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EAN : 9782203047938
104 pages
Casterman (12/06/2013)
3.33/5   18 notes
Résumé :
À Boston en ce printemps 1974, peu de choses semblent distinguer Marian Tansey, employée d’une boutique de brocante, des autres jeunes femmes de sa génération. Une certaine réserve, peut-être, et une solitude finalement surprenante chez une trentenaire aussi séduisante. Mais dans le secret de la chambre qu’elle loue chez Ruth, la femme qui l’a recueillie, Marian lève le voile: ses souvenirs les plus anciens ne remontent pas au-delà de deux ans, sa mémoire est comme ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Boston, mars 1974. Au Car's Paradise, Marian Tansey veut s'acheter une belle Ford Mustang. Malheureusement, n'ayant aucun justificatif d'identité, le patron de la concession refuse de la lui vendre étant donné qu'elle ne peut la payer comptant. Alors qu'elle s'en allait, l'un des vendeurs, qui a flashé sur elle, Nick Lang, engage la conversation et lui dit qu'il cherche un logement. La jeune femme lui apprend qu'une chambre au-dessus de la brocante tenue par Mme Haviland, dans laquelle elle travaille, est disponible. Cette dernière propose également d'aider Marian en lui prêtant l'argent nécessaire pour la voiture. Très contente de son achat, elle bichonne sa nouvelle acquisition mais, le lendemain, elle le retrouve mal garée, l'antenne déployée et des mégots dans le cendrier. Quelqu'un a utilisé sa voiture pendant la nuit! Serait-ce ce nouveau locataire, Nick, à qui elle confie ses déboires? Ou bien Bill, le fils de Mme Haviland?

Adapté du roman d'Helen McCloy écrit en 1974, cet album nous entraine dans les rues de Boston où l'ambiance devient de plus en plus malsaine et étrange. Qui peut bien utiliser la voiture de Marian pendant la nuit? Dans quel but? Et elle, que cache-t-elle? Que s'est-il passé pour qu'elle perde ainsi la mémoire? Autant de questions que l'on se pose et autant de secrets levés. Que ce soit Marian ou bien ses voisins, Nick et Bill, chacun semble cacher quelque chose. le suspense va crescendo même s'il manque parfois un peu de rythme. le dessin de Thouard est en parfaite concordance avec ce polar: un trait vif et enlevé, des couleurs prononcées et une mise en page dynamique.

La somnambule, une rencontre inattendue et intrigante...
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Qui est donc Marian Tansey ? Jeune femme, la trentaine, sans histoire... Mais que savons-nous vraiment d'elle ? Rien, sinon qu'elle n'a aucune pièce d'identité à fournir pour l'achat de sa voiture, qu'elle travaille dans une brocante et vit dans un immeuble où se croisent toutes sortes d'autres âmes égarées chacune à sa façon. C'est lorsqu'elle constate que sa voiture a été déplacée dans le garage, des mégots dans le cendrier, qu'elle commence à se poser des questions. Qui la lui emprunte ? Et pourquoi a-t-elle si souvent des cauchemars ? A qui, sinon à Ruth, qui l'a recueillie, peut-elle avouer qu'elle ne se souvient plus de son passé? de quoi doit-elle avoir peur ? Des autres, ou d'elle-même ?
Adapté d'un excellent polar de Helen McCloy, décédée en 1994, cette BD sait surfer sur la vague du suspense. L'ambiance sombre est bien rendue par le coup de crayon assez violent, la dominante de noir sur laquelle les couleurs tranchent. J'ai eu l'impression d'ouvrir une bonne vieille BD de polar, mais j'ai aussi apprécié la volonté de dynamiser le récit par les visions cauchemardesques de l'héroïne. Les traits auraient pu gagner en réalisme parfois, pour rendre un peu mieux la psychologie des personnages.
L'ensemble est plaisant et rapide à lire. Bilan: une intrigue efficace, bien servie par le dessin.
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Boston, 1974. Marian Tansey achète une voiture d'occasion avec l'aide financière de sa logeuse car elle ne peut obtenir de crédit, n'ayant pas les documents officiels nécessaires. Il faut dire que Marian a perdu la mémoire depuis deux ans et n'a donc plus de passé. Dick, le vendeur qui s'occupe de la vente est attiré par Marian et discute avec elle. Il cherche une chambre où loger et Marian lui signale qu'il y en a une disponible dans son immeuble. Il s'y installe, devient l'ami de Marian et découvre que celle-ci est en proie à des cauchemars. Qui plus est, certains matins, Marian s'aperçoit que quelqu'un a utilisé sa voiture pourtant enfermée dans le garage de l'immeuble …
C'est principalement le gaphisme et les couleurs utilisées qui m'ont poussée vers cet album mais je sais qu'en général, on est rarement déçu avec cette collection qui adapte des romans policiers en bandes dessinées. Il s'agit là d'un roman d'Helen McCloy, dont je n'avais jamais entendu parler alors qu'elle a écrit un bon nombre de livres. L'histoire est très psychologique, s'axant sur l'amnésie de Marian et sur des évènements étranges ayant lieu autour d'elle. Les personnages sont un peu bizarres et inquiétants et l'ensemble baigne dans une atmosphère lourde et menaçante. le graphisme opte donc pour des couleurs sombres et des traits anguleux, les seules touches claires étant réservées pour des moments où le danger semble loin mais on se croit vraiment dans les années 1970, avec la mode, la déco et les coupes de cheveux donnant le ton. le tout reste de facture très classique (le roman date de 1974) et j'ai deviné certaines choses (dommage que le titre soit si révelateur) mais pas toutes donc la surprise est au rendez-vous. Même si j'ai passé un très bon moment de lecture, je ne suis pas sûre que cela me pousse à lire des romans de cette auteure mais par contre, je vais surveiller les autres parutions du dessinateur car j'ai beaucoup aimé son style.
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La somnambule est un roman noir de Helen McCloy ( disponible aux éditons Rivages ) adapté en BD par Stéphane Michaka pour le scénario et le texte, par Jean-Louis Thouard pour la mise en images et couleurs.

