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Les Contes interdits tome 28 sur 35
EAN : 9782849337295
216 pages
Editions Contre-dires (02/02/2023)
3.61/5   110 notes
Résumé :
Un cadre prometteur dans une boîte de jeu vidéo en quête d’émotions après une rupture brutale. Un patron puissant qui entraîne son employé dans les recoins les plus pervers de l’esprit humain. Une actrice désabusée ne reculant devant rien pour atteindre son objectif. La réalisation d’un jeu vidéo top secret qui tourne au cauchemar. Un bourreau oublié surgissant du passé pour saccager des vies… Dans son oeuvre, Hans Christian Andersen propose la quête de la vraie pri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Pour commencer je tiens à remercier Babelio et Masse Critique pour l'envoi de ce roman. Adorant le gore et les revisites de contes, je m'acharne sur cette série, espérant trouver une revisite qui sera à mon goût. Malheureusement, ce ne fut pas le cas, encore une fois. Pire, cette lecture fut celle que j'ai le moins appréciée jusqu'à présent. Je m'explique.

****

J'ai eu le malheur de ne pas lire le résumé, postulant directement en voyant le livre. J'aurais dû prendre le temps de le faire... ça m'aurait épargné une lecture laborieuse et ça aurait peut-être fait plus plaisir à un autre lecteur... Bref...

Ici nous avons le loisir de suivre nos protagonistes dans une surenchère de scène gore et glauque, sans réel point d'attache. le scénario se résume à décrire qui sera le pire d'entre eux. Ce n'est que violence et scène de sexe glauque à gogo. (On commence directement avec un kidnapping qui se termine par une pénétration dans un globe oculaire!? Vraiment?? )

L'intrigue est tellement faible et mal exploitée qu'on pourrait limite la croire inexistante. A croire que l'auteur désirait juste mettre en place ses idées violentes et glauques en essayant de les placer de façon assez espacée et cohérente pour que ça marche. Sauf que non... le pire? Je cherche encore le lien avec le conte d'origine... Je crois vraiment que l'auteur s'est perdu dans son délire. Je pensais au moins frémir un peu de peur mais non, ce n'était que du dégoût et parfois du rire devant certaines scènes assez absurdes...

Ces points auraient pu passer, si la plume de l'auteur était séduisante mais...non... Je n'ai pas été charmé. Je l'ai trouvé plate, pressante, fade...

Je suis tout de même heureuse de l'avoir lu sous sa forme française, car cette version est moins vulgaire et crispante que la version québécoise. (que j'ai pu lire en parallèle, grâce à une amie qui l'avait en format e-book, ça me permettait d'avancer plus vite ma lecture quand je sortais)

*****

Comme vous pouvez le souligner, il est sans conteste le tome que j'ai le moins aimé de la série pour le moment. (j'en ai lu que 5 pour le moment mais j'en ai encore 4 en attente, j'espère un revirement). Je n'ai pas trouver le point qui liait cette revisite au conte initial, et avoir du gore et de la cruauté juste pour le plaisir, sans réel scénario, non merci.
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Raphaël Roy est un adepte des jeux brutaux, en matière de sexualité. Il n'a jamais vraiment trouvé chaussure à son pied, sa dernière relation s'est terminée en eau de boudin et il stagne dans une boîte de développement de jeux-vidéo, à Québec, en profitant des largesses de son ami et patron Bernie.

Quand Bernie commence à lui transmettre des petites cartes sur lesquelles sont écrites des adresses URL et des codes d'accès, Raphaël se dit que c'est un genre de petit jeu entre eux, s'échanger des vidéos cochonnes, rien de bien méchant. Sauf que les vidéos sont plus que ça : elles sont réelles. Ce qui se passe durant ces quelques minutes filmées à la va-vite est on ne peut plus réel, Raphaël en est convaincu, et relève davantage du snuff-movie que de la pornographie habituelle. Et le pire : ça lui fait un sacré effet !

Bernie a beau lui assurer que tout cela reste entre eux et est 100% fiable, l'hébergeur des vidéos changeant constamment d'adresse et de localisation ainsi que de codes, son employé n'en revient pas. Sa morale le questionne, il se demande si c'est bien normal de ressentir ce qu'il ressent en voyant ces scènes de tortures non simulées. Mais pas le temps de vraiment s'y attarder, voilà qu'un gros mandat leur tombe dessus et qu'ils signent pour plusieurs millions de dollars la création de A à Z d'un jeu-vidéo très spécial et top-secret, un escape-game pornographique commandé par un gros client en Asie.

Très vite, Raphaël cloisonne son esprit et se concentre sur le travail, sur la préparation des équipes et les ébauches du jeu en question. Il va même jusqu'à se faire une vie sur mesure, saine autant que possible, absorbé par sa tâche quotidienne et sourd au désir qui cogne en lui. Mais quand il rencontre Michèle... c'est le coup de foudre. Après plusieurs essais infructueux, voilà enfin une actrice digne de ce nom et qui semble capable de passer par toutes les étapes de la terreur, de la souffrance, à volonté, pour que son personnage modélisé dans le jeu soit le plus parfait en la matière.

