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EAN : 9782246804611
304 pages
Grasset (26/08/2015)
2.9/5   47 notes
Résumé :
Frère cadet de Georges Simenon, Christian fut élevé à ses côtés par une mère bigote qui le chérissait et traitait son aîné d'incapable.
Proie idéale pour le rexisme, parti d'extrême-droite fondé en Belgique par Léon Degrelle, braillard intarissable, Christian s'égara dans la collaboration et participa activement à une effroyable tuerie.
De son côté, Georges menait la vie de château en Vendée. Livres à succès, femmes et films. Comment se défaire de ce f... >Voir plus
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Belgique 1937.
Subjugué par le discours d'un prophète fasciste, le jeune Christian Simenon sort du meeting en ayant trouvé sa voie. le vociférant Léon Degrelle, chef du parti Rex, lui a tapé dans l'oeil. C'est dit, il en sera: pour le patriotisme et la gloire du peuple belge, pour la très Sainte Église, pour barrer la route aux bolcheviks...
Christian adhère et devient un salaud ordinaire.

Christian, jeune frère de Georges nait dans une famille très catholique. C'est un petit garçon sans envergure, protégé/préféré d'une mère bigote. le grand Simenon va fuir la vie familiale provinciale et courir après la renommée. le "petit " restera sur place pour la vie étriquée d'un homme banal, qui devient collabo pour acquérir un semblant d'envergure.

Voici une biographie romancée qui redessine une époque, et met en lumière une fratrie insolite: un aîné, écrivain reconnu, qui vit la période de guerre sans contrainte dans ses villégiatures campagnardes françaises, et un puîné entraîné dans des choix qui se concluront par une condamnation à mort par contumace.
Si rien n'est à retenir de la vie honteuse de Christian, il est étonnant de lire le portrait guère flatteur de Georges, écrivant des papiers de jeunesse dans la presse d'extrême droite, aux accents d'antisémitisme, et se satisfaisant d'une belle indifférence pour les drames de l'occupation.
Et que penser du mutisme de Georges face au parcours de Christian: tolérance, sympathie, honteuse négligence?

En dépit d'un sujet insolite, je suis assez déçue de cette lecture. L'accroche par le frère Simenon est assez indigente et le livre se résume souvent (dans sa première partie) à une tribune caustique et décalée de la mouvance fasciste de l'époque et de son mini Führer, Léon Degrelle. Quant à s'interroger sur la véracité des faits et du parti pris de l'auteur, on en revient toujours aux mêmes questions sur les biographies romancées: vrai ou pas vrai?

Dommage également que la narration soit alourdie par un exercice stylistique d'écriture lyrique qui m'est apparue pénible. La prose est déroutante, gouailleuse, foisonnante, caustique, redondante ( grand saut au dessus de certains paragraphes), elle déferle de pages en pages et noie littéralement le plaisir de lecture. Quelques belles formules font surface mais en général, l'excès tue l'effet.

En conclusion, une histoire belge sans humour.
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Georges Simenon avait un frère, Christian, dont il n'a jamais fait mention dans ses écrits les plus autobiographiques. Rayé de sa vie, jeté aux oubliettes de l'histoire, encombrant et honteux personnage qui a disparu anonymement en Indochine, un jour de 1947. L'autre Simenon lève le voile. Pas seulement sur la personnalité de Christian : fonctionnaire rexiste et criminel de guerre mais aussi sur l'attitude de Georges qui mena une vie de pacha pendant la guerre. Sans aller jusqu'à l'accuser de collaboration, le fait est qu'il fut un profiteur des largesses allemandes grâce à un contrat juteux signé avec la firme cinématographique Continental. Patrick Roegiers a écrit un roman : entendez par là que la biographie du frère est pour la plus grande partie exacte avec quelques latitudes prises par l'auteur. le livre est la chronique d'une époque abominable : de l'immédiat avant guerre à 1945 sur les terres wallonnes. le début du roman est un tour de force : la description apocalyptique et virevoltante d'un meeting du sinistre Léon Degrelle, chef du parti rexiste, chien fidèle du régime nazi. Roegiers plante le décor avec la violence d'un ouragan dans un style rageur et excessif qui cloue le lecteur à son siège. Oserait-on le terme de célinien ? La suite est moins orageuse mais à peine : Patrick Roegiers manie l'hyperbole et l'humour noir avec une dextérité terrible. Pour dire l'horreur, il la transpose en un opéra baroque et grandiloquent, jouant avec les mots comme avec des lames de couteau. Quant à Christian, son portrait est pathétique : faible, influençable, se détestant lui-même, homme sans talent ni but dans la vie, la vue bouchée par l'ombre grandissante de son frère. Georges, justement, Roegiers le malmène également, évoquant son train de vie, sa lubricité et son égocentrisme sous une ironie mordante. C'est aussi un autre Simenon qui l'on ne découvre certes pas mais dont on préférait passer sous silence les faiblesses humaines au profit de son génie littéraire. Qui restera, bien entendu, quels que soient certains traits peu plaisants de sa personnalité mais quel écrivain renommé pourrait passer pour un parangon de vertu ?
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Le titre de ce roman peut se comprendre de deux manières. L’autre Simenon, c’est Christian le frère, le préféré de leur mère, Henriette. Un homme sans qualité qui va vivre dans l’ombre de son aîné. Son caractère est l’opposé de celui de Georges : effacé, passif, dénué d’ambition. De retour en Belgique à l’aube de la Seconde Guerre Mondiale, après avoir occupé un poste dans les colonies, il va être aspiré par la folie haineuse du rexisme. Ce mouvement, fascisant à ses débuts, va se rapprocher du nazisme jusqu’à mener une collaboration totale pendant la guerre. Christian occupe un poste administratif au sein du mouvement puis il va progressivement se transformer en assassin.