Boston, années 70. le récit est celui de Marian Tansey, jeune femme amnésique. Elle n'a aucune mémoire de sa vie au-delà de deux ans lorsqu'elle est arrivée dans cette ville, accueillie par la propriétaire d'une boutique de brocante associative pour laquelle elle travaille maintenant. Toutefois, des visions l'assaillent. Puis des questions l'assaillent – sur elle-même, sur son entourage qui se peuple de nouveaux arrivants aux étages aux dessus de la brocante où elle vit – lorsqu'elle se rend compte que la voiture qu'elle vient de s'offrir est » empruntée » la nuit. Comme le suggère ce titre, c'est bien elle qui se dédouble, changeant de personnalité. Où veut la conduire son inconscient ? Quels souvenirs occulte sa conscience alors qu'une menace pèse ?

On plonge dans cette BD d'une centaine de pages, peut-être pas tant pour l'intrigue dont le premier voile est levé par le titre en français que pour l'atmosphère, les atmosphères, parfaitement rendues par les mots et les illustrations. L'angoisse est palpable sur les pages, elle y retient le lecteur, certainement plus que le suspense puisque le récit répond classiquement à son genre. Si j'avais lu le roman, j'aurais passé un bon moment de lecture, je l'aurais certainement dévoré même mais je doute qu'il m'aurait marquée. La BD permet de s'attarder. de lire et de relire au-delà de ce récit.

Je me suis particulièrement attachée à cette personnalité » d'après « de Marian influencée dans ses attitudes et ses émotions par un passé qu'elle ne maîtrise pas qui rend parfois difficiles ses relations avec les autres. Et j'ai particulièrement aimé cette ambiance seventies, peu développée il est vrai quant à son rôle dans l'intrigue, mais bien mise en valeur par l'illustration.

Cette illustration du récit est une réussite. Elle paraît brutale, le trait et les coloris agressifs au premier abord. Pourtant, ce choix des couleurs à la fois vives et d'ombres, de demi-teinte aux lumières rougeoyantes, et ce crayon dur, appuyé, qui semble parfois grimer les visages frappent là où se ressentent le malaise, la tension, le trouble, tandis que les variétés de perspectives soutiennent le rythme. du noir, du vrai.
Lien : http://www.lire-et-merveille..
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Mariane Tansey, est un belle jeune femme âgée d'une trentaine d'année, vendeuse dans un boutique d'antiquités a depuis quelques mois des problèmes de mémoires. Elle rencontre un jour Dick, travaillant dans l'automobile. Celui-ci lui acheter un superbe voiture. Mais elle se rend compte que quelqu'un se sert de sa voiture durant la nuit. Tous les personnages s'inquiètent jusqu'au jour où sa collègue se fait tuer dans la rue.

Je trouve ce livre passionnant dans toutes les aventure de cette jeune femme qui ne se rappelle pas de ce qu'elle fait.
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critiques presse (5)
BoDoi
26 août 2013
Adapté d’un polar de l’Américaine Helen McCloy, La Somnambule ne suit pas les contours d’une intrigue particulièrement originale. Mais on se laisse tout de même prendre dans ses filets.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BullesEtOnomatopees
03 juillet 2013
L'âme humaine renferme bien des mystères et les domaines des rêves et des souvenirs sont propices aux récit tortueux. La somnambule ne s'en sort pas mal, sans révolutionner le genre mais laissant sur une agréable impression.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
ActuaBD
01 juillet 2013
Une femme mystérieuse, un ange gardien intriguant, une voiture qui sort seule la nuit... Un bon polar qui ne manque d’aucun ingrédient, permettant de découvrir l’écrivain Helen McCloy, disparue en 1994.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Auracan
13 juin 2013
l=Le scénario de Stéphane Michaka distille une angoisse croissante, et son association à la palette de Jean-Louis Thouard réussit le petit exploit de nous faire voir, ressentir et douter comme Marian.
Lire la critique sur le site : Auracan
Sceneario
29 mai 2013
Dans ce polar, adaptation du roman de Helen McCloy "The Sleepwalker" publié en 74, nous sommes entrainés dans une histoire qui mêle assez adroitement une ambiance noire, inquiétante avec une vraie tension psychologique.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le soleil n'est que l'étoile du matin.
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Cette nuit-là fut troublée par mon cauchemar habituel... La sensation d'être en apesanteur. Une chute vertigineuse. Une porte rouge. Puis le noir et enfin le sommeil et l'oubli.
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