Mad World, tome 2

Second tome de la trilogie "Mad World" et seconde histoire bien différente qui aborde un autre thème dur sur la société japonaise : les remariages et l'absence de filiation sanguine qui remet en doute l'affection parentale. le propos est tout aussi choc et dur que le premier volume, pourtant je l'ai moins aimé, probablement son côté plus terre à terre et encré dans la réalité.
Cette histoire a pour titre "Holiday", ce qui renforce la connotation aux fêtes de fin d'année avec le code couleur de la couverture qui est principalement rouge, avec des flocons de neige tombant autour de Nao. Et qui dit "Noël", dit en général "Famille", le moment de l'année où les membres d'une famille se regroupe et passent de bons moments ensemble. Pourtant cela va être le contraire de Nao, qui après une fugue quelques jours avant les festivités, pense que cela n'affecte pas ses parents et décide de monter un faux kidnapping. Elle va se trouver de l'aide auprès d'une domestique de sa père et tenter de soutirer les véritables sentiments de ses parents "adoptifs" de façon détournée.
Nao est une adolescente un peu perturbée qui remet en question son existence et sa place dans le monde. Sa mère s'est remariée, puis est décédée la laissant seul avec son beau-père qui la dorlote au possible. Des années plus tard, ce dernier se remarie et les choses ne se passent pas bien avec sa belle-mère. Nao est un peu trop sûre d'elle, hautaine et a bien vite oubliée ses racines, ce qui lui joue un bien mauvais tour. Elle n'en est pas moins très intelligente et débrouillarde, faute de quoi elle n'aurait pas pu s'en sortir aussi longtemps et monter un kidnapping en même temps.
Une fois de plus, il ne faut pas se fier aux apparences, des rebondissements inattendus retournent toute la lecture qu'on a pu se faire du livre. Cependant, le message de tolérance et l'importance de la communication sont bien transmis par les planches sublimes de Kiyohara, mettant en valeur le talent de conteur d'Otsuichi.

Deuxième tome de la saga des Mad World et que j'ai trouvé moins bon que le premier.
Une bonne idée de départ : Une jeune fille décide d'organiser son propre enlèvement pour attirer l'attention de son père avec l'aide d'une employée de ce dernier.
Mais une fois que l'idée est posée, le reste m'a semblé un peu creux jusqu'au dénouement final.
Dommage car ce huis-clos aurait pu être plus angoissant et dramatique au lieu de se révéler assez tiède.
Le fait que les événements soient facilement prévisibles n'arrangent pas les choses et il m'est donc difficile de sauver le scénario.
Néanmoins, nous retrouvons les qualités graphiques du manga précédent ce qui nous permet d'apprécier malgré tout la "lecture".

Ce one-shot se centre sur une jeune fille recherchant l'amour de ces beaux parents. Il est vrai qu'au Japon montrer ses sentiments n'est pas chose commