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EAN : 9782363081919
163 pages
Arléa (09/05/2019)
2.89/5   22 notes
Résumé :
De son enfance, l'auteur garde le souvenir d'un grand appartement à Berlin, où son père est fonctionnaire international, la naissance d'un frère qui va bouleverser son quotidien de petite fille, des séjours en France pendant les vacances chez des grands-parents aimants, l'accent germanique des nurses qui se succèdent. Pourtant, dans toute cette banalité quelque chose détonne. La mère, fantasque, magnifique, amoureuse des rivages qui lui manquent tant, trop à l'étroi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Le roman de Gabrielle

Emmanuelle Grangé nous revient avec un roman sensible, portrait d'une mère fantasque qui prend l'habitude de fuir sa famille avant de finalement retrouver le domicile conjugal. de la révolte à l'amour.

Dans son premier roman, Son absence, Emmanuelle Grangé confrontait une famille à la disparition de l'un de ses membres qui n'avait plus donné trace de vie depuis vingt ans. Il est aussi beaucoup question d''absences dans ce second opus, même si elles sont plus épisodiques. Nous sommes à Berlin dans les années 1960, alors que la narratrice n'est encore qu'une petite fille. Gabrielle a suivi son mari diplomate dans la capitale allemande où elle passe son temps dans les mondanités. Quand elle n'est pas confiée à la fille au pair, la narratrice est envoyée chez les grands-parents à Malakoff. Quant à Pierre, son mari, il aurait pu, au hasard des réceptions où son épouse est chargée de tenir son rang, apprendre ce proverbe allemand qui dit que «l'oisiveté dévore le corps comme la rouille dévore le fer» et comprendre combien sa femme éprouvait le besoin de changer d'air, d'espace, de liberté, de bords de mer.
Cela lui aurait sans doute aussi évité le désarroi de ne plus la trouver au domicile conjugal et de devoir la supplier de revenir vers lui et sa famille.
Même la naissance d'un petit frère ne viendra pas contrecarrer ce qui va bientôt devenir une habitude. Après les brouilles conjugales, Gabrielle prend la fuite jusqu'à ce jour où il n'est plus possible de la joindre. «Nous sommes restés ballots, passifs, impuissants. Nous avons attendu le pire, l'annonce de l'hospitalisation, voire la mort de Gabrielle. Nous nous sommes habitués à vivre dans l'angoisse, puis dans la résignation. Gabrielle nous avait quittés pour de bon, je lui en ai voulu un peu, beaucoup… »
En déroulant l'histoire de cette famille, Emmanuelle Grangé se rend compte combien ces drames à répétition ont aussi un caractère formateur pour la jeune fille et la femme qu'elle devient et finalement, combien elle doit son caractère et sa liberté à ces épreuves. Bouclant la boucle quand elle devient une mère pour sa mère lorsque la vieillesse et la maladie vont avoir raison de ses escapades, elle rend un magnifique hommage à celle qui lui en a tant fait voir!
Car, au fil des chapitres – qui commencent tous par un extrait de Jane Eyre, le roman de Charlotte Brontë qui les rassemble aussi – le style gagne lui aussi en intensité et en gravité, suivant en quelque sorte la courbe de la vie de Gabrielle. Tout en pudeur et en retenue, mais de plus en plus proche de l'essentiel. C'est beau, fort, prenant.


Lien : https://collectiondelivres.w..
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***

Marie-Emmanuelle est une petite fille qui grandit dans une famille bourgeoise, dans les années 60 à Berlin. Partagée entre un père aimant et une mère mélancolique, elle devra grandir et apprendre à vivre dans ce monde d'adultes...

Je découvre Emmanuelle Grangé grâce à ce deuxième roman et aux 68 premières fois.

Déroutante, l'écriture de l'auteur est incisive, rythmée, cadencée.
Elle dépeint le quotidien d'une petite fille qui voit son enfance s'effacer... Une petite fille qui doit composer avec les absences d'un père au travail et d'une mère qui s'ennuie... Une petite fille qui va apprendre qu'aimer les autres passent avant par un respect pour soi, pour ses envies, ses besoins...

Marie-Emmanuelle souffre des fuites de sa mère, lui pardonne à chaque retour mais craint toujours ses nouvelles disparitions. C'est une jeune femme, puis une mère attentionnée, mais toujours sur le qui-vive.