L’autre Simenon, c’est aussi le côté obscur de l’auteur. Simenon n’évoque pas l’existence de son frère dans son récit autobiographique, « Pedigree ». La correspondance des deux frères n’a pas été rendue publique à ce jour. Rogiers est convaincu que pour découvrir le vrai visage de cet écrivain qui s’est beaucoup livré, il faut s’attarder sur ce qu’il a rayé de sa biographie. Certes, Christian représente tout ce qu’il abhorre ; c’est un être à la vie médiocre qui se plaît dans une ville grise qu’il a lui-même fui très jeune. De plus, Georges a été privé de l’amour de sa mère qui a toujours privilégier son cadet. Mais il existe des analogies entre les deux frères, notamment certaines convergences d’opinions. Il y a aussi le comportement de Simenon pendant l’Occupation. Un contrat avec des producteurs de cinéma allemands lui permet de mener un train de vie de parvenu au milieu d’une population vendéenne minée par les pénuries. Quand il séjourne à Paris, il se rend dans un bordel luxueux fréquenté par des officiers allemands, à deux pas des locaux de la Gestapo. Est-ce de la légèreté, de l’imprudence ? En fait, Simenon n’est préoccupé que par un seul sujet : son enrichissement ; il n’a pas d’autre religion ou politique que son individualisme. Il ne collabore pas franchement, il et ne tente aucune approche des mouvements de la Résistance. Et surtout, il a de nombreux échanges avec son frère rexiste.

Patrick Rogiers met en lumière le frère maudit et la vie de l’écrivain pendant la guerre. Si ces informations sont connues, elles ont parfois été éludées par ses biographes. On offre plus facilement des circonstances atténuantes au génie littéraire. Le romancier rend parfaitement les affres de cette sombre période : l'atmosphère troublée de la Belgique des années 1930, la terreur et les privations de la guerre.

