AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782070395811
256 pages
Gallimard (24/11/2011)
3.64/5   11 notes
Résumé :
TEODORO À quoi bon m’avoir donné des espérances qui m’ont mis dans un tel état - si, quand vous voyez que je me refroidis, vous brûlez d’un feu ardent, et que, me voyant brûler, vous êtes transie d’un froid glacial ? Que ne m’avez-vous laissé avec Marcela ! Mais vous illustrez à merveille le conte du chien du jardinier. Embrasée de jalousie, vous ne voulez pas que je me marie avec Marcela, et, dès que vous voyez que je ne vous aime pas, vous recommencez à me faire p... >Voir plus
Que lire après Le Chien du JardinierVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Le proverbe espagnol : " El perro del hortelano, que ni come las berzas ni las deja comer al amo. " peut se traduire comme : " le chien du jardinier ne mange pas de chou et ne permet pas qu'on en mange. "
Le titre de cette pièce de 1618 est difficile à comprendre si l'on ne possède pas cette information. le proverbe espagnol est lui-même inspiré d'une fable d'Ésope. (J'inclinerais à penser qu'en français, cette même fable à donné le proverbe : " Faites du bien à un chien, il vous mordra. " car le jardinier d'Ésope, en voulant sauver le chien tombé dans le puits, se fait mordre par lui car sa consigne est de mordre quiconque pénètre dans le jardin, mais je n'ai rien lu là-dessus qui confirmerait ou infirmerait cette intuition.)
Qu'en est-il ici ? Nous avons une belle — très belle, même — comtesse, Diana, très courtisée. Les gentilshommes de grande condition se massent à sa porte pour la demander en mariage.
Mais Diana n'en a cure. Elle s'imagine être au-dessus des bestiales aspirations de l'amour.
Mais ça, c'était avant... Avant d'avoir senti son petit coeur fier et orgueilleux battre pour de vrai au fond de sa cage à oiseaux. Tous la laissent insensible, tous sauf un : son secrétaire Teodoro.
Elle l'adore en secret, dans les replis altiers de son coeur de comtesse, ne songe à rien de mal, jusqu'au moment où elle s'aperçoit que l'une de ses servantes, Marcela, est sur le point de conclure son mariage avec le beau Teodoro.
La jalousie est un puissant stimulant et Diana, à son corps défendant, constate qu'elle brûle d'amour pour son secrétaire. Mais voilà, ce n'est que son secrétaire, une personne d'humble extraction, donc fatalement incompatible avec les exigences conjugales d'une comtesse. Il faudrait qu'il eût un titre, Teodoro, même un tout petit titre, pour qu'elle pût, sans nuire à son honneur, espérer une union.
Alors, elle sait se montrer suffisamment claire avec Teodoro pour lui faire entendre qu'elle en est amoureuse et pour savoir si la réciproque est vraie. Elle sait maintenant qu'elle fait flamber cet homme, que jamais plus il ne pourra regarder Marcela comme avant.
Mais quand l'homme se fait pressant, elle l'envoie blackbouler et regarde avec délice s'effondrer le château de cartes des espérances de ce petit secrétaire de rien du tout.
Mais qu'il s'avise de vouloir retourner avec Marcela, et elle montrera les crocs.
La situation semble sans issue... Tristán, le valet de Teodoro, qui possède plus d'un tour dans sa musette parviendra peut-être à faire un peu bouger les choses, qui sait ?...
De mon point de vue, cette pièce, ni spécialement tragique, ni spécialement comique, contrairement à ce que l'appellation de tragicomédie pourrait nous laisser croire est plutôt à considérer comme un drame psychologique. C'est une pièce plaisante mais sans plus, loin du grand plaisir que m'avait suscité la divine Fuente Ovejuna, qui reste de loin ma préférée de Félix Lope de Vega. Ici, bien qu'à mi-chemin entre l'expérience vécue de l'auteur et la fiction, le côté légèrement misogyne de l'auteur ou, plus exactement, " pas spécialement flatteur à l'endroit des femmes " est plus marqué.
Cela reste néanmoins du très bon théâtre du siècle d'or espagnol, mais ce n'est qu'un petit chien d'avis, sans doute un peu dans les choux, c'est-à-dire, pas grand-chose.
Commenter  J’apprécie          600
Cette pièce a été publiée pour la première fois en 1618 et un certain nombre d'éléments plaident pour qu'elle ait été écrite et sans doute jouée dès 1613. Son titre fait référence à un proverbe espagnol : le chien du jardinier est celui qui ne mange pas les choux et qui ne les laisse pas manger. Il peut s'appliquer au personnage de Diana, comtesse de Belflor. Elle est amoureuse d'un de ses serviteur, son secrétaire Teodoro. Mais la différence de rang entre elle et lui ne lui permet pas d'envisager une union avec le jeune homme. Qui est tellement inconscient des sentiments qu'il a éveillé chez sa maîtresse qu'il courtise une de ses servantes, Marcela, et pour la voir n'hésite pas à prendre le risque de rendez-vous nocturnes. L'idée de voir Marcela s'approprier celui qu'elle aime fait trahir son secret à Diana. Teodoro ne peut plus ignorer les sentiments de la comtesse, et ébloui, est prêt à abandonner Marcela. Diana ne peut se décider, et souffle le chaud et froid tour à tour, poussant Teodoro à une sorte de balancier vis-à-vis de Marcela.

