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Christine Hammarstrand (Traducteur)
EAN : 9782290342909
252 pages
J'ai lu (13/04/2005)
3.62/5   32 notes
Résumé :

" Je n'ai pas la fibre maternelle et je ne suis pas douée pour l'affection. [...] Je crois que je vais faire du mal à l'enfant, tu comprends ! " Katarina, jeune architecte suédoise et impénitente mangeuse d'hommes, semble avoir enfin trouvé la stabilité affective dans les bras de Jack. Un bébé doit bientôt naître. Mais Jack n'est pas l'amant tendre et patient que Katarina espérait. Comme sa mère ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Le pouvoir des mères est-il plus fort que la violence des hommes ?
Dans ce récit, fille, mère, belle-mère encaissent ou ont encaissées les coups , leurs enfants en ont été les témoins impuissants.

Cela pourrait être un sombre récit mais non, au bout du tunnel, il y a la lumière et sur le chemin résilience, acceptation et espoir.

Katarina, jeune femme indépendante croque la vie et butine, collectionnant les aventures jusqu'au jour où elle s'aperçoit que sa dernière relation a porté un fruit.

Comme sa mère  Elisabeth avant elle, Katarina va faire les frais de violences à l'occasion d'une dispute avec Jack, son amant américain d'un été, après lui avoir confié qu'elle attendait un enfant de lui…
Ces coups et blessures vont lui permettre de se ressoucer auprès de sa famille, de sa mère, de sa belle soeur, Erika et de son frère : aux près d'eux, en convalescence elle trouve réconfort et soutien .

« Katarina n'arriva pas à s'endormir, Elle contemplait le plafond en pensant au peu de choses que l'on sait sur son prochain, peut-être encore moins sur ceux qui sont les plus proches, Demain, Elizabeth serait là, sa maman si ouverte et pourtant porteuse de milliers de secrets cachés. »

C'est sa maternité, la déclaration de cet heureux événement qui va permettre à Katarina de se rapprocher de sa mère et, déclenchera ainsi le temps de la transmission, de la filiation avec une série de lettres adressées à sa fille par Elisabeth.

Après la violence des coups, de la honte, de l'humiliation, du silence et de l'effroi émergeront l'amour, la solidarité, la confiance pour une renaissance qui ne sera pas exempte de peur.

Un texte en trois temps où les protagonistes rencontrent des êtres lumineux, sensibles, généreux et respectueux à l'image du peintre Viktor Emmanuel, âme apaisante et nouvel amant de Katarina :
« Leur rencontre fut douce, remplie de tendresse et de désir. Sans la pénétrer, sans rentrer dans le nid où le bébé dormait, il l'a caressa jusqu'à l'orgasme. Et elle fit de même avec lui. »

Marianne Fredriksson aborde un sujet grave, malheureusement toujours d'actualité, avec finesse et délicatesse sans aucune stigmatisation et beaucoup d'humanité et de psychologie. Elle manifeste de l'empathie autant pour les victimes que pour les bourreaux, ne portant aucun jugement, elle s'immisce dans les profondeurs de chacune des protagonistes.

Le pouvoir des mères démontre la force du lien qui unit mère et fille.
Je ne connaissais pas du tout cet auteure, c'est en chinant dans une brocante de livres, que je l'ai découverte, et ma fois, c'est une très agréable surprise.
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Ce roman nous raconte l'histoire de plusieurs femmes en Suède : Katarina, sa mère, et sa belle-soeur principalement. Katarina, enceinte, vient de quitter le père de l'enfant après qu'il l'ait frappée. Sa mère a elle même été victime des coups de son mari. Sa belle-soeur semble plus heureuse en apparence, mais a dû elle aussi renoncer à ce qu'elle souhaitait vraiment pour son mari. Toutes semblent finalement victimes des hommes, mais elles avancent et tracent leur chemin malgré tout. Pourtant je n'ai vraiment compris où l'auteur voulait nos emmener et je termine ce livre sans savoir quoi en penser avec l'impression d'être passé à côté de l'histoire.
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Katarina est une jeune femme libre dans sa vie, libre dans ses relations avec les hommes.


Durant sa dernière relation, Katarina tombe enceinte et décide de garder l'enfant. Lorsqu'elle annonce la nouvelle au père de l'enfant, ce dernier rentre dans une colère noire. Il frappe violemment Katarina et prend la fuite.


Suite à cet événement, la jeune femme se réfugie chez sa mère. Les 2 femmes vont apprendre à se découvrir et à s'apprivoiser. Beaucoup de secrets, de non-dits vont refaire surface.


C'est aussi à ce moment-là que Katarina se rappelle du comportement violent que son père avait envers sa mère quand elle était petite.


Mon avis


J'ai trouvé ce roman très fort.


Les sujets abordés y sont extrêmement importants: la violence conjugale, les relations familiales...


La relation entre Katarina et sa mère évolue au fil du roman. 


Le personnage de Katarina est touchant, attachant mais aussi fragile.


Il s'agit d' un très beau roman, d'une belle découverte !

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"j' ai froid à tes mains". C'est le dicton cité à la fin du livre , et qui évoque le partage des sentiments, des souffrances, des évènements de la vie au sein d'une mêm famille. On rencontre des gens ouverts à la discussion, malgré la violence de ce qu'ils vivent. C'est une histoire qui n'a rien d'extraordinaire, mais c'est traité avec beaucoup de délicatesse, et de réalisme.
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C'est avec beaucoup de déception que je referme ce livre. Je ne suis pas du tout rentrée dans l'histoire. Dommage.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
 Elle roulait vers le nord pour raconter à sa mère qu'elle allait donner naissance à un enfant, mais qu'elle n'avait pas l'intention de se marier. Si le vert de l'été dominait encore dans la capitale, au nord de Sala les premières stries rouges flamboyaient dans les érables et, lorsqu'elle s'approcha de Bollnäs, le vent projeta des bouquets entiers de feuilles dorées des bouleaux contre le pare-brise.
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Elle roulait vers le nord pour raconter à sa mère qu'elle allait donner naissance à un enfant, mais qu'elle n'avait pas l'intention de se marier. Si le vert de l'été dominait encore dans la capitale, au nord de Sala les premières stries rouges flamboyaient dans les érables et, lorsqu'elle s'approcha de Bollnäs, le vent projeta des bouquets entiers de feuilles dorées des bouleaux contre le pare-brise.
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- J'ai un ami qui est veuf mais qui a vécu un mariage long et stable. Il dit que l'amour, c'est vivre comme des vases communicants. On sait où l'autre se trouve, on sent la douleur de l'autre, on pense parallèlement. En Suède, nous avons un poème célèbre qui l'exprime très bien : "J'ai froid à tes mains".
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Mais les violettes ont quelque chose de magique. C'est comme si elles sentaient notre nostalgie et tentaient de nous réconforter.
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La plupart de ceux qui préfèrent réconforter cherchent à se consoler de leurs propres craintes.
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