Plutôt qu'un roman, le bonne fortune de Sébastien est une petite chronique de la vie d'un facteur de campagne bouleversée par un héritage inattendu.
Ce n'est pas mal écrit (même si l'usage abusif du patois normand a compliqué ma lecture), mais j'ai trouvé que les personnages manquaient d'épaisseurs et que leurs problèmes se réglaient un peu trop facilement pour que cela reste crédible.
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Très intéressant de connaître la vie d'un facteur en Normandie, 6 ans après la fin de la grande guerre.
C'est simple, sans prétention et on se rend compte que les normes des convenances ont sacrément évoluées en 60 ans, au grand dommage de nos enfants qui n'ont plus ses repères, hélas...
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J'ai trouvé ce roman dans une boîte à livre et je ne regrette pas la lecture !
Un récit de vie d'une autre époque, c'est parfois drôle, les personnages sont attachant.
Un récit simple, qui se laisse lire tranquillement...
Une jolie destinée pour ce facteur de l'après guerre.
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Élevé simplement mais dignement par sa mère, le jeune Sébastien Pastoureau se destine au métier de facteur.
Nommé dans un petit village, il enfourche son vélo pour ses tournées et découvre les histoires de chacun.
S'arrêtant ici et là pour donner son aide ou prêter une oreille attentive, il devient vite l'ange gardien de la communauté.
Un bon roman du terroir. Les personnages sont attachants. Se lit bien et donne le moral...
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À Mme Cafoin, j'apporte le journal bihebdomadaire La Presse cherbourgeoise, qu'elle continue d'appeler de son nom d'avant-guerre : Le Réveil. Tous les mercredis et samedis, je devrai donc venir jusqu'ici. Dans ce coin isolé, où personne ne lui rend visite, elle souffre de grande solitude. Elle parle, questionne pour me retenir le plus longtemps possible.L'important retard accumulé depuis ce matin m'oblige à la quitter précipitamment. Désolée, elle me regarde partir en levant les bras au ciel. J'éprouve un sentiment de lâcheté et me promets de lui accorder plus de temps samedi prochain. On ne m'en avait pas prévenu : le métier de facteur est tout autant une affaire de relations
Ma première journée de facteur
Les jours précédents, j'avais fait le tour de la commune pour repérer les lieux et mieux situer les villages, hameaux et fermes ou maisons isolées.
Par une belle journée de printemps, je prends le départ pour ma première tournée. Fier de mon harnachement tout neuf – veste et casquette de facteur –, je porte en bandoulière le grand sac de cuir contenant le courrier. Équipé d'un porte-bagages à l'avant et à l'arrière, mon vélo transporte paquets et colis. Pour l'hiver, ou les jours de pluie, j'ai fait l'acquisition d'une grande pèlerine qui abrite la totalité de mon précieux fardeau. Ainsi lesté, je pédale allègrement vers ma nouvelle vie. Je serai le messager des bonnes nouvelles. Celui dont on guette l'arrivée pour percevoir l'argent du mandat tant attendu, ou la lettre du petit-fils parti là-bas aux armées. Ou bien encore porteur de la missive de l'amoureux à sa bien-aimée. Celui qui dépanne la personne âgée dans l'impossibilité de se déplacer pour aller à la pharmacie, à la poste ou ailleurs. Désormais, je suis investi d'une mission ; je deviens l'homme indispensable.
À l'entrée du village, premier arrêt. Debout devant la porte de sa petite maison, une femme, la soixantaine allègre, m'accueille d'un :
— Seriez-t-y l'nouveau facteur ?
— À ce qui paraît, oui, c'est moi.
"Un après-midi de
chien"
Extraits du film "un après midi de
chien" de Sidney LUMET av. al PACINO, le
scénario étant basé sur un véritable
fait divers : un hold-up aux USA int. du commissaire LE BRUHEC et de Monsieur SPECTOR sur les hold-up et la criminalité, de H. MARQUE sur le rôle de la
télévision dans ce genre d'événements, et de Madame
MOUCHEL qui fût prise en otage lors du hold-up du Crédit Lyonnais.