N'y cherchez pas un quelconque argumentaire philosophique. Ou même sociologique. Ce bouquin est un cri. Un cri contre tout ce qui nous verrouille, nous bloque. Nous asservi. C'est une diatribe contre la servitude volontaire. Alors oui, c'est parfois limite. Parfois outrancier. Mais que c'est bon de comprendre que l'on n'est pas seul à ressentir cette quotidienne apologie de la servilité consumériste et "bienêtretrice". Qui n'a d'égal, et c'est l'un des mérites du texte de le montrer, que l'obsession réglementaire et normative administrative. On peut reprocher aux auteurs, peut-être, de ne pas aller chercher dans le fonctionnement socio-économique actuel les lieux de goût du risque que sont l'entrepreneuriat sous toutes ses formes. Qu'il soit social. Ou technologique. Car il y a quand même quelques lieux dans nos sociétés occidentales contemporaines ou la dignité due à ceux qui prennent des risques est quand même reconnue. Même si le dessein n'est probablement pas de sauver la patrie !
Il faut garder sur un coin de table ce petit opus qui se lit en une heure. Parfait pour un trajet en train.
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On aura compris que ce bref éloge du risque est un plaidoyer pour la vie intense, la « bagarre », les défis, la création. La prudence demeure recommandable, certes. Mais seule l’imprudence a du goût, et parfois du génie.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Avec «Le goût du risque», Andrea Marcolongo, Loïc Finaz et Patrice Franceschi, qui a connu 100 vies, signent un essai à contre-courant, qui vante l’esprit d’aventure et le courage du soldat.
Lire la critique sur le site : LaTribuneDeGeneve
L’annonce d’Ernest Shackelton, l’un des héros de la conquête des pôles, passée dans les journaux pour recruter son équipage est rentrée dans la légende: « Cherche hommes pour voyage incertain, petits gages, froids rigoureux, kings mois de nuit complète, danger permanent, retour incertain. Honneur et reconnaissance en cas de succès »
Socrate, qui avant de boire la cigue, s’obstina à jouer de la flûte: « cela a t’il de l’utilité ? » Lui demande un de ses élèves. « Bien sûr que non », répondue le philosophe, « c’est complètement inutile face à la mort. Mais c’est très beau »
... le primat de la sécurité nous fait oublier que la liberté est le plus beau des risques, nous conduisant à accepter l'idée qu'elle puisse être anémiée ; notre peur de l'incorrect nous rend au mieux muets, au pire menteurs ; ...
... la crainte de la mort étouffe nos Ames et nous asphyxie ; la seule idée de bagarre nous fatigue et nous essouffle ; incapables de danser après l'échec, nous dépérissons ; ...
... l'abus des normes dont nos institutions et notre époque sont friandes est une hémorragie qui nous étourdit pour mieux nous tuer ensuite ; ...
Silvio Berlusconi, homme d'affaires italien, entrepreneur des médias, politicien et ancien propriétaire du club de football Milan AC Silvio Berlusconi est mort ce lundi 12 juin à l'âge de 86 ans.
Surnommé "Il Cavaliere", Silvio Berlusconi a été au coeur de nombreux scandales sexuels et de nombreux déboires judiciaires. Son empreinte est et sera durable tant il incarne les succès et les outrances de l'Italie paillettes.
Pour en parler Guillaume Erner reçoit :
Marc Lazar, professeur émérite à Science Po.
Andréa Marcolongo, journaliste et écrivaine italienne.
Enrico Letta, président de l'Institut Jacques Delors et ancien Président du Conseil des ministres italiens.
#berlusconi #italie #politique
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