Un serviteur trouvera la solution : Teodoro n'a qu'à se déclarer le fils disparu d'un comte. Ce dernier est tout prêt à le reconnaître comme tel, même si peu de choses peuvent le laisser penser. Il en faut encore moins à Diana : même en sachant que ce n'est qu'un stratagème, et qui peut très vite être découvert comme tel, elle est prête à épouser Teodoro, le prétexte lui suffit.

Toute la pièce repose sur un conflit entre l'amour, le sentiment, et les lois de la société, et tous les jeux que cela permet. Tout au moins chez Diana, car Teodoro ne semble agir que par intérêt. Il a envie de mariage, et Marcela lui convient parfaitement, mais Diana est évidemment un parti bien plus intéressant, même si plus incertain. le bel secrétaire paraît avoir envie d'optimiser ses gains : Diana est une meilleure prise, mais si le mariage avec elle n'est pas possible, il ne veut pas se retrouver le bec dans l'eau, et à chaque rebuffade de la comtesse, se rapproche de Marcela. Il y a un petit côté Marivaux dans la pièce, mais sans toute la finesse, cruauté et complexité de ce dernier auteur. Ici nous sommes plus dans une comédie, qui ne manque pas de charme, mais qui creuse bien moins les personnages, qui gardent, sauf peut-être Diana, des caractéristiques stéréotypées.

Une autre facette du talent de Lope de Vega.
Commenter  J’apprécie          354
Le chien du jardinier est une pièce de théâtre classique espagnole que j'ai pris plaisir a découvrir et a lire. Je ne sais toujours pas bien comment la situer : on est très loin de la tragédie, et quelques répliques ou retournement de situation m'ont fait sourire mais je ne l'a classerais pas en tant que comédie.

Mais bref passons plutôt a l'intrigue. On fait la connaissance de Diana, comtesse de Belfor qui est courtisée par de nombreux prétendant. Mais tout ça ne l'intéresse guère jusqu'au jour ou elle découvre que son secrétaire Teodoro et une de ses servante sont amoureux. Diana se découvre amoureuse de Teodoro et va tout faire pour que le mariage entre les deux n'ai pas lieu.

L'amour, la jalousie, la trahison sont des thèmes qui reviennent souvent dans les ouvrages classiques (et pas seulement dans les classiques...) et on ne s'en lasse pas. Comme je le disais plus haut certaines répliques m'ont fait sourire. D'autres sont remarquables : "TRISTAN : Il n'est pas de fioles de poison plus redoutables pour les sens des mortels que les yeux d'une femme."

Une très bonne lecture mais il y a deux choses qui m'ont un peu dérangé. La construction de la pièce qui est en trois actes mais non découpé en scènes. Les personnages entrent et sortent, les répliques sont courtes et la lecture en est difficile. Je pense que ce texte se prête beaucoup plus a être joué que lu.
Et puis deuxième chose intrigante, tous les personnages se tutoient. Même les servantes qui s'adressent a Diana. Peut-être que c'était l'usage a l'époque en Espagne ou est-ce la traduction qui veut ça, je ne sais pas, mais c'est étonnant.

En tout cas, je vous invite a découvrir ce classique. L'édition folio offre en plus un dossier complet (préface et note en fin de livre) pour aider a la lecture, c'est toujours un petit plus.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
Commenter  J’apprécie          262
Sympathique roman à lire. Un intemporel, du théâtre nouveau pour l'époque. Lope de Vega vacille bien entre humour et tragédie. J'ai bien aimé cette comédie, le rire y est présent. La Personnalité de Diane est vraiment ambivalente et c'est, je pense ce qui rends la nouvelle drôle et intrigante à la fois.
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
TRISTÁN : Seigneur, qu'est ceci ? [...]
TEODORO : Ne sois pas étonné, car elle est folle de désir amoureux, et comme son honneur en tient la réalisation pour méprisable, elle veut abîmer mon visage, parce que mon visage est le miroir où elle regarde son honneur, et elle se venge en le voyant enlaidi.
TRISTÁN : Seigneur, que Juana ou Lucia se jettent sur moi par jalousie, et qu'elles déchirent de leurs ongles le col qu'elles-mêmes m'avaient offert, qu'elles me griffent et m'arrachent les cheveux après avoir vérifié que je leur ai joué un mauvais tour, passe encore : ce sont femmes de ruisseau, aux bas d'étoffe grossière et aux sandales de moine ; mais qu'une si grande dame perde à ce point le respect d'elle-même, c'est une vilenie.
TEODORO : Je ne sais pas, Tristán ; je perds l'esprit de la voir m'adorer puis soudain me détester. Elle ne veut pas que je sois à elle, ni à Marcela, et si je cesse de m'intéresser à elle, elle cherche aussitôt quelque artifice pour me parler. N'en doute pas : elle est par nature le chien du jardinier. Elle ne mange pas et ne laisse pas manger ; elle n'est ni dehors, ni dedans.

