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EAN : 9782234085749
176 pages
Stock (21/08/2019)
3.08/5   13 notes
Résumé :
« Ceux qui ont la nostalgie des années 60 ne les ont pas vécues. » Nick Jagger

Phil, Guy et les autres, minets habillés par Renoma et chaussés par Weston, sont des vauriens ou des blousons dorés selon les heures. Aux virées en boîtes et aux vacances londoniennes vont succéder trips d’acide et commandos mao-spontex.
Entre 1965 et 1975, une éducation sentimentale, politique et sexuelle dans une époque utopique, sans chômage ni sida. Un roman sur ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
C'est la chronique tendre et amère d'une bande de blousons dorés, de fils à papa, de la fin des années 60 au début des années 70. Nous verrons ces fils à papa, sympathiques au demeurant, fascinés par la sape, s'adonner aux pires provocations contre leur milieu, et se livrer aux 400 coups, tout en continuant à bénéficier des avantages de l'univers huppé de leur famille.
Ils feront connaissance avec la came, ils vivront leurs premiers flirts et leurs premières amours, s'engageront contre leur classe pendant mai 68 en rejoignant la Gauche prolétarienne, groupuscule maoïste. de leur côté les filles se libéreront. Les uns et les autres s'apercevront avec le temps que la révolte et l'exercice total de la liberté a un coût. Parfois excessif.
Dans un style rapide, une écriture sans détour, livré avec tendresse et une nostalgie empreinte d'auto-dérision, voilà un ouvrage qui ravira ceux qui ont vécu cette époque pleine d'espoir.
La suite de la vie de ces personnages ne nous est pas livrée. On peut imaginer le sort de ceux qui ont survécu : ils ont rejoint leur classe d'origine.
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Le nouveau roman raconte l'épopée de trois jeunes gens dans les années 60.
Une décennie où les minets sont habillés en Levi's slim, chaussés de chaussures Clark ou des mocassins de marque Winston ainsi que des v$etements de marque Renoma.
On va donc suivre la vie de 3 jeunes que sont Charles, Philippe et Guy.
Entre leurs cours où ils s'ennuient, leurs RDV au pub "le Drugstore" sur les Champs-Elysées, leurs virées dans les boites et leurs prises d'alcools et de drogue.
Mais un événement va bouleverser leur petite vie de minet : Mai 68.
Ils vont côtoyer les manifs, les forces de police qui ne sont pas tendres et un crépuscule politique révolutionnaire.
Un tableau entre 1965 et 1975 où la société et surtout la jeunesse traverse un bouleversement sociétale alors qu'in n'existe pratiquement pas de chômage et que l'on ne parle à l'époque du sida.
Pour ceux qui ont déjà lu François Armanet, ils auront un effet de déjà lu. Pour les autres, ils se délecteront à la lecture des aventures de ces 3 minets.
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Une plongée dans les années 60 parisienne
Avec la bande du drugstore le Graal des Minets
Une écriture agréable speed et Rock n' Roll
On y croise ceux qui on fait la grande époque de ces années . Dutronc Perrier goude la liste est longue tout comme les bonnes adresses de cette génération insouciante loin encore des années sida
Un excellent plaisir de lecture
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Un récit nostalgique sur la période 65/ 72 avec l'évolution rapide de la société . On passe des minets qui furent un peu les mods français à mai 68 et l'arrivée de l'extrême-gauche maoïste au début des années 70.
C'est parsemé de références musicales et cinématographiques et ce récit parlera certainement aux gens qui ont connu ces années folles où l'on vivait à cent à l'heure en découvrant le rock , la drogue et le sexe .
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
A Vincennes, la GP ralliait, sans qu'aucun de nous ose l'avouer, une dizaine de minets de naguère. Pensée tabou mais dialectiquement juste : même morgue de la horde, même sentiment d'appartenance à une caste, même prétention à dicter les canons du siècle, même menace de la revanche, même apologie de la terreur, même talent pour l'exclusion, même appétit pour l'humiliation, « maos masos », disait Guattari. Du passé faisons table rase, du présent démolissons, de l'avenir détestons. Un repli identitaire, un langage codé, un infantilisme de meute.
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Ces derniers jours d'août, quand l'été bascule, qu'un soleil morose donne aux filles la chair de poule et aux garçons un semblant de tendresse dans les torrents pubères, l'impossible pointa son nez. Il était 3 heures du mat', sur la terrasse du casino. La respiration des villas endormies, le ressac de la mer, un slow de Dionne Warwwick susurré comme une cigarette Kool. Paradis perdu, frissons célestes,violons à fendre l'âme. Je trouvais soudain sublime cette guimauve romantique. Le léger heurt de sa cuisse contre la mienne. Elle passa un doigt sur ses lèvres. Je respirai son souffle. N'avais qu'à me pencher. Reculais le moment de l'abandon. Devinais une impatience. Gagnais du temps... Un important vint nous demander du feu. Charme rompu. Silence pesant. Elle me murmura à l’oreille : « Tu es un petit con », et me laissa en plan.
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Ma première expérience en usine s'avéra calamiteuse. Ouvriers méfiants, les plus jeunes rigolards devant les slogans que je débitais en singeant une langue prolétarienne, le seul à s'y intéresser était le délégué CGT, un mec solide, lecteur zélé de Zola, qui m'avait conseillé de plier bagages avant que de sérieuses emmerdes ne me dégringolent sur la gueule. L'implantation de Guy tourna à la farce quand, après une nuit blanche, il avait garé la Ferrari (rouge coco) paternelle dans une impasse proche de l'atelier.
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Vidéo de Francois Armanet
L'élégance à travers le détail, d'Elizabeth Taylor à Proust en passant par Salvador Dalí ou encore Rihanna, c'est ce que nous donne à voir le livre livre photos "Le détail qui tue". Autant d'images d'icônes, de stars, d'écrivains qui dans leur style et leur tenue avaient le sens du détail.
Olivier Gesbert reçoit leurs auteurs : les journalistes Élisabeth Quin et François Armanet.
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