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Les souris de Leningrad tome 1 sur 2
EAN : 9782361182656
48 pages
Dupuis / Zéphyr (01/08/2019)
3.75/5   12 notes
Résumé :
En 1964, un coup de feu interrompt un concert à l'opéra de Leningrad un ex―forçat du goulag est arrêté. Au commissariat, le mystérieux forçat se rappelle des premiers jours de l'été 1941. Maxim, fils d'un dirigeant du parti communiste, Pyotr, fils d'écrivains, Grygori, fils d'un pilote exécuté et Anica, fille d'un violoniste se retrouvent dans un camp de vacances lorsque les armées nazis laminent le territoire soviétique. Le camp est pris au piège et leur trai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
La France avait ses enfants qui font la résistance sous forme d'une série BD. Nous voilà avec la version bolchevique durant la Seconde Guerre Mondiale. Il faut se rappeler qu'une bonne partie de la Russie a été subitement envahie par les troupes d'Hitler dans ce qu'on a appelé l'opération Barbarossa.

Cette opération de guerre a débuté le 22 juin 1941. Il s'agit également de la plus grande invasion de l'histoire militaire en termes d'effectifs engagés et de pertes. 4 millions de soldats de l'Axe envahissent le territoire soviétique. On sait que l'avantage sera à la Wehrmacht au début de cette offensive avant de s'inverser au cours du temps.

Nos 4 héros (trois garçon et une fille) vont vivre de plein fouet cette invasion. Ils seront à nouveau à Leningrad où un terrible siège se prépare. Évidement, les événements vont mettre leur amitié à rude épreuve.

Là encore, le graphisme réaliste et très soigné convient parfaitement à ce type d'histoire. La couverture de ce premier tome est de toute beauté. La mise en case est des plus dynamiques. J'ai également apprécié la colorisation. Les décors architecturaux de la belle ville de Leningrad (Saint-Pétersbourg) sont magnifiques.

Certes, il y a une partie assez romancée pour les besoins du récit mais les références historiques ne manquent pas pour comprendre comment cela s'est passé. J'ai également admiré le fait que certains personnages ne sont pas dupes de ce qui se passait réellement dans cette dictature communiste.

Ce n'est que le premier tome et le siège de cette ville va durer 3 ans en faisant plus d'un million de morts notamment de famine. A noter que Leningrad est la ville où est naît un certain Vladimir Poutine qui terrorise actuellement le monde en promettant de dénazifier. On pourra trouver dans cette lecture certains éléments qui permettent d'expliquer en partie le sens de sa pensée aussi tortueuse soit-elle.

Bref, une série à suivre !
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Léningrad. Janvier 1962.
La salle est comble pour assister à la représentation de la Symphonie n° 7 de Chostakovitch, intitulée… Léningrad !
Soudain… Un coup de feu dans les coulisses ! Un policier tient en joue une espèce de clochard. Une arme git sur le sol à ses pieds. le Premier Violon, Madame Alexandrovna accourt. Elle n'a pas le temps de voir le visage de l'agresseur qui est emmené au commissariat où il prétend s'appeler Vasili Ivanovitch Chapayev… Difficile à croire pour la commissaire qui l'interroge que cet olibrius qui pue à lui tout seul autant qu'une porcherie puisse porter le nom de l'un des plus illustres héros de l'Union soviétique !
Cependant, la commissaire est bien plus intelligente que ce à quoi on pourrait s'attendre dans un commissariat soviétique. Elle lui demande de raconter son histoire.
Ils étaient trois garçons et une fille…

Critique :

Jean-Claude van Rijckeghem, au scénario nous entraîne à Léningrad en compagnie d'un quatuor aux origines variées : Maxime, le fils d'un membre éminent du Parti communiste, Pyotr, dont le père est un écrivain, et la mère une guide de musée, Grygori, qui a vu son père pilote être fusillé pour avoir critiqué l'état lamentable de son avion, et puis, celle qui tient l'église au milieu du village et dont ils sont tous amoureux, Anka, fille de musicien et excellent violoniste elle-même. Ces quatre amis, en compagnie d'autres enfants, reconstituent des combats entre les Romanov et les soviets. Lorsque la guerre arrive, ils sont envoyés dans une colonie avec des centaines d'autres enfants pour éviter la guerre. Très vite, il leur faut fuir car les Allemands ne sont plus très loin. A partir de là, ils vont aller de drame en drame jusqu'à se retrouver à Léningrad assiégée d'où ils étaient partis pour se mettre à l'abri.

Les dessins de Thomas de Caju sont toujours aussi beaux et la mise en couleurs est parfaitement réussie.

Pour les férus d'histoire, il y a des invraisemblances dans le scénario, mais qu'importe ! Alexandre Dumas s'en est-il tenu aux faits historiques pour écrire « Les trois mousquetaires » ? Ceci est une fiction et doit être lue comme telle. Ce n'est pas une série historique rigoureuse. Si c'est cela que vous cherchez, passez votre chemin.

L'aventure devrait plaire à un large public, et aux jeunes en particulier.
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Cette BD prenant comme sujet la seconde guerre mondiale en URSS et ses conséquences est abordée par le biais de l'enfance, et, de fait, les personnages assez caricaturaux, le côté assez manichéen de l'intrigue, et le style des dessins, destinent ce récit plus aux jeunes qu'à un lectorat adulte.
Quatre gamins sont réunis dans un camp de vacances soviétique à l'été 41. Il y a là le fils d'un dirigeant du parti à Leningrad, le fils d'un pilote d'avion exécuté pour avoir osé critiquer l'ancienneté de son appareil, le fils d'un écrivain, et celle qui les unit et les rabiboche, Anka, fille d'un violoniste. Lors du bombardement par l'aviation allemande du train qui devait les ramener avec toute la colo à Leningrad, ils font preuve de courage et dévient les bombardements, avant de se retrouver derrière les lignes allemandes.

Le flash-back du début n'apporte rien à ce tome; il n'est là que pour anticiper le développement de l'histoire dans les albums suivants. Un biais quelque peu inutile, car, en plus, les scènes d'arrestation et d'interrogatoire en 1964 qui en découle semblent particulièrement « gentilles » au regard des procédés soviétiques de l'époque.
De même, pour nous montrer la bonne ambiance entre la petite bande, les auteurs nous rejouent la guerre des boutons, version soviétique évidemment. Je doute que quiconque ait jamais brandi le drapeau des Romanov dans l'Union Soviétique de 1941 – même pour rire…
Les scènes sans crédibilité se succèdent avec une mention spéciale à la traversée par le véhicule militaire capturé par les gamins d'un groupe de chars allemands. Boum, n'en jetez plus. Je me rends … Comme je le soulignais en introduction, cette BD permettra aux plus jeunes de se remémorer un peu leurs cours d'histoire et ce que fut la seconde guerre mondiale et le régime soviétique. C'est déjà ça.
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Leningrad, 27 janvier 1962.

En plein concert de la symphonie "Leningrad", un homme interromp la représentation d'un coup de feu. Il est immédiatement mis hors d'état de nuire et emmené par la police soviétique pour interrogatoire.

Lors de cette audition, le suspect, enfin, le coupable, dit s'appeler Vasili Ivanovitch Chapayev, tout comme le héros national de la révolution d'octobre.
Contre un bol chaud de brotsch et une tasse de café, il veut cependant bien raconter son histoire.

Celle-ci nous ramène en 1941, à l'été quand les Allemands s'apprêtent à mener l'offensive sur la ville de Leningrad.

Les autorités soviétiques décident d'éloigner les enfants, et de les envoyer dans un endroit plus sûr à la campagne, dans les fermes de la région de Lychkovo en juillet.
Ils seront à l'abri et pourront aussi donner un coup de main aux récoltes et autres travaux de ferme.

Mais la région va rapidement être investie par des parachutistes allemands, suivis de divisions blindées, il faut fuir la région au plus vite.

Rassemblés à la gare, les enfants prennent place à bord de trains, mais rapidement, c'est le chaos, la Luftwaffe bombardant le nœud ferroviaire, ce ne seront pas moins de deux milles enfants qui y perdront la vie, avant que le camarade Staline ne décide que cet événement tragique ne se soit jamais produit.

Par contre, pour Anka, Maxim, Pyotr, Grygori et Leonid, une fois l'horreur passée, ils décident de fuir à travers la campagne pour regagner Leningrad au plus vite, mais toute la campagne est déjà occupée par l'armée allemande, ils devront donc se faufiler entre leur lignes, et comme la guerre apporte toujours son lot de tragédies...
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En plein concert, en 1964, un vagabond se faisant appelé Chapayev est arrêté alors qu'il s'apprête à perpétrer un attentat contre la célèbre violoniste, Anka. Nous sommes en URSS et l'homme arrêté risque le goulag. Face à la commissaire, Ivanova, il commence à raconter son enfance incroyable et l'amitié qui le liait à deux garçons et une fille de Léningrad. C'était en 1941 et la ville était encerclée par les Allemands. Famine, violence, arrestations arbitraires… c'était une époque très rude et leur amitié était précieuse.

A travers ce retour en arrière, nous découvrons la réalité de la vie quotidienne lors du siège de Léningrad où il n'était pas simple de survivre sous les bombes, le ventre vide, la réserve de nourriture de la ville ayant été pilonnée par les avions allemands. On évacue les enfants, surnommés les souris de Léningrad, de la ville pour les mettre à l'abri des bombardements. Mais les 4 amis vont se retrouver face aux nazis. Ces enfants héroïques aux origines diverses vont vivre d'incroyables et dramatiques moments mis en perspective grâce à la situation de 1964.

Face à ces combats, un autre conflit se joue, celui qui oppose le parti communiste dirigé par Lénine à tous les « déviants ». Toute personne qui ose une critique ou un avis divergeant du parti est soit assassinée, soit déportée au goulag. Une critique d'une époque assez sombre où le parti communiste au pouvoir disposait de privilèges indécents.

Cela reste malgré tout une fiction et les passionnés de la Seconde Guerre mondiale relèveront certaines inexactitudes. Mais est-ce si important ? le plaisir de lire est bien au rendez-vous.

Les dessins de du Caju permettent de visualiser la Russie de l'époque, les ruelles sombres de Léningrad, les dangers qui guettent chacun, les armes et véhicules de guerre dessinés avec précision. J'ai beaucoup aimé ce style élégant.

Deux tomes plein de suspens et de rebondissements et des jeunes héros qui plairont aux plus jeunes. Voyez-y une histoire d'amitié avec ses bons et mauvais moments plus qu'un récit historique léché.
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critiques presse (1)
Bedeo
25 octobre 2019
Complet sans être audacieux, Les Souris de Léningrad sera une série en deux tomes centrées sur quatre destins d’adolescents vraisemblablement liés à celui de leur cité. Un beau morceau d’honneur, de courage, et d’amitié.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La musique est aussi suspecte. La cinquième symphonie de Dimitri Chostakovitch était si mélancolique que Staline lui demanda s'il n'aspirait pas aux temps d'avant la Révolution.
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On a joué la symphonie Leningrad sous une pluie de bombes allemandes alors que tu faisais encore sûrement dans tes couches.
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- Pour cette guerre, le camarade Staline a annulé les médailles.
- Vous allez retenir les Allemands ici ?
- Il faudra bien. Tout officier qui donnera l'ordre de se replier sera exécuté.
- C'est assez motivant.
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- Le bombardement de la gare, Maxime, tu l'as rêvé.
- Quoi ? Mais...
- Il n'a pas eu lieu, tu comprends ? Le parti ne veut pas que les gens d'ici paniquent.
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Mon mari était aviateur. Il disait que son avion était une antiquité, un vrai cercueil volant. Deux jours plus tard, il fut fusillé pour insubordination.
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