles.

Certaines d'entre elles sont plus fortes que d'autres, à mon avis. La première fait partie de celles-là. D'abord, parce que c'est la seule qui fait rire. Bien sûr, on se moque de la pauvre gaffeuse. Mais ensuite, on commence à entrer dans une situation de mal être, lorsque cette femme nous explique qu'elle est seule, que les amis à qui elle téléphone ne la rappellent pas...

La deuxième nouvelle nous plonge totalement dans un sentiment de malaise. La famille décrite ici ne s'aime pas, ne sait pas communiquer... Au lieu de dire à leurs enfants de faire attention à la fenêtre, les parents mettent des grilles. Et ils sont trop préoccupés par eux-mêmes pour voir que cela déstabilise totalement leur fille aînée. Une chose si simple, la fillette ne peut pas en parler, elle ne serait pas écoutée ou comprise... Cette nouvelle est oppressante, d'autant plus qu'il y a une note d'humour grinçant: quand on dit à la petite fille que quelqu'un est mort sur le coup, elle comprend "sur le cou", et jusqu'à la fin de la nouvelle, cela revient.
[...]
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Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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"Un petit chef d'oeuvre (...)" Monique Ayoun, Biba.
Ou plutôt en mon simple avis : un petit livre, point.
Mais encore, des nouvelles qui ne m'ont pas fait décocher le moindre sourire, encore moins la dernière d'une fadeur extrême où la narratrice se demande si elle fait bien d'écrire. L'auteure aussi, non ?
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Décrites dans leur quotidien, 11 femmes prennent vie sous la plume de Leslie Bedos. Un quotidien fait de drôlerie (Les gens sont ridicules), de drame (La Petite Ville), de violence domestique (La Grille), de cocasserie (Ca manque de cul), d'amitié toxique (L'Amie), d'amour (Ils s'Aiment, Lucienne et Lucien – ma préférée), d'empêchements et esquives (l'Avance, pour laquelle on se demande quelle est la part de vécu), de manquement (Elle a lâché la barre)…

Oui des recueils de nouvelles on en lit beaucoup. Oui des portraits de femmes au quotidien en roman, auto-fiction, biographies, articles de journaux encore plus. Mais il y a chez Leslie Bedos un angle d'écriture et un choix de mots et de détails qui font qu'après avoir lu « La Gauchère » certaines de ces nouvelles restent et vous accompagnent longtemps. Même si les « héroïnes » ne sont pas forcément proches de la « next girl door » que l'on peut côtoyer tous les jours, elles peuvent s'incarner – prendre vie – dans notre imaginaire et c'est ainsi qu'on les porte en nous. Voilà pourquoi c'est un livre que je relis souvent, que je redécouvre à chaque fois, et que je conseille beaucoup.
Lien : https://top-topic.com/la-gau..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Pourtant je fais des efforts. Depuis que je me suis baladée une matinée entière avec mon pantalon sur l'épaule, en pensant que c'était mon blouson, j'essaye d'être un peu plus vigilante... ça ne dure jamais longtemps.
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