Il existe une filiation évidente entre la sacré de l'Egypte antique et le christianisme.
Freud dans son célèbre essai sur Akhénation instituait ce dernier comme le créateur du monothéisme; depuis d'autres ont argumenté dans cette direction, sous d'autres angles (
C. Jacq; Deroche Noblecourt...) Là
Drewermann, à travers la relecture de l'évangile de Jean établit des connexions sur le plan spirituel, même si son essai ne se résume pas à cette problématique. Ainsi, après la Passion, Marie Magdelaine découvre le tombeau vide de Jésus mais avec deux anges...il s'agit à l'évidence d'Isis et de sa soeur Nephtys placées de chaque côté d'Osiris selon l'iconographie égyptienne. de même "la fuite vers l'Egypte" de Joseph, Marie et Jésus bébé doit se lire sur le plan symbolique et non pas physique (est-il nécessaire de rappeler qu'à cette époque les voyages étaient rares, dangereux...) Jésus est placé sous la protection spirituelle du sacré égyptien.
Passionnant et convaincant