Le silence du violoncelle

Garry et Graziella étaient complémentaires. Il était la terre, elle était le feu. Il était la matière, elle était l'air. Elle vivait chaque jour comme le dernier. Elle était courageuse, passionnée, explosive. Aujourd'hui, sans elle, Garry est anéanti. Il se sent responsable de son décès. Pour se reconstruire, il se réfugie auprès de son grand-père, Elwa, en Guadeloupe. Mais ses nuits sont de véritables cauchemars, Garry n'arrive pas à surmonter cette perte et se détruit petit à petit...

Jeanne signe ici un livre émouvant, où le thème du deuil est omniprésent. Je me suis interrogée sur la responsabilité de Garry dans le décès de celle qu'il aimait le plus au monde et cette interrogation a rendu ma lecture très addictive.

J'ai beaucoup aimé Elwa, le grand-père, et sa relation avec Garry. Il est totalement démuni face à la détresse de son petit-fils et ne sait pas comment l'aider.

Léontine, elle, est un rayon de soleil avec son franc parler ! Hélène, la libraire, est également à son écoute et le comprend parfaitement. J'ai beaucoup aimé la sollicitude et la douceur qu'elle dégage. Ils sont tous unis pour aider Garry à faire face, à vivre avec cette blessure qu'il portera à vie.

Garry ne m'a pas touchée autant que je l'aurais souhaité, même si j'ai aimé suivre son évolution et son parcours. Sa détresse et son chagrin sont palpables et parfaitement décrits. Arrivera-t-il de nouveau à "aller, vivre et aimer" ?

Les descriptions des paysages sont magnifiques et dépaysantes, les informations sur les coutumes et la culture créoles très intéressantes et justement dosées.

Un roman rempli de courage, de résilience et d'espoir à découvrir absolument pour comprendre que vivre est la meilleure façon de rendre hommage à nos morts.

Garry a quitté la métropole, laissant son domicile à l'abandon, pour aller vivre chez son grand père, Elwa, artisan boulanger en Guadeloupe…
Besoin vital de changer d'air. Graziella, sa compagne, sa future femme, son grand amour a perdu la vie tragiquement…
Comment continuer de vivre ? L'absence de sa belle violoncelliste est insurmontable…

Jeanne Yliss m'a confié la lecture de son dernier roman dont le fil rouge est la résilience. Un roman bouleversant qui confirme le talent d'écrivaine de L'auteure.

L'épreuve vécue par Garry est très difficile, sa douleur inimaginable… L'amour qu'ils se portaient avec Graziella est tellement décrit avec profondeur lors des nombreux flash-back que j'ai eu énormément de chagrin surtout venu au chapitre qui dévoile les circonstances du décès. Je ne te dirai pas comment, cela fait partie de l'intrigue… Mais crois-moi, l'auteure a frappé fort… Je n'ai aucune honte à te confier que mes yeux ont brillé.

Avec l'aide de son papé, que j'ai trouvé si bienveillant envers Gary, mais aussi grâce au cadre idyllique qu'offre la Guadeloupe… Il va devoir faire face à son deuil…
D'ailleurs, je me suis totalement imprégnée de la beauté de l'ile, grâce à toutes les références de l'auteure ; La langue locale et les expressions se ses habitants, la cuisine typique, les descriptions, les fêtes traditionnelles… la magie opère, j'ai vraiment était transporté.
J'ai découvert beaucoup de spiritualité dans la culture guadeloupéenne, comme « le bain démarré ». Sa symbolique me plait.

La couverture est réussie.

Cette histoire dramatique aide à dédramatiser. Jme comprends ! Personnellement ces sujets de lecture me font réfléchir et prendre conscience de la fragilité de la vie.

Jeanne Yliss m'a touché avec ce roman remplit d'espoir. Un bel hymne à « la vie qui continue ». Bravo !

Lorsque Garry rencontre Graziella, il est de suite sous le charme de cette artiste. Mais après plusieurs années remplies de bonheur à deux, Graziella meurt brutalement. le monde s'écroule pour Garry, qui vient de perdre son phare, sa future femme et l'avenir qu'ils construisaient. Au déni et à la tristesse vient s'ajouter la culpabilité.

Avant de perdre totalement pied dans cette maison où trône le violoncelle de Graziella qui n'émettra plus jamais de son, il s'envole pour la Guadeloupe, terre natale de sa mère, où vit encore son grand-père Elwa.

Nous faisons alors la rencontre de ce dernier, discret et tout en pudeur, qui m'a beaucoup touchée et pour qui j'ai ressenti beaucoup de peine et d'affection. Il assiste, impuissant, à l'auto-destruction de Garry.

Nous découvrons tout l'amour que Garry a pour Graziella, à travers un pèlerinage des endroits qu'ils avaient découvert à deux, mais aussi des flashbacks. Ce passage au Bassin Paradise 💔

Puis petit à petit vient la reconstruction. Et Garry la doit à lui-même, mais aussi à Elwa et ses ami.e.s ainsi qu'à cette île, pleine de soleil et de vie. Jeanne Yliss rend un magnifique hommage à l'île papillon. Nous voyageons à travers ses mots, entre fêtes traditionnelles, expressions créoles, paysages à couper le souffle et gastronomie, je prendrai bien un allée sans retour !

Un roman poignant sur le deuil, la reconstruction, l'amour, la résilience. Un roman qui m'a tenue en haleine, qui m'a fait voyagé et qui m'a fait passé par différentes émotions. Un roman lumineux malgré le sujet difficile. Mention spéciale pour ce titre

J adore cette auteure, sa plume mais j ai toujours peur de ce qu elle va nous faire subir 😱 (elle est capable de vous retourner le cerveau, ou de vous faire passer des émotions incroyables). La plume est toujours aussi belle, aussi prenante et fluide. On part donc en Guadeloupe. Très vite, on s attache à Garry, ce mec perdu, qui part très loin, en Guadeloupe près de son grand père pour se ressourcer (ou pas…). Plus on avance dans la lecture, plus on comprend à quel point Garry est mal. Les personnages sont (mais comme toujours avec elle) super bien construits et terriblement beaux. Ils ont de la profondeur. On va avoir des sauts dans le passé, pour comprendre toute l histoire. Ils aident vraiment à la compréhension et à la dynamique de celle ci. Il y a de gros moments d émotions, dans le présent et dans le passé. On a des fois les larmes aux yeux. Elle touche un sujet difficile qui peut tous nous affecter mais comme à son habitude, c est parfaitement dosé. l'amour, la mort, le deuil, toutes des questions universelles qu elle touche avec sa façon d écrire, sont tellement belles et apaisantes. On peut passer par beaucoup d émotions: de la joie à la tristesse, c est assez incroyable le panel qu elle nous fait traverser. Comme Garry, on a envie de rester dans ses souvenirs mais on a aussi envie de le voir avancer, se relever et réapprendre à être heureux. Bravo encore une fois pour cette lecture si belle et remplie d émotion. On voit toutes les recherches sur la Guadeloupe en plus, bien expliquées à la fin du livre. Bravo ❤

Des émotions fortes, des circonstances dramatiques intenses, et une résilience portée par l'amour, l'amitié, la poussière de farine et la Guadeloupe ! À découvrir !

Dès les premières pages, j'ai été saisie par la douleur du héros en deuil. La souffrance de Garry est proportionnelle à sa passion pour Graziella, sa fiancée perdue. La jeune femme pétillante illuminait sa vie, lui donnait du sel, du rythme au son du violoncelle.
Le tourment de Garry est aussi marqué par les circonstances du drame et une lourde culpabilité, que le lecteur est impatient de comprendre…

Perdu, incapable de reprendre le travail, Garry fuit la pitié des autres qui le ramène à sa perte en s'envolant vers son grand-père, Elwa, boulanger en Guadeloupe. Sous le soleil, Garry continue à sombrer et inquiète beaucoup Elwa qui mettra tout en oeuvre pour l'aider à retrouver le sourire. Ce roman fait passer de l'ombre à la lumière, de la musique au silence, dans un cycle qui entraîne la lecture.
Au fil des pages, on suit la progression de Garry au présent, ses hauts et ses bas, mais on découvre aussi le passé de ce couple attachant, la naissance de leur amour, leurs disputes, leurs promesses. Ce roman est plein de vie !

La Guadeloupe y est traitée comme une vraie protagoniste de l'histoire et livre ses secrets. Paysages, culture, gastronomie, chaleur et vivacité de ses habitants offrent un voyage en immersion.