On sait à quoi s'attendre.
Geary reprend un commandement de Destroyer au service de Glenlyon et va se retrouver à combattre pour sauver un autre planète. Kotsatka
Si je suis arrivé à la lecture de la genèse de la flotte, c'est après m'être enfilé 16 bouquins de la licence auparavant. Il devient donc difficile d'en dire plus.
Cela étant, ce nouveau spin off peut être lu indépendamment (au contraire des autres). Tome 2 donc, on ne change pas une équipe qui gagne. Campbell sait y faire et ce retour aux origines, combat au sol avec quelques dizaines de soldats, un destroyer contre deux ou trois autres vaisseaux du même tonneau, nous permet de nous rappeler qu'on peut faire aussi bien avec trois bouts de ficelles qu'avec une flotte entière.
Au chapitre des reproches, la sous-partie des aventures sur le cargo est assez brouillonne et a, pour moi, nuit à la fluidité du récit. Mais bon, l'important c'est de savoir que les militaires sont des héros et que les politiques sont des zéros. A force de se la faire seriner par l'auteur on va finir par le croire ou le comprendre ?
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The Genesis fleet-2 : Ascendant
Lu en anglais
Pendant les 3 ans passés depuis le premier tome, les colonies de Genlyon et de Kosatka ont acquis des vaisseaux de guerre, de type destroyer, petits et rapides, deux pour chaque colonie, pour se défendre des attaques des colonies belliqueuses. Et voilà que l'un des destroyers de Genlyon est détruit dans une embuscade. Rob Geary se retrouve porté à la tête de la flotte de Genlyon et, suivant son instinct, il applique le dicton : "La meilleure défense est l'attaque".
Une colonie menacée dans l'espace et sur terre par des forces bien supérieures. Qu'à cela ne tienne, on peut compter sur le commandant Rob Geary et l'officier de marine Mele Darcy, une dure de dure.
Des batailles spatiales, des batailles terrestres, des passagers menacés, des pirates de l'espace, beaucoup d'action dans ce tome. La bataille est un peu trop étirée à mon goût et un épisode de sauvetage est peu crédible.
Globalement, j'ai bien apprécié, mais je préfère ses deux autres séries où on avait des combats spatiaux d'envergure avec des centaines de vaisseaux de tout type. Ici, on est restreint à deux ou trois vaisseaux de combat légers, des destroyers.
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Rob Geary, qui, il y a trois ans a largement contribué à sauver la planète Glenlyon, et qui pour tout remerciement a été écarté de la flotte, semble seul aujourd'hui capable de gérer une flotte qui n'a qu'un vaisseau, « le Sabre », après la perte d'un destroyer, le « Claymore », commandé par un incapable, Hopkins.
C'est un peu juste au moment où les affreux des planètes Scatha, Apulu et Turan semblent bien décidés à s'emparer de Glenlyon en bloquant les routes commerciales et en l'asphyxiant économiquement.
Heureusement, Rob Geary peut compter sur Mele Darcy qui, il y a trois ans, a vaincu les troupes de Scatha au sol. Elle doit commander des fusiliers chargés d'appuyer la flotte.
La planète Glenlyon pourra-t-elle, en cas d'attaque, bénéficier d'une aide de la planète Kosatka ?
Ma critique :
Comme d'habitude avec Jack Campbell, il ne faut guère attendre longtemps pour se retrouver au milieu d'un combat… Un combat ? Non ! Il en faut plus pour Mister Campbell à ce stade. Des combats qui se dérouleront à la fois sur terre, dans une station orbitale et dans l'espace infini.
Campbell a un talent rare pour permettre de visualiser les scènes et nous plonger au coeur de l'action sans temps morts.
Bien qu'on se doute de l'issue, l'histoire, sans être originale dans son traitement, par rapport à « La Flotte perdue » se laisse avaler pratiquement d'une traite.
La plupart des politiciens que l'on retrouve dans l'ouvrage sont à baffer, heureusement, il s'en trouve quelques-uns pour sauver l'honneur !
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Le lieutenant Geary reprend du service après 3 ans de trêve. Avec Mele, il embarque sur le Sabre et s'en vont vers le système de Kosatka en proie à une invasion de Scatha. Sur terre, sur une station orbitale, dans l'espace les luttes pour la liberté font rage, tandis que les gouvernants tentent de trouver des alliés. Suivant les principes de Sun tzu et son art de la guerre, ce roman se bâtit sur la résistance. Un excellent roman d'aventures et de combats. A suivre...
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Quiconque a jamais servi sait que « avec tout le respect que je vous dois » n’est, pour un subalterne, qu’une manière apparemment déférente de dire à un supérieur « vous êtes un parfait crétin ».
Les hommes ne songent qu’à ce que ça promet, au potentiel, et les femmes s’inquiètent de tout ce qui pourrait mal tourner et de tout ce que ça exige.
Nous pouvons échanger de l’espace contre du temps. C’est la version des fusiliers de la Relativité : Temps égale Espace multiplié par Effort.
La proie la plus vulnérable est elle qui croit savoir avec exactitude ce qui va se passer ensuite.
Mais là, sur Kosatka comme au-dessus de la planète, ce seraient encore des piétons qui décideraient de l’issue de la bataille, en luttant face à face, voire au corps à corps. Parce que c’est cela que font tous les soldats, et que c’est pour cela qu’on aura toujours besoin d’eux en dépit se tous les joujoux sophistiqués qu’on inventera pour se faire la guerre.