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EAN : 9782382670750
359 pages
Mnémos (07/06/2023)
3.25/5   28 notes
Résumé :
Khataï est une planète perdue au bout de l’univers qui appartient à la Communauté, l’empire galactique réunissant l’humanité qui a essaimé dans les étoiles.

Lorsqu’il y est envoyé pour enquêter sur l’assassinat d’un haut dignitaire, le janissaire Kimsè ne doute pas un instant qu’il résoudra l’affaire. Surentraînés, les janissaires forment l’élite des investigateurs de la Communauté, redoutés pour leur efficacité proche de l’inhumanité. Mais alors que ... >Voir plus
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Kimsé est un janissaire, un investigateur si efficace qu'il en est inhumain. On le craint. Il est envoyé en mission sur la planète Kathaï pour résoudre l'assassinat d'un haut dignitaire. Kimsé est froid comme une lame, sa carapace ne laisse aucune place aux sentiments. Tous ceux qu'ils croisent font la grimace, il en tire sa supériorité.

Pourtant…

L'enquête avance tout doucement, le temps de nous éclairer sur les aspects étonnants de cette planète désolée, inhabitable sur une large surface. le langage ardu de la science-fiction nous présente les variants, vrais-nés, néotènes, androïdes ou quelque chose dans le même goût, machines excavatrices, ainsi que les vaisseaux et autres gadgets sensationnels et mortels qui enveloppent cet univers futuriste. Un langage pas toujours évident à saisir, on bute sur les mots. Mais on avance ; l'histoire nous happe, on imagine les paysages, les crépuscules, on se dessine les personnages en repensant à Valérian. Des personnages avec des ventouses partout. Beurk !

Malgré tout j'ai apprécié l'imaginaire époustouflant de l'auteur. Il nous embarque sur une planète à l'aspect glaçant. Glaçant par les conditions de vie, glaçant par la quasi non-humanité qui se dégage des personnages, par leurs traits caricaturaux pour certains, leur fadeur pour d'autres. Je ne voudrais pas mettre les pieds sur Khataï ni songer qu'un jour notre univers pourrait être aussi repoussant.

Il n'y a que dans la communauté des rebelles où on peut trouver un semblant d'humanité malgré leurs yeux étranges. Ils sont les seuls à s'imprégner du mystère enfoui dans le sol de cette planète.

Et Kimsé alors, qui c'est ? Ses tatouages vont-ils nous dévoiler un peu de son mystère ?
Il n'en restera pas moins personne, un anti-héros qui ne crée guère de liens. Il est vrai que Kathaï, et sans doute tout l'empire galactique dont elle dépend, ne semble guère propices aux liens fraternels. Ce n'est pas de sa faute.

Une très belle couverture, un écriture de qualité, un univers bien fouillé et une intrigue mettant du peu de piment sur cette planète m'ont fait passer un bon moment avec Kimsé l'impitoyable.

Je remercie les Éditions Mnémos et Babelio pour cette immersion dans un univers froidement galactique.
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En cette rentrée 2020, Olivier Bérenval revient dans l'univers de « Nemrod » pour une nouvelle aventure se déroulant dans un tout autre endroit de la galaxie. Planète de moindre importance intégrée à un gigantesque empire galactique, Khataï a vu sa tranquillité ébranlée par la disparition d'un haut dignitaire, assassiné dans de curieuses circonstances. Inquiets quant à la possibilité d'une rébellion sur leur sol, et face à la gravité de la situation, les dirigeants de la colonie se sont résolus à faire appel à un Janissaire, membre d'une unité d'élite spécialement conçu pour régler les problématiques de ce genre et qui suscite la crainte de tous en raison de ses capacités exceptionnelles. C'est Kimsé, un janissaire d'expérience, qui est dépêché sur place, et son arrivée est loin de faire l'unanimité. Outre l'hostilité latente des habitants de Khataï, l'enquêteur/combattant doit également faire face dès son arrivée à une succession de désagréments et de bizarreries qui viennent perturber ses investigations. Il y a d'abord ces représentants locaux sensés collaborer mais qui le font de toute évidence de mauvais gré. Et puis il y a cette absence inexplicable de traces laissées par les assassins, sans oublier le comportement étrange de la victime quelque temps avant son trépas. Bref, l'enquête piétine, et la version privilégiée par les officiels ne satisfait pas le janissaire qui sent bien qu'on le mène en bateau. Parallèlement à cette intrigue, on suit également le parcours d'une habitante de Khataï, vivant entourée de tous ses frères et soeurs (la plupart créés génétiquement) dans un endroit reculé et spécialisée dans l'étude et la réparation des Sentients (comprenez des IA). Si on peine dans un premier temps à faire le lien entre les deux personnages, leurs destins ne vont pas tarder à se croiser, et à bouleverser les certitudes de l'un, et la tranquillité de l'autre.