Deux choses m’ont gêné dans ce livre. Premièrement, Rogiers a choisi d’écrire un roman pour avoir la liberté de modifier l’histoire de Christian. Pourquoi ces changements quand les faits offrent déjà tant de matière ? Ensuite, si je reconnais que l’écriture de Rogiers est riche et travaillée, si son style recrée parfaitement l'effervescence des meetings de Degrelle, son lyrisme ne s’essouffle jamais et pèse parfois sur le récit. Néanmoins, « l’Autre roman » est un travail de qualité que tout amateur de Simenon se doit de lire. Contrairement à Henriette ou à Désiré, Christian n’a pas eu sa place dans la fiction de son frère alorsqu'il a un rôle important dans sa vie et son œuvre. Il est important mettre un peu plus de lumière sur cet homme et cette période troubles pour mieux comprendre le monde de Simenon.
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Une page sombre de l'Histoire.
La Belgique, comme d'autres, fut touchée par la noirceur contenue dans ces années atroces de la collaboration.
Du côté wallon, un nom domine, celui de Léon Degrelle, chef de Rex, parti d'extrême-droite, auquel adhéreront nombre de figures de tous bords, certaines en dérive, certaines sans l'ombre d'une pensée raisonnante comme le démontre l'auteur dans une litanie continue de la profonde désolation de la folie humaine.
Nous qui n'avons pas connu cette période, percevons la montée du rexisme, la vie qui n'en a plus que le nom, l'abjection dans toute son horreur et son inventivité macabre.
Puis un nom surgit.
Il y a le frère célèbre et l'autre, falot et inexistant.
L'écrivain connu ne sort pas glorieux de cette évocation.
Egoïsme, matérialisme, "consommation" d'êtres, manipulation ternissent l'homme.
Quant à Christian, "L'autre Simenon", le frère à la personnalité faible, il choisira, pour exister?, le chemin de la collaboration qui le mènera à la boucherie de Courcelles, l'acte final de sa carrière avant son départ pour la Légion étrangère.
L'auteur décrit les uns et les autres, mettant l'accent sur ce qui les firent (origine, enfance, religiosité, relations familiales,...), ce qu'ils firent (Rex, Légion Wallonie, meetings, représailles, mégalomanie,... / bureaucratie, collaboration, criminalité,... / écriture, films avec la Continentale, planque, aisance outrancière, relations douteuses, ...) et ce qu'ils devinrent (l'après, les conséquences, les anomalies...).
Le fond est édifiant, polémique pour certains et subtilement interrogateur sur les causes d'un tel embrigadement de l'homme et des hommes.
Patrick Roegiers raconte ces événements avec une plume qui ne laisse pas indifférent.
On aime ou pas.
J'aime et je raffole de ce style à la belge, surréaliste voire "ghelderodien" dans certains passages (dont les monstrueux rires et vomis de l'après-tuerie de Courcelles), des jeux avec les mots et les sons, des assonances,des rimes dans la prose, des répétitions déboussolantes qui remuent, de la lucidité brûlante qui règle son compte à la sottise éternelle (Gare à la répétition, le passé enseigne-t-il quelque chose?...), de l'humour tragique qui provoque le rire jaune (la liste des noms des victimes de Courcelles).
Bref, une plume incisive qui virevolte, dit les faits, creuse des sillons dans l'âme du lecteur et va plus loin que le roman biographique.

Un grand merci à Babelio.
Un grand merci aux Editions Grasset pour avoir permis ce livre de qualité.
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Je découvre la plume de Patrick Roegiers avec ce roman polémique de la rentrée.

L'autre Simenon est un roman qui peut avoir plusieurs entrées de lecture. Il est pour moi tout d'abord un petit cours d'histoire. En effet il nous décrit un pan de notre passé belge, que l'on préférerait oublier. Bien sûr j'avais entendu parler de Degrelle et du rexisme mais ici on immerge complètement dans le phénomène de sa genèse à la fin.

Le mouvement rexiste est né à l'initiative du "paon des Ardennes", Léon Degrelle originaire de Bouillon. Il le crée en 1936. C'est un bon orateur et il possède un immense charisme. Très vite il parviendra à rassembler des personnes de toutes les classes sociales. Il remplira le Palais des Sports six jours durant du 19 au 24 janvier 1937. Les gens payaient cinq francs à l'époque pour l'écouter et donnait une aumône à la sortie, c'est vous dire le pouvoir de cet homme.

Christian ira "voir" et s'engagera dans cette tourmente. le roman nous raconte l'évolution du mouvement durant la guerre, le rapprochement d'Hitler et de Mussolini, la montée du fascisme, la collaboration, la violence, la peur, la tuerie de Courcelles, les règlements de compte, le procès et la fin du mouvement.

L'autre Simenon pour diverses raisons :

Les frère Simenon pourraient être le prétexte pour en parler mais c'est là qu'on découvre la seconde entrée de lecture qui nous relate les liens et différences entre deux frères.

Christian est le cadet. Trois ans le séparent de Georges, c'est le préféré de sa mère Henriette. Il n'existe pas, n'a pas de réel projet de vie. Il est faible, indécis, médiocre, il a toujours été dans l'ombre de Georges, le chouchou de son père et des profs. C'est une proie facile comme beaucoup. En adhérant au rexisme, il va enfin exister à travers le mouvement, c'est un suiveur. Il obéira aux ordres et deviendra un criminel de bureau. Sans personnalité, il sera la cible idéale à modeler, exécutant sans initiative, victime presque. Mais le vers est dans le fruit, il le poussera à l'irrémédiable.

