Je pense qu'il est préférable, avant de découvrir cette nouvelle série qui se passe à Paris, d'avoir lu les premiers tomes de l'école des chats, pas forcément ceux qui se passent à Angkor, mais le tout premier cycle, de manière à savoir l'importance des personnages de
Machen et de Mandragore. Peut-être de jeunes lecteurs pourront apprécier cette lecture sans cela. Pour moi, cela crée tout de même un manque.
Nous sommes à Paris, donc, Mina et Lucas ont inscrit leur chat respectif à un concours de beauté. Si, pour Têté, bleu de russe, cette inscription coule de source, pour Volontaire, chat à poils courts français, cela ne paraît pas si évident - ni pour lui, ni pour Lucas, d'ailleurs. Contrairement à ce que j'ai pu penser, ce ne sera pas le coeur de l'intrigue, non. Nous avons la recherche d'un jardin secret, situé au plein coeur du bois de Boulogne, lequel est entouré de légendes (et assez bien documenté du point de vue historique, avec l'apparition de la reine Margot). Nous avons aussi les complications de santé de la grand-mère de Mina, qui font craindre pour sa vie. Et bien sûr, le plus important peut-être, le coeur de l'intrigue : le conflit entre les chats de cristal et leurs adversaires. Nous avons beau être à Paris, la cruauté d'Apollon ( et je sais que certains associent ce mot spontanément aux chats) fait ses preuves au cours des cent vingt-quatre pages de ce premier tome. Je m demande simplement pourquoi les humains ne se posent pas plus de questions, même si des phénomènes magiques entrent en ligne de compte, les combats à mort ressemblant alors à de simples jeux.
Est-ce parce que nous sommes à Paris ? Les alliés qui apparaissent sont haut en couleur. Et si ce premier tome peut laisser un peu sur sa faim, j'ai tout de même envie de découvrir le second, qui paraîtra en septembre 2016.