Le space-opera, ce n'est généralement pas ma tasse de thé. le fait qu'il s'agisse avant tout ici d'une enquête m'a cependant suffisamment intriguée pour que je me laisse tenter par l'univers d'Olivier Bérenval. Cet aspect du roman m'a d'ailleurs plutôt plu, même si les investigations du Janissaire n'occupent finalement pas une place aussi importante que ce que j'imaginais puisque le « mystère » de l'assassinat est finalement rapidement éclipsé par une série d'autres événements. La seconde moitié du roman se consacre ainsi davantage aux conséquences de ce meurtre et à la manière dont certains individus ou groupes vont tenter d'en tirer avantage qu'à ces commendataires. L'ambiance est elle aussi assez enthousiasmante grâce notamment à des descriptions des paysages de cette planète désolée et du vide sidéral qui l'entoure qui sont particulièrement saisissantes (la couverture en est d'ailleurs un très bel exemple). Si certains pans de cet univers se révèlent assez classiques (empire galactique, IA, modifications génétiques…), d'autres sont en revanche bien plus originaux (du moins m'a-t-il semblé) et, bien que souvent simplement esquissés, attisent sans mal l'imagination du lecteur. C'est le cas de ces énormes créatures/machines responsables de la terraformation de la planète, ou encore de tout ce qui touche à l'ordre des Janissaires sur lequel on en apprend plus dans la seconde moitié de l'ouvrage. J'ai en revanche eu beaucoup de mal à me faire au vocabulaire spécifique à la SF « pure et dure » qui m'ennuie prodigieusement et a pour effet immédiat de mettre fin à l'immersion. Les premiers chapitres sont d'ailleurs assez « raides » dans ce domaine, et je dois avouer qu'après avoir entendu parler de « codage utilisant les propriétés d'intrication quantique », de « passages transstellaires » de « dôme hypnomagnétique », j'ai bien failli reposer l'ouvrage de découragement.

Il ne s'agit cependant pas du seul bémol que j'ai relevé au cours de ma lecture qui, si elle se sera faite plus fluide par la suite, aura tout de même globalement été assez ardue. La faute notamment à un manque total d'attachement envers les personnages, à commencer par ce Janissaire qui rebute dans un premier temps par sa froideur et qui, alors même que toutes ses certitudes se sont vues ébranlées, gardera tout au long du roman une certaine distance avec le lecteur. Certains personnages secondaires sont un peu plus loquaces et expressifs, comme la jeune « technicienne » Nourgehan ou encore l'assesseur Creek qui, bien que trop peu développées pour susciter une véritable empathie, n'en demeurent pas moins plus intéressante à suivre car moins avares en émotions. Les « méchants » de l'histoire sont pour leur part beaucoup trop caricaturaux et remplissent leur rôle à la perfection : rien chez eux ou presque ne viendra remettre en cause ou nuancer l'image négative que l'on se fait d'eux, et leurs motivations sont toujours purement égoïstes ou engendrées par un fanatisme primaire. Les relations entre les personnages sont à l'avenant, la plupart se contentant de dialoguer sans que jamais de véritables liens ne se créent entre eux. Cela aura pu, pourtant, entre Creek et Kimsé, ou entre ce dernier et Nourgehan, mais à chaque fois l'auteur évacue le sujet trop rapidement, si bien qu'aucun échange vraiment profond n'a lieu entre les protagonistes. C'est d'autant plus dommage que la grosse révélation qui fait basculer le roman dans une toute autre direction à peu près au milieu du récit aurait pu justement permettre de casser cette distance et de remettre en cause tout ce que l'on savait sur ce Janissaire. Malheureusement, l'auteur préfère se concentrer sur l'évolution des événements sur Khataï, si bien que le rythme gagne en intensité tandis que les personnages perdent encore un peu plus en humanité.