"Il avait été happé par les mâchoires d'un Ogre qui le recracherait après l'avoir digéré"

Georges quant à lui est célèbre et reconnu. Il a très vite quitté le pays pour grandir dans son art, a rencontré gloire, confort et opulence. Laissé pour compte de sa mère qui préféra toujours Christian. Il s'est vite mis en lumière , opportuniste sachant à tout moment rebondir. Georges dans la lumière a pourtant un côté obscur.... Il a écrit des propos antisémites, admiré Brasillach -écrivain d'extrême droite. Il a gagné beaucoup d'argent pendant la guerre, ses livres ont été adaptés au cinéma durant cette période trouble, il n'a manqué de rien pendant les restrictions, il se rendait régulièrement au bordel fréquenté par des nazis... Pourquoi a-t-il gommé son frère de sa biographie ??? Georges a toujours su rebondir, profiter des situations, interdit de publication après la guerre après quelques mois assigné à résidence, il a su tirer son épingle du jeu comme toujours.

Patrick Roegiers nous dépeint l'horreur de cette période, de la création du mouvement en passant par son apogée. Degrelle et sa fascination pour Hitler et Mussolini, la délation, la peur, les massacres, rien ne nous sera épargné. Et pour insister et taper sur le clou, il le fait dans une écriture lyrique avec une prose déroutante, telle une diarrhée verbale, redondante et répétitive. J'ai trouvé le style approprié. La plume est incisive, un peu surréaliste par moments. Certaines scènes apparaissaient pour moi comme un tableau de Jérôme Bosch, allez savoir pourquoi ? Cela remue, l'humour est présent, ironique, un rire jaune, acide et caustique.

De petites phrases reviennent régulièrement semblables à des comptines, une ritournelle qui aère et allège le récit, de véritables respirations.

J'ai vraiment apprécié ce roman, j'insiste c'est bien un roman construit au départ de la biographie romancée de Simenon. J'ai apprécié qu'à la dernière page soit mentionné le factuel afin de faire la part des choses.


Merci à net galley et aux éditions Grasset pour cette belle découverte.

Ma note : 9/10

Lien : http://nathavh49.blogspot.be..
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Georges était un gagnant. Dans la vie, il remportait tous ses combats. Georges n’était pas fait pour la boxe. Il était fait pour écrire. Christian n’était pas de la même race que lui. C’était un perdant.
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La manière la plus simple de tuer quelqu'un, c'était de le dénoncer. On dénonçait par frustration, par vengeance ou par intérêt. On dénonçait un secret. On dénonçait pour des bottines ou un bonnet. Une motte de beurre, un bout de savon noir, une côtelette de porc ou un demi-kilo de pommes de terre. Un coiffeur dénonçait ses clients. Un chien dénonçait son maître.
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Christian rejoignait le cortège des perdants de l'Histoire [...] C'était un raté sans gloire. Il avait été balayé de sa propre existence. Il avait disparu sans laisser de traces. Il ne restait rien de lui.Il n'avait pas été maître de sa vie. Il n'avait pas dominé son destin. Il n'avait pas cru en lui. Il se haïssait depuis toujours. Il ne faisait plus partie du monde [...]. Personne ne savait qu'il avait existé.
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Anticollaborationniste de gauche, huguenot hédoniste et jouisseur ascétique, helléniste moraliste, impitoyable impie, pécheur eucharistique au sourire spermatique et suintant l’encaustique, Gide, persifleur comme un charmeur de serpent, était homosexuel. (p. 250)
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S'agitant, battant des mains, la foule survoltée tapait des pieds et scandait à l'unisson : "Léon ! Léon Lé-on !". Avec des mots choisis qui électrisaient la tension, il projetait un courant magnétique sur son auditoire et démarrait par quelques boutades ou plaisanteries de bas étages qu'il improvisait, arguant que le plus sûr moyen de bafouiller en commençant était de préparer son démarrage.

- Moi, je suis du genre plutôt bavard.
- Ah ! Ah ! Ah !
- Les autres sont plutôt des couards.
- Ouh ! Ouh ! Ouh !

Le ton était donné. Ici ou là s'élevaient des quolibets et des sifflets d'opposants ou de perturbateurs, vite réprimés et expulsés en moins de deux. Il suffit d'un bon mot pour retourner les gens. Et, en ces temps de misère, les siens étaient fort appréciés.
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