Acte II.
Commenter  J’apprécie          190
TRISTÁN : Elle est un ennemi qui vit accroché à l'entendement, comme disait la chanson de ce poète espagnol ; mais voilà pourquoi c'est une jolie parade que de vaincre l'imagination.
TEODORO : Comment cela ?
TRISTÁN : En songeant aux défauts, et non pas aux charmes, car, lorsque les hommes sensés oublient, c'est parce qu'ils songent, non aux charmes, mais aux défauts. Ne l'imagine pas habillée, avec une taille si joliment prise, et juchée sur le balcon d'une paire de patins. Tout cela n'est que vaine architecture, car un sage a dit un jour que la moitié de la beauté est l'œuvre des tailleurs. On doit imaginer une telle femme comme un flagellant que l'on conduit chez le médecin : voilà comment, et non sous la parure d'un riche cotillon. Bref, songer aux défauts est un remède éprouvé. Si le souvenir d'avoir vu une fois quelque chose qui t'a semblé dégoûtant suffit à te couper l'appétit pour trente jours, celui des défauts qu'elle a, s'il te vient, Seigneur, en mémoire, fera disparaître ton amour.

Acte I.
Commenter  J’apprécie          210
DIANA : Finalement, Teodoro, tu t'en vas ?
TEODORO : Oui, madame.
DIANA : Attends... Va... Écoute...
TEODORO : Que me veux-tu ?
DIANA : Non, rien, va-t'en.
TEODORO : Je m'en vais.
DIANA : Je suis bouleversée. Est-il un tourment qui nous perturbe autant qu'une passion amoureuse ? Tu n'es pas parti ?
TEODORO : Maintenant, je pars, madame.
(Il sort.)
DIANA : Me voilà bien, maintenant ! Que Dieu te maudisse, honneur ! Ton invention fut insensée, si contraire à notre plaisir. Qui t'inventa ? Mais ce fut légitime, puisque tu es le frein qui empêche tant d'actions si coupables.
(Entre Teodoro.)
TEODORO : Je reviens demander si je pourrai partir aujourd'hui.
DIANA : Je n'en sais rien, et tu ne te doutes pas non plus, Teodoro, que ta vue m'est pénible, puisque tu reviens ici.
TEODORO : Madame, je reviens me chercher, car je ne suis pas ailleurs qu'ici, et, comme je dois m'emporter, je viens pour que tu me rendes ma propre personne.
DIANA : Si tu dois revenir ensuite te chercher, ne me demande pas de te rendre. Mais va-t'en, car l'amour lutte avec l'honneur de mon noble lignage, et ta venue est un risque de faux-pas. Va-t'en d'ici, Teodoro ; ne te redemande pas, même si tu en as le droit, car je sais que, si tu restes ici, là-bas c'est moi que tu emportes.

Acte III.
TEODORO :
Commenter  J’apprécie          130
TEODORO : J'en viens à penser que quelqu'un est envieux de moi.
DIANA : Jaloux, peut-être. Lis, lis.
TEODORO : Je veux découvrir ce talent prodigieux (Il lit :)

" Aimer de voir aimer est de l'envie ;
Et être jalouse avant d'aimer
Est une invention d'amour étonnante
Et que l'on a tenu pour impossible.

Mon amour est né de la jalousie,
Car j'ai été vexée de voir que, bien que
Je sois plus belle, je n'ai pas eu étant aimée
Le bonheur de mériter cela même que j'envie.

Je manque de confiance sans raison,
Je suis jalouse sans amour, et pourtant affectée ;
Je dois être amoureuse, puisque je désire être aimée.

Je ne me laisse pas forcer, ni ne me défends.
Je veux me faire entendre sans rien dire.
M'entende qui pourra : moi, je m'entends. "

DIANA : Qu'en dis-tu ?
TEODORO : J'en dis que, si cela correspond au cas de la personne concernée, je n'ai rien vu de meilleur ; mais j'avoue que je ne comprends pas comment il se peut que l'amour soit né de la jalousie, alors qu'il en a toujours été le père.