Olivier Bérenval signe avec « Le Janissaire » un roman de SF qui ravira sans doute les amateurs du genre mais qui m'a malheureusement laissée sur le bord de la route, et ce pour des raisons très subjectives (manque d'attrait pour le vocabulaire et l'ambiance, notamment). L'ouvrage possède malgré tout de solides atouts, à commencer par son décor, même si le manque d'empathie ressenti pour les personnages reste à mon sens un gros bémol.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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Son nom est Personne… pourtant il porte celui de Kinsè pour le commun des mortels : Vrai-nés, Néotènes, ou Variants, car la racine étymologique de ce nom générique donné aux Janissaires signifie personne…
Ce que le Janissaire Kinsè sait de sa personne c'est qu'il est le bras armé de la justice de l'impérialiste Communauté, sa lame tranchante forgée dans une discipline de fer, un tortionnaire impitoyable qui a carte blanche pour mener à bien son enquête sur le meurtre d'un haut dignitaire survenu sur la planète Khataï, planète minière secondaire, où une poignée de rebelles Variants - êtres génomorphés capables de s'adapter à l'environnement de leur planète d'accueil en vue de leur terraformation - imprégnés des légendes et de la mystique de leur terre d'accueil, lutte encore contre l'impérialisme…

Le Janissaire est un planet opéra immersif car il s'inscrit dans l'univers space opéra développé par son auteur Olivier Bérenval dans deux romans Ianos et Nemrod, dont l'aspect cyber/ est donc totalement maîtrisé et bourré d'incroyables idées parfaitement amenées aux lecteurs novices (rendant superflu le glossaire en fin d'ouvrage), mais dont l'aspect /punk manque cruellement de force avec des personnages secondaires, non seulement sans envergure, mais qui émoussent au fil de leurs contacts le personnage principal, l'antihéros en acier trempé, qui se veut et se doit d'être immuable quel que soit son véritable nom…
Un trouble dans la force qui se ressent d'autant plus que l'intrigue manque de consistance. le développement réussi de l'univers et du personnage du Janissaire dans la première partie du roman contraste avec la deuxième partie où l'intrigue policière, somme toute classique, se dévoile ainsi sans grande surprise – malgré des secrets d'alcôves bien pensés mais qui ne parviennent pas à convaincre – et où émerge cette galerie de personnages de seconde zone insipides, et pour certains totalement superflus. le désintéressement fini par être total avec le vide intersidéral autour des motivations des parties en présence. Un approfondissement à l'égal de celui du background aurait donné un peu plus d'impact à ce thriller de SF. le caractère mauvais genre incarné par le personnage du Janissaire aurait mérité d'être exacerbé avec des opposants un peu moins mous du genou.

Ce planet opéra est semble-t-il un premier dans la galaxie de l'auteur, ce qui lui laisse de la place pour essaimer de nouvelles variantes avec des personnages un peu plus charismatiques, la Mère-Nourricière d'Olivier Bérenval ne semble pas manquer de vaisseaux-ruches… Après tout chaque histoire est le brouillon de la prochaine…
… dans le champ morphique des Sentients pourrait être sympa…

Merci aux éditions Mnémos et à l'équipe de Babelio pour cette MC Mauvais Genre.
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L'Humanité a conquis les étoiles et des siècles plus tard, un énorme empire galactique tient sous sa coupe des milliers de mondes. Des mondes terraformés par d'énormes vaisseaux d'ensemencement envoyé dans le cosmos à la recherche de planètes habitables. Dans ce futur, l'Humanité ne fait pas dans la dentelle et chaque monde potentiellement habitable avec des ressources utilisables et terraformé et les embryons contenu dans les vaisseaux sont génétiquement modifiés pour leur permettre de s'adapter à leur nouvel environnement. Dans cette immense échiquier galactique, Khataï n'est qu'une planète d'importance secondaire, cependant le meurtre d'un haut dignitaire sur son sol va contraindre les hautes instances administratives à faire appel à l'ordre des Janissaires. Un ordre spécialisé dans les résolutions de problèmes sécuritaires et plus particulièrement l'identification de tout signe de sédition. La Communauté et Antiterra ne supporte aucune velléité d'indépendance. Dans ce cadre, l'enquête du Janissaire Kimsé commence. L'aura de mystère et l'absence quasi totale d'indice qui entoure ce meurtre font que l'enquête semble s'enliser dans les sables de la planète. Olivier Bérenval nous propose une narration selon deux points de vue : celui du Janissaire et celui de Nourgehan, jeune technicienne réparant des IA et vivant avec ses frères et soeurs au seuil du désert de Kataï. Un va et vient qui au début retranscrit des quotidiens à l'opposé l'un de l'autre pour au fil des pages se mêler. Comme pour Nemrod, Olivier Bérenval décrit un excellent background pour son récit. J'aime particulièrement l'histoire des vaisseaux d'ensemencement et des modifications génétiques apportés aux humains pour qu'ils s'adaptent aux nouveaux environnements. de même, les liens familiaux et la construction des cellules familiales est très intéressante : distinction entre « vrais-nés » et les néotènes par exemple. Ce sont clairement les points forts du récit. le vocabulaire peut parfois faire un peu peur, mais dans l'ensemble le récit est tout à fait accessible.