C'était à prévoir, le côté prédateur de Raphaël ressurgit soudain et il n'a plus qu'une envie, faire sienne la belle et envoûtante Michèle, découvrir avec elle jusqu'où repousser les limites de l'acceptable, de la décence, voir du crime. Et Michèle, contre toute attente, répond plus que favorablement à cette demande ! Nouant une relation tordue, les deux amants apprennent à se découvrir l'un l'autre, à explorer leurs fantasmes et s'en prennent même à d'autres participants de leurs jeux interdits quand le besoin s'en fait sentir. Michèle est une vraie pro, elle connaît tout le monde dans ce petit milieu et sait parfaitement qui appeler pour faire disparaître ceux qui doivent disparaître. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, pense Raphaël.

Sauf que Michèle dissimule quelques secrets, enfouis très loin sous sa carapace savamment construire durant des années. Des secrets qui remontent à loin, plus de dix ans en arrière, et à la sombre affaire du Bourreau de Portneuf, un tueur en série tristement célèbre pour l'état inhumain dans lequel il laissait ses victimes après en avoir terminé avec elles, et qui n'a plus fait parler de lui depuis bien longtemps.

Ce que Raphaël va découvrir risque bien de changer sa vie à tout jamais, pas forcément en bien, et le marquer au fer rouge d'une passion dévorante et difficile à assouvir. Les secrets de Michèle se révéleront le moment venu, mais quelles en seront les conséquences sur la dynamique de leur couple ? Comment évolueront leurs petits jeux pervers ? Déjà six mois qu'il la fréquente, et il en sait tellement peu sur elle... peut-être aurait-il mieux valu en rester là. Les ténèbres dans lesquelles Raphaël s'apprête à plonger à corps perdu, personne n'en revient jamais.

---

Sur fond de malédiction et de maladie réelle, Josée Marcotte nous entraîne dans les profondeurs des déviances humaines, déviances présentes chez tout à chacun mais que l'on parvient à taire la plupart du temps, avec les bonnes barrières morales et psychologiques. Mais quand ces barrières viennent à céder, c'est un torrent d'images et de pulsions qui jamais ne s'effacent.

Outre le côté psychologique justement dans la chute des personnages de ce nouveau Conte Interdit, il y a aussi et surtout une maladie concrète et bien tangible qui fait trop rarement parler d'elle et qui pourtant fait son lot de victimes innocentes chaque année. Une maladie sur laquelle l'autrice tente de nous alerter à sa façon, à travers le personnage de Michèle, mais cela débouche surtout sur une excuse rêvée pour précipiter la fin du conte d'horreur.

N'en reste pas moins que l'oeuvre est efficace à plus d'un titre, très vivante, trop peut-être à certains passages, comme toujours avec une vocation dérangeante assumée. Les Contes Interdits demeure une série que l'on dévore comme un plaisir coupable, sans vraiment oser l'admettre, et si l'on a la décence de ne pas se délecter des souffrances ainsi exposées et mises en lumière, on se laisse néanmoins distraire par le fil du récit et la dernière page arrive toujours beaucoup, beaucoup trop vite.

Dîtes-vous bien que comme à chaque fois je tâche d'édulcorer au maximum les faits dans mon résumé, et que mon habituelle invitation à vous faire votre propre avis vaut toujours, avec de solides avertissements toutefois en ce qui concerne cette saga littéraire aussi décriée qu'appréciée par les fans des deux sexes. Les moins de dix-huit ans sont donc fortement priés de ne pas jeter un oeil sur cette histoire, merci bien. Les autres, faites en votre âme et conscience, pourvu que vous puissiez remonter la pente ensuite.
Lien : https://radiophogeek.blogspo..
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La Princesse au petit pois de Josée Marcotte, livre lu dans le cadre de l'opération Masse critique mauvais genres 2023 organisée par Babelio.
Merci aux Editions Contre dires pour cette opportunité.

Ce livre fait partie de la collection canadienne « Les contes interdits « qui compte déjà plus de trente titres. le concept est original revisiter les contes de notre enfance en version pour adultes très sombre. Chaque livre est en petit format environ deux cents pages et les couvertures sont toujours très soignées.
Je l'ai sélectionné sans même lire le descriptif car j'ai déjà eu un petit aperçu de cette collection en lisant celui sur La Belle et La Bête et j'ai apprécié cette démarche.

J'ai donc reçu La Princesse au petit pois, c'est loin d'être un des contes les plus connus d'ailleurs je ne m'en souvenais pas, mais pourquoi pas. le conte original d'Andersen est très court il tient sur deux pages c'est pour dire ! le résumé est rapide: c'est juste une femme qui a été jugée digne de devenir princesse car la simple présence d'un petit pois dissimulé à son insu sous plusieurs matelas l'a importuné. Etre aussi douillette et délicate quelle qualité !

Là dans ce livre faut oublier tout ça on part à l'opposé voir à l'extrême.
Rien de ce qui se passe sur ces matelas n'est douillet ou délicat .
On n'est loin très très loin du sexe vanille.
Je peux pas dire que je n'étais pas prévenue je connaissais le principe de la collection et c'est bien marqué pour public averti sur la couverture mais quand même...
Désolée,mais pour celui là je crois que je suis passée à coté. J'ai trouvé que ça allait trop loin: violences inouies, meurtres, tortures, snuff movies à en devenir degueu par moments. j'ai grimacé à plusieurs reprises en particulier dans les premiers chapitres.

Je me suis quand même accrochée et j'ai trouvé un second souffle avec l'arrivée du personnage de Michele, je l'ai trouvée intéressante et intrigante et davantage avec sa révélation à la fin. On n'y voit d'ailleurs un petit clin d'oeil au conte avec ses tenues au motif petits pois.

Je ne regrette pas ma lecture pour autant et Ca ne veut pas dire que je ne lirai pas d'autres titres de la collection simplement que celui là ne figurera pas dans mon top 3 Bonne lecture !
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Je remercie Babelio pour l'envoi de ce livre. Je n'ai jamais lu de conte interdit. J'inaugure donc ici ma lecture et ma première critique pour ce livre.
Mon constat est sans appel : bof.
Ce que l'on retient de cet ouvrage, c'est la pornographie et du gore. Cela dit, n'est pas Sade qui veut. Sade savait donner une psychologie à ses personnages, rendant la perversion claire et proposant une vision du libertinage comme une philosophie de vie. Ici, nulle question de réflexion sur la société, nulle perversion psychologique, non. On vous plaque des scènes pseudo gores qui n'ont qu'un lien cousu de fils blancs entre elles.
Vous avez une association de déviances qui s'enchaînent, se fondent en un magma absurde. C'est de la pure surenchère de scènes glauques et improbables (pénétrer un oeil, vous y croyez vous ?).
Il n'y a pas d'intrigue. On a l'impression d'un snuff movie en version littéraire.
L'auteur a souhaité y déverser les fantasmes les plus déments pour vendre à des lecteurs en manque de sensation.
Passe encore l'écriture peu recherchée, mais un livre a besoin d'une intrigue cohérente. Cela ne fait pas peur, au pire, certains mots peuvent apporter du dégoût. le tout fut une franche rigolade tellement c'était absurde. Pour le rire apporté je donne deux points, je suis bonne "princesse".

En outre, le lien avec le conte initial est absolument hors propos. Ah si, on y découvre la garde-robe à pois de Michèle... mouais.

Enfin, je m'interroge sur la notion de conte. Pour qu'il y ait un conte, il faut une intrigue, des personnages assez manichéens et surtout.... des critiques et des réflexions. Lesquelles en tirons-nous : il faut se méfier des filles à pois ? Ne pas parler avec un inconnu ? Faire attention à son oeil si on ne veut pas qu'il soit violé ?
Aucune réflexion, aucune leçon. D'ailleurs, c'est presque un cours de sado-masochisme horrifique en substance et un cours de massacre d'êtres humains .
Loin de moi l'idée d'être moralisatrice mais quel est le message premier ? Livre problématique...

A ne pas mettre entre les mains de n'importe qui : les bras pourraient vous en tomber.
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La princesse au petit pois 🐙

Pour ce livre , changement de formule, pas de résumé , pas d'avis juste après. Pourquoi ?
Car ça été tellement un gros coup de coeur pour moi que je n'arrive pas à me cadrer pour écrire ma chronique, je suis trop excité !!!
Tout le monde connait la princesse au petit pois de Anderson, cette princesse à la peau si fine qui peut ressentir un petit pois malgré les matelas et édredons sous elle .

Ici on est en loin de la gentille princesse, loin du prince charmant et de tout ce qui va avec …
Michèle , Marie, Raphaël et les autres vont vous faire pâlir par leur cruauté … Mais c'est le but du conte interdit !!! vous devez avoir peur, vous devez être choqué, c'est de l'horreur et c'est ce qu'on aime avec ce genre de livre , en restant toujours dans l'optique que c'est de l'imaginaire et pas réel .
J'ai 23 contes interdits dans ma bibliothèque et dès la deuxième page, il est monté directement sur la première place du podium. Un véritable coup de coeur , on est dedans dès le début .

C'est la première fois que @joseemarcotte écrit un conte interdit , et franchement elle peut recommencer quand elle veut .

En écrivant ces quelques lignes , je viens de faire le lien entres plusieurs personnages, le petit flash d'après coup, et ça confirme que ce livre est vraiment bien écrit, il y a une vrai histoire au final .

Je ne peux que vous le conseiller mais comme je l'ai dit la dernière fois, âmes sensibles s'abstenir et encore plus avec celui-là.

Venez me racontez ce que vous en avez pensé 🥰
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Alors, ils reconnurent que c'était une vrai princesse puisque, à travers les vingt matelas et les vingt édredons en plume d'eider, elle avait senti le petit pois. Une peau aussi sensible ne pouvait être que celle d'une authentique princesse - Hans Christian ANDERSEN
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Quel seuil de douleur faut-il franchir pour atteindre le divin ?
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