Acte I.
Commenter  J’apprécie          130
FEDERICO : Sera-ce possible ?
RICARDO : C'est tout à fait possible, car il est à Naples des gens qui vivent de cela, et qui reçoivent en pièces d'or ce qu'ils rendent en flots de sang. Il suffit de chercher un spadassin, et qu'il l'expédie sur-le-champ.

Acte III.
Commenter  J’apprécie          210

Video de Felix Lope de Vega (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Felix Lope de Vega
La Roseraie des Cultures et des Arts - 8ème édition Table ronde : "Tous des conquérants" Invité(e)s : - Bernard Lavallé, Professeur de civilisation hispano-américaine à la Sorbonne. Mondialement connu pour l'étude des effets de la colonisation sur les sociétés d'Amérique latine. Biographe de F. Pizarro et de B. de Las Casas chez Payot. Ouvrages qu'il signera avec « Au nom des Indiens ». Titre de son intervention : « Francisco Pizarro, conquistador de l'extrême ». Livre « Francisco Pizzaro, conquistador de l'extrême », aux Éditions Payot, 2004.
- Eric Freysselinard, Haut fonctionnaire, agrégé, énarque, inspecteur de l'administration, conseiller et directeur de cabinets ministériels, préfet, directeur des stages de l'ENA. Signera sa biographie d'Albert Lebrun. Titre de son intervention : « Albert Lebrun : la conquête de l'héritage du dernier président de la III° République ». Livre « Albert Lebrun, le dernier président de la III° République », aux Éditions Belin, 2013.
- Suzanne Varga, Agrégée, docteur d'État, Professeur des Universités, spécialiste de la littérature auriséculaire, auteur de biographies dont Lope de Vega (Fayard), grand prix de la biographie littéraire de l'Académie française et Philippe V, petit-fils de Louis XIV, prix Hugues Capet. Elle signera ces biographies ainsi que celle de « Sophie d'Espagne » et « Les 12 Banquets qui ont changé L Histoire ». Titre de son intervention : « Sophie d'Espagne, une reine à la reconquête du trône des Bourbons ». Livre « Sophie d'Espagne », aux Éditions Flammarion, 2015.
- Philippe le Guillou, Agrégé, doyen de l'Inspection Générale de Lettres Modernes, écrivain, auteur de nombreux essais et d'une trentaine de romans, essentiellement chez Gallimard, prix Médicis pour « Les Sept Noms du peintre », préside le Centre de l'imaginaire arthurien. Il signera entre autres ouvrages « Géographies de la mémoire », Gallimard, 2016. Titre de son intervention : « Julien Gracq et Jean Guillou, rendez-vous à la conquête des abîmes et des cimes ». Livre « Géographies de la mémoire », aux Éditions Gallimard, 2016.
- Jean Guillou, Titulaire des grandes orgues de Saint-Eustache, compositeur, pianiste, organiste, concepteur d'orgues, pédagogue, Professeur honoraire de l'Université de Sarrebruck, écrivain, poète. Signera « L'Orgue, souvenir et avenir » (Symétrie), La Musique et Le Geste (Beauchesne), le Visiteur (Ch. Chomant). Titre de son intervention : « La Musique et Le Geste » ou une dramaturgie musicale conquérante. Transcription syncrétique de la Fantaisie et Fugue sur le nom de B.A.C.H. (F. Liszt) exécutée aux grandes orgues de Saint-Eustache, le 18 avril 2015. Projection du film et de l'enregistrement réalisés par le L'Haÿssien Philippe Barbier. Livre « La Musique et Le Geste », aux Éditions Beauchesne, 2012. Icone livre « L'Orgue, souvenir et avenir », 4ème édition, Lyon, aux Éditions Symétrie, 2012.
-- Projection (extrait) du concert de Jean Guillou, aux grandes orgues de Saint-Eustache, le 18 avril 2015. Film réalisé par le L'Haÿssien Philippe Barbier.
Modératrice : Suzanne Varga.
http://www.laroseraiedescultures.fr/edition2016/mb-table-ronde-1-Tous_des_conquerants.html
Association "La Roseraie des Cultures et des Arts" le 3 septembre 2016 - Moulin de la Bièvre Salon du Livre et des Arts de L'Haÿ-Les-Roses http://www.laroseraiedescultures.fr
Réalisation : M.D'E
+ Lire la suite
autres livres classés : théâtreVoir plus
Les plus populaires : Roman d'amour Voir plus


Lecteurs (40) Voir plus



Quiz Voir plus

Titres d'oeuvres célèbres à compléter

Ce conte philosophique de Voltaire, paru à Genève en 1759, s'intitule : "Candide ou --------"

L'Ardeur
L'Optimisme

10 questions
1295 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature française , roman , culture générale , théâtre , littérature , livresCréer un quiz sur ce livre

{* *}