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L'héritage des Taïronas tome 2 sur 2
EAN : 9782800162423
56 pages
Dupuis (24/04/2015)
3.27/5   11 notes
Résumé :
À la fin du Second Empire, Richard de la Ruquerie, jeune hobereau normand quitte la France. En se lançant à corps perdu dans l'aventure des premières lignes de chemin de fer, il espère oublier son amour de jeunesse, dont sa famille a préféré qu'elle épouse son propre frère. Pétri de sentiments humanistes mais aussi exalté par l'aventure, il se révèle un négociateur hors pair et va prendre son destin en main.
Paysages superbes, amours contrariés, tous les ing... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Richard et Gareth arrivent en Colombie dans le projet d'y construire le premier chemin de fer de ce pays. Ils vont vite s'apercevoir que le tracé des futurs rails sont déjà un sujet politique houleux. Et Entre les enjeux économiques et culturels, les autochtones ont bien du mal à faire entendre leur voix.

Je suis un peu déçue par la lecture de ce deuxième tome. Pourtant le départ commence bien, avec des idées prometteuses pour un scénario un peu plue enlevé que le tome 1. Arrivée en Colombie pour nore jeune homme plein de rêves et découverte de ce pays en pleine construction. Avec les différentes rivalités tournant autour de leur projet de chemin de fer il y aurait eu de quoi faire quelque chose de bien. Et puis au premier conflit tout retombe à plat. Richard est laissé pour mort. Il sera alors recueilli par les indiens et vivra avec eux quelques années avant de revenir dans sa normandie. Point. Abandonné tout le reste. Chemins de fer, Gareth, combat des indiens, figurine taironas... Aucun développement... Grosse déception donc.
Ca se lit quand même bien. C'est une lecture agréable et facile. Les dessins sont plaisants et les couleurs lumineuses. Mais au final rien de plus alors qu'il y aurait pu avoir matière à faire mieux.
Evidemment j'ai cru comprendre que c'était écrit sur la base d'une histoire vraie. Alors peut être les auteurs ont-ils voulu coller le plus possible à la réalité?
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Suite et fin des aventures de Richard de la Ruquerie parti construire le chemin de fer en Colombie. En Europe, Bismarck prend de l'ampleur et la guerre se prépare.

En Colombie, les deux aventuriers tombent au milieu d'enjeux qui les dépassent totalement. Corruption, influence, trafics, indigènes, industrialisation sans limite... les états d'âme de Richard vont l'éloigner de son compagnon peu à peu. Surtout quand ils sont confrontés aux indiens reclus dans la montagne. Blessé lors d'un affrontement largement cherché par les militaires, Richard est laissé pour mort et recueilli par les indiens. Il va y découvrir le sens de la vie et il se verra confier cette amulette en or, présentée dans le tome 1 (et qui trône maintenant au musée du Quai Branly).

Il y a un certain militantisme de bon aloi, assez mal contrôlé cependant et finalement fort touchant, dans ce tome 2. Quelques notes en bas de page renseignent (trop faiblement) le lecteur sur l'état d'avancement des droits des indiens colombiens. J'aurais apprécié que l'auteur fasse un peu preuve d'humilité et lâche un peu l'histoire de son ancêtre pour vraiment nous parler des indiens qui ont marqué profondément son aïeul.

L'intérêt du récit réside dans le retour de Richard en France où il s'impose comme le maître du domaine. Ces dernières pages sur les roselières aurait, de nouveau, mérité un meilleur traitement.

Le dessin est toujours poétique, mais la magie opère moins, je trouve. le scénario fait preuve des mêmes faiblesses et manques que dans le premier tome. Trop classique, trop ciblé sur l'histoire de Richard, n'arrivant pas à nous emporter complètement.
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Je m'y attendais (ma soeur l'ayant lu avant moi), mais je suis tout de même déçue. Moi qui avais choisi cette série qui me semblait si prometteuse.
Les événements s'enchainent sans vraiment de cohérence, c'est un peu plat, rien n'est vraiment développé et ça manque d'intérêt, de but final. On ne peut même pas parlé de voyage initiatique. Quant à la fameuse statuette qui semble au coeur de la BD d'après la quatrième de couverture, elle ne fait qu'une apparition sans influence. Déçue car on s'attend vraiment à autre chose.
Richard, le personnage principal, n'est pas si mal construit que ça, dommage qu'il devienne un peu cucu dans ce deuxième tome. Les autres personnages sont quasiment inexistant.
Ce que fait le charme de cette BD, et ce qui m'avait attiré dès le départ, est les dessins d'une très belles réussites.
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De superbes dessins qui nous racontent l'histoire de Richard en Colombie qui a le projet de traverser le pays avec un chemin de fer. Ce projet va à l'encontre des Indiens Kogis. J'ai beaucoup aimé le voyage initiatique de Richard auprès des Indiens. Je n'ai pas été déçue par l'histoire. Je m'attendais à un autre dénouement par rapport à l'héritage des Taironas.
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(NB971) On renoue très vite avec l'essentiel de l'histoire et là, nous y voilà sur les hauts plateaux de Colombie... Je trouve que le tout fonctionne TB, jusqu'à la fin où la boucle se boucle, sans grande surprise peut-être mais c'est un Tbon moment passé. Cette lecture peut préfigurer un travail sur les amérindiens. Ce genre d'histoire peut aussi donner envie d'aller au musée. Pourquoi pas donc en sélection, peut convenir aux deux niveaux. Donc plutôt Oui mais un bémol : 2 tomes = sélection un peu plus onéreuse peut-être, 14,50€ le tome en métropole...
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critiques presse (2)
Sceneario
03 juin 2015
Le toujours superbe dessin d’Elvire de Cock nous entraine en douceur dans cette aventure où tous les ingrédients d’une belle saga familiale sont réunis.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Auracan
29 avril 2015
On referme ce diptyque sortant un peu des rails traditionnels du catalogue Dupuis en ayant patagé une bonne histoire et un moment de lecture très agréable.
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
-Excusez-moi, mais... Pourquoi arroser quand il pleut ?
-Parce que l'oisiveté est la mère de tous les vices, monsieur Booth.
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- Je préfère avoir affaire aux hommes d'argent plutôt qu'aux politiques. Leurs intérêts sont souvent plus... francs.
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Je redescends de ma montagne et le monde est encore agité.
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Vouloir faire fortune n'exclut pas de garder les mains propres.
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La Colombie ? Peuh ! Un pays de bêtes fauves et de sauvages !
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Vidéo de Stéphane Beauverger
Extrait de "Le Déchronologue" de Stéphane Beauverger lu par Jean Christophe Lebert. Parution le 29 avril 2020.
Pour en savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre-audio/le-dechronologue
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