A l'image de l'écriture de ce roman, l'histoire de cette famille est douce en surface, mais les remous des profondeurs sont parfois perturbants...
Lien : https://lire-et-vous.fr/2019..
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Avec Les Amers remarquables, le second roman d'Emmanuelle Grangé, je poursuis tranquillement ma découverte des livres sélectionnés pour la session « rentrée littéraire 2019 » des 68 premières Fois. J'arrive ainsi à ma quinzième lecture…

Le titre m'a immédiatement intéressée, allitératif, poétique… Est remarquable ce qui attire l'attention, ce que l'on retient ; c'est aussi ce qui est extraordinaire, rare… Mais une remarque peut aussi être une critique, un commentaire désobligeant. L'amertume est désagréable ou stimulante si l'on parle en termes gustatifs ; au sens figuré, c'est ce qui chagrine, dérange, fait mal, blesse. L'amertume peut donc évoquer une saveur ou un sentiment et dans le domaine des ressentis, on s'engage vite dans le découragement, la mélancolie et, plus pervers et toxiques, vers le dépit et la rancoeur…
Quand je fais ce genre de travail sémantique sur un titre, il y deux grandes possibilités : soit j'ai adoré le livre et j'en explore toutes les clés de lecture, soit je suis dans la posture contraire et je cherche, tout de même, des explications…

Ici, une fille nous raconte sa relation avec sa mère. le récit est à la première personne, un JE personnel et intime…
Ce qui frappe immédiatement et qui se confirme au fil de la lecture, c'est que la fille ne semble avoir retenu que l'amertume, comme si elle avait tout filtré pour ne conserver qu'un concentré de souvenirs amers.
J'ai eu beaucoup de mal à venir à bout de ce livre ; la session est à présent terminée et personne n'attend vraiment ce livre voyageur et j'ai donc pu prendre mon temps… Sans succès.
Voilà un livre dont j'ai envie de dire combien je comprends qu'il était important pour son auteure de l'écrire mais j'aurais peut-être pu éviter de le lire car il n'était vraiment pas pour moi…

La quatrième de couverture parle de la difficulté de se construire quand la peur de l'abandon est omniprésente… C'est une dimension que je n'ai pas vraiment ressentie dans ma lecture ; il ne s'agit pas ici d'abandon, mais de difficulté à être mère, de fuites et de retours, de passage de relais aux autres membres de la famille. J'ai trouvé que la fille avait presque capitulé plus vite que sa mère, s'abandonnant dans une posture de fille délaissée… Et oui, j'ai, moi aussi, décroché, démissionnant d'une lecture que je n'avais pas choisi.
Sur le plan de l'écriture proprement dite, j'ai trouvé répétitive et monotone cette vie de famille, somme toute banale, qui pourrait avoir été la nôtre ; certains passages ont pu même me correspondre un peu. Je suis, en général, très sensible à l'intertextualité… Ici, l'omniprésence de Jane Eyre de Charlotte Brontë, une véritable histoire d'orpheline, m'a paru superfétatoire, usurpée. Les épigraphes m'ont cependant donné l'envie de relire ce roman qui, étant beaucoup plus jeune lors de sa lecture (est-ce significatif ?), m'avait réellement bouleversée.

J'ai repensé à Son absence, le premier roman d'Emmanuelle Grangé, lu aussi grâce aux 68 première Fois… Je me souviens que j'avais même relu deux fois ce très court roman pour lui trouver du sens et que, malgré mes efforts, il ne m'avait pas convaincue.
L'univers d'Emmanuelle Grangé n'est visiblement pas pour moi ; si je reprochais à Son absence de trop survoler son sujet, je dirai qu'avec Les Amers remarquables, j'ai buté sur une forme de ressassement pessimiste que le titre portait déjà ; en effet, un amer est aussi un objet fixe, toujours visible, qui peut servir de point de repère en mer ou sur les côtes. La mer, la mère qui aime nager, surnage dans sa propre vie et qui se cherche… Mais les mères font aussi comme elles peuvent et la mère idéale n'existe pas.

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"Sans une mère, il n'y a point de refuge." - Proverbe polonais

"Cet été-là je ne vais pas à la piscine avec ma mère, nous n'allons pas en vacances en famille."

La phrase par laquelle s'ouvre le 2e roman d'Emmanuelle Grangé, paru aux Éditions Arléa, est un modèle de phrase qui, avec une économie de mots, de moyens et d'effets, donne une atmosphère, dessine un décor plus nettement qu'une interminable description. Deux négations, "je", "nous", "ma mère", "la famille" : voilà c'est fait, l'essentiel est là, posé.

"Les amers remarquables" brosse par touches légères, sans ostentation aucune, le tableau d'une famille des années soixante à nos jours, de Berlin à Paris et retour, de la Bretagne au sud de la côte atlantique. Pourtant, ce récit tient moins de la chronique familiale que du portrait tendre, mais lucide, d'une mère par sa fille devenue mère à son tour.