Pour moi, ce roman serait vraiment passionnant avec des personnages plus attachants. On manque totalement d'empathie envers le personnage du Janissaire, tout comme pour bon nombre de personnages secondaires et cette distance avec le lecteur fait que l'on se soucie peu de ce qui peut leur arriver alors que l'on a envie d'en savoir plus sur Katai et la Communauté. Une dichotomie qui perdure tout le roman : d'un coté une histoire planétaire et galactique fouillée qui interpelle le lecteur, de l'autre des personnages qui peinent à nous intéresser à leurs passés et à leurs tribulations.

Et pourtant, c'est un récit nerveux, où s'entremêlent avancées technologiques et mystère à l'échelle planétaire. Bref, vous l'aurez compris, durant toute ma lecture, j'ai navigué entre plaisir de découvrir un univers SF bien construit et frustrations devant des personnages peu développés et des relations entre eux manquants de finesses. J'aurais aimé, je pense, que comme dans BIOS de Robert Charles Wilson, le personnage principal soit la planète et que l'histoire tourne autour d'elle. Au final, le Janissaire reste un bon récit de SF sur fond d'enquête policière. Cependant pour moi, il manque plusieurs éléments pour que le récit soit complètement accrocheur.
Lien : http://chutmamanlit.fr/2020/..
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Le Janissaire est un roman d'Olivier Bérenval publié récemment aux éditions Mnémos. Les précédents romans de l'auteur ont également été publiés chez Mnémos. Son nouveau roman se déroule dans le même univers que celui de Nemrod. C'est un univers de space opera avec une touche de cyberpunk.

L'humanité a conquis les étoiles et s'est installé sur de nombreuses planètes. Un colossal empire galactique dirige les humains. Les forces militaires de l'empire sont les Forces de la Communauté. Pour terraformer les différents mondes, des vaisseaux d'ensemencement contenant des embryons modifiés sont envoyés à travers le cosmos. Les embryons sont modifiés afin de s'adapter aux conditions de vie de chaque planète colonisée. Les progrès technologiques sont également très nombreux dans cet univers, tant au niveau génétique que physique. Parmi les humains, on distingue ainsi les « vrais-nés » et les « variants ». Les divers bonds technologiques permettent d'unifier les humains qui se sont éparpillés sur de nombreuses planètes. Les humains sont ainsi équipés de néocortex et divers autres équipements. Cette technologie très présente donne un côté cyberpunk au roman. L'univers développé par Olivier Bérenval fait parfois penser à Altered Carbon.

Le roman se déroule sur la planète Khataï, une planète perdue au bout de l'univers. Un haut dignitaire a été assassiné dans de mystérieuses circonstances après avoir disparu pendant plusieurs jours. Afin de résoudre ce meurtre, l'empire galactique envoie le Janissaire Kimsé sur Khataï. Les Janissaires font partie de l'élite, ils sont surentraînés et modifiés avec des technologies de pointe. Ces capacités hors normes devraient lui permettre de trouver les coupables rapidement. Cependant, tout ne se passe pas comme prévu et il va découvrir une planète à l'histoire trouble où les croyances magiques sont encore présentes.

Les données sur l'univers et Khataï sont fournies au fur et à mesure du récit, ce qui permet de bien appréhender l'univers. le background est très travaillé et on prend plaisir à découvrir ce roman d'aventure spatiale qui oscille entre thriller et planet-opera. Khataï prend de plus en plus d'importances au fur et à mesure que le récit avance, que ce soit au niveau historique ou d'un point de vue géographique. J'ai beaucoup aimé découvrir les croyances de ces habitants, comment ce monde s'est construit.

Le roman est très dense, autant au niveau de la construction de l'univers que de l'intrigue. le récit suit plusieurs personnages, la majorité habitant sur Khataï, et le Janissaire. Les chapitres qui lui sont consacrés sont racontés à la première personne. le roman contient deux parties assez distinctes, la première étant plus une mise en place des différents éléments. le récit sur fond d'enquête planétaire et de rébellion est nerveux et sans temps mort, avec des chapitres assez courts. le style de l'auteur est travaillé et agréable, même si l'utilisation de certains termes technologiques est un peu difficile à appréhender au début. le seul bémol vient des personnages que j'aurai aimé un peu plus développés. On sait assez peu d'éléments sur eux, l'auteur déployant plus son univers et l'intrigue.

Avec le Janissaire, Olivier Bérenval apporte une nouvelle pierre à son univers de space-opera en proposant un roman solide et nerveux. le mélange d'enquête et de planet-opera fonctionne très bien, la planète Khataï regorgeant de mystères. Un roman complexe avec de belles qualités.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Je voulais savoir si ces stupidités séparatistes s'accompagnaient aussi de croyances hérétiques, l'un allait souvent avec l'autre.

"Non, ils n'adhèrent pas à la religion officielle. Leurs mythes font intervenir toute une galerie de divinités, mais c'est assez complexe et je ne m'y suis jamais vraiment intéressée..."

Hérésie donc. Je ne pouvais qu'approuver le désintérêt de Creek : une religion bien pensée ne devait servir qu'au contrôle des populations, sinon elle était inutile, voire dangereuse... Toutefois, je n'aurais osé exprimer l'idée à voix haute, même si mes supérieurs auraient été amusés par mon pragmatisme iconoclaste...

P.125
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"- Je suis désolé de t'avoir fait perdre ton temps. Si l'objectif de la soirée était de m'inciter à partager vos croyances, je suis encore indécis...J'apprécie vos efforts en tout cas."

Luten me considéra avec un petit air en coin.

"Un sceptique, n'est-ce pas ? sourit-il. Comme ceux que les anciens de Mère-nourricière devaient convaincre... Lorsque les hommes n'adoraient pas encore Cao Dai, mais l'une de ses composantes dispersées : l'Étoile-Triangle, le Croissant-de -Lune, le Sage-qui-Sourit, le Dieu-Cloué..."
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Au bout de quelques jours, la routine avait repris ses droits. Et c'était terrible de penser que la vie, avec sa force butée, irrépressible, effacerait tout, et que, bientôt, le souvenir même de leurs défunts pâlirait...

p.144
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Lorsque vous êtes en infériorité à dix contre un, évitez l'ennemi. A cinq contre un, harcelez-le. A deux contre un, divisez-le. Si vous êtes de force égale, vous pouvez engager le combat.
[Enseignements de l'Académie des janissaires]
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L'ennemi qui vous entoure n'est pas le plus féroce : celui qui réside en vous est bien pire. [...].
[Enseignements de l'Académie des janissaires]
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Videos de Olivier Berenval (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Olivier Berenval
Olivier Bérenval nous parle du roman Superluminal de Vonda McIntyre, autrice lauréate des prix Hugo et Nebula.
*** ... Des vaisseaux qui voyagent plus vite que la lumière. ... Des pilotes qui les guident au-delà de nos trois dimensions familières. ... Et Laenea qui sacrifie son coeur humain pour une machine bionique, afin de pouvoir entrer dans les rangs des voyageurs interstellaires. Une histoire d'amours étranges et de pérégrinations fantastiques. L'amour de Laenea Trevelyan et de Radu Dracul et leurs extraordinaires voyages vers d'autres espaces, d'autres dimensions, de nouvelles terres et de nouveaux océans. Des êtres à la fois proches et lointains aux- quels l'autrice sait donner vie et consistance psychologique.
*** Superluminal de Vonda McIntyre, le 17 juin en librairie.
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