Un amer, repère discernable depuis le large, immuable sur la côte pour aider à la navigation maritime, est nécessairement remarquable, sinon il n'est pas. Pour Marie-Emmanuelle, 7 ans, l'amer c'est la mère, Gabrielle, ce point d'ancrage reconnaissable entre tous. Il va toutefois lui falloir admettre qu'il peut être mouvant, susceptible de disparaître un temps (pour toujours ?) au gré des départs inopinés de cette mère fantasque "un jour délirante d'amour, le lendemain, mutique", cette "fuyarde chérie" qui, mariée à Pierre, s'échappe, impuissante à se résigner à une vie corsetée…

"Mon père n'a jamais rien remarqué, ou il a fait comme si. Il trouve sa femme remarquable, si belle, unique […] Il n'a pas vu venir le jour où elle lui annonce dans une lettre qu'elle ne rentre pas à la maison."

… avant de revenir et reprendre sa place au sein de sa famille, auprès de son époux, haut fonctionnaire sans fantaisie, tout entier à ses affaires.

"Vous me manquiez tant […] j'ai bien réfléchi, la famille est plus importante que tout."

Plus importante que sa liberté ? que sa volonté d'exister par et pour elle-même ? que le poids des conventions sociales ? que cette sensation d'être prisonnière d'un rôle que tous s'attendent à la voir jouer ? que son besoin de légèreté et de fantaisie ?

Marie-Emmanuelle, qui se rêvait fille unique, fragilisée par la naissance de son frère François, ce "petit bout de viande", est ébranlée par ces départs-surprise et un soupçon de culpabilité se mêle à son sentiment d'abandon

"Nous sommes restés ballots, passifs, impuissants. Nous avons attendu le pire, l'annonce de l'hospitalisation, voire la mort de Gabrielle. Nous nous sommes habitués à vivre dans l'angoisse, puis dans la résignation. Gabrielle nous avait quittés pour de bon, je lui en ai voulu un peu, beaucoup…"

avant qu'un retour tout aussi inopiné que le départ ne signe la ferveur des retrouvailles

"Dans les minutes qui suivent nos retrouvailles, mon gros chagrin d'enfant abandonnée s'évanouit, il est comme dérisoire, il n'a jamais existé."

comme si les abandons, les fuites rapprochaient plus qu'ils ne séparaient la mère de la fille qui devra apprendre à grandir avec la crainte quotidienne qu'un jour son amer disparaisse pour de bon.

Se crée alors dans le récit un mouvement régulier d'éloignement et de rapprochement, imperceptible va-et-vient, qui rappelle celui, lent et sans heurts, des bateaux au mouillage par temps calme. Les personnages sont appelés aussi bien Gabrielle que la mère, Pierre que le père, François que le frère… Ils s'approchent, êtres infiniment familiers, puis s'écartent, drapés dans leur rôle et flous aux yeux du lecteur devenu myope.

Ils se lient,

"Il faisait très beau en Bretagne, nous étions une famille."

se délient, échouent à garder une maison familiale, à semer quelque chose ensemble ne serait-ce que pour entretenir un semblant de jardin, se délestent au passage de tout ce qui encombre jusqu'à ne plus conserver que l'authentique vitrine Boulle. Ils se séparent pour mieux se retrouver, jusque dans les derniers instants d'une vie où la jeunesse et la vitalité cèdent devant la vieillesse et la sénilité, jusqu'à ce jour où Marie-Emmanuelle devient le parent de ses parents, puis la mère de sa mère, l'amer de sa mère.

Dans son premier roman, "Son absence", publié également aux Éditions Arléa il y a deux ans, Emmanuelle Grangé disait déjà l'histoire d'une famille, les Munch, confrontée à la disparition de l'un des siens dont elle était sans nouvelles depuis vingt ans. Ici aussi, il est question d'absences, intermittentes certes, de ces absences qui peuvent passer pour des crises passagères, mais qui posent tout de même à leur façon la question de l'attachement :

"Tu m'as menti, je ne veux plus jamais te voir, tu ne m'as jamais aimée, je ne t'aime plus."

Les extraits de "Jane Eyre" placés en exergue ponctuent chacun des courts chapitres et, donnant le ton de chacun d'eux, renvoyant leur écho, colorent plus largement le récit tout entier.

"Et maintenant, je sentis que cela ne suffisait pas : en un après-midi, je me lassai de huit années de routine. Je désirai la liberté ; je pantelai après la liberté."

Emmanuelle Grangé livre ici un roman que l'on devine largement autobiographique, y révèle une histoire familiale sur plusieurs décennies, sans qu'aucun jugement ne soit porté, sans qu'aucune acrimonie ne vienne ternir les souvenirs. Et nous glisse, avec une délicate sagesse, qu'"il faut du temps pour se rappeler les bons souvenirs".

Ce n'est qu'après avoir refermé ce livre que j'ai pleinement ressenti combien, par la grâce des mots, il est beau, simplement beau, car dénué de tout artifice.

"Les histoires de Gabrielle sont toujours trop courtes, le sillage de son parfum, infini."

Pas mieux !

2e roman,
Lu pour la session automne 2019 des #68premieresfois
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« Trois petites notes de musique… »
Dans une famille bourgeoise de l'après-guerre, il était une fois une petite fille arrivée à l'âge de raison, et qui ouvre les yeux sur le monde. Son univers, c'est Berlin, papa, maman et « le petit bout de viande », son frère qui vient de naitre. Il y a aussi les grands-parents parisiens, la nounou, le chauffeur, le travail du père, si sérieux, les efforts de la mère pour surnager, la douceur de l'enfance.
La petite Marie-Emmanuelle observe, elle rapporte la vie de la famille, vue par son regard d'enfant. Gabrielle, maman, ma mère, parfois tous les rôles s'emmêlent. La fillette grandit, les années passent, alourdissant les jours. Ses parents, c'est le mariage de la carpe et du lapin. Au mari, l'argent, le pouvoir ; Gabrielle est une femme tenue en laisse. Elle vit entre espoir et résignation, fantaisie et conventions sociales. Parfois elle fuit, loin, ou bien elle s'échappe, en nageant avec force et délice.
Je ne sais à quelle page du roman la chanson d'Yves Montand s'est glissée entre les lignes pour m'accompagner jusqu'à la fin. Sans doute la faute aux courts chapitres de souvenirs, entrecoupés de citations de Jane Eyre en guise de refrains, qui font entendre dans ce livre comme une ritournelle. Une, deux, trois, une, deux, trois, les mots m'emportaient avec légèreté ; chapitre après chapitre, je tournoyais entre les personnages sans pouvoir m'arrêter de lire.
L'écriture est fluide, simple sans être simpliste. La narratrice raconte le passé au temps présent. L'auteure ne se livre pas à des analyses psychologiques des personnages, car la succession de courtes scènes de vie suffit à expliciter les enjeux, sans livrer ni jugement ni explication. de qui le père lui-même est-il prisonnier, emmuré vivant dans ses certitudes et ses devoirs ?
Bien sur, il est question des difficultés d'un enfant à se construire dans un univers mouvant et incertain, à déménager, à louvoyer entre des parents qui se déchirent, à être tiraillé entre des modèles opposés.
Mais j'ai surtout perçu en ce livre une merveilleuse chanson d'amour entre une fille et sa mère, à travers les années, malgré les difficultés inhérentes à toute vie.
Une fidélité réciproque à toute épreuve.
« Trois petites notes de musique, qui vous font la nique, du fond des souvenirs,
Lèvent un cruel rideau de scène, sur mille et une peines, qui n'veulent pas mourir. »
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critiques presse (2)
LaCroix
14 août 2019
Emmanuelle Grangé livre un récit impressionniste de son enfance et un portrait d’une mère vibrante et douloureuse.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LeMonde
14 juin 2019
Jane Eyre, de Charlotte Brontë, tient une place essentielle dans le second roman d’Emmanuelle Grangé, succession d’arrachements et de retours.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Nous sommes restés ballots, passifs, impuissants. Nous avons attendu le pire, l’annonce de l’hospitalisation, voire la mort de Gabrielle. Nous nous sommes habitués à vivre dans l’angoisse, puis dans la résignation. Gabrielle nous avait quittés pour de bon, je lui en ai voulu un peu, beaucoup… J’entendais ses injonctions: Ne dépends dans ta vie que de toi-même; quand un homme t’invite au restaurant, au cinéma, paye ton écot! Je lui en ai moins voulu. J’ai fini par l’imaginer travailleuse, gagnant son pain, son gîte, peut-être relectrice dans une maison d’édition, n’ayant rien d’autre à prouver que sa capacité d’être une femme libre. Elle vivait. Je le savais. p. 65
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Mon père trouve sa femme remarquable, si belle, unique dans ses vieux escarpins comme neufs car rehaussés de cabochons, il apprécie sa cuisine inventive. Il n’a pas pu venir le jour où elle lui annonce dans une lettre qu’elle ne rentre pas à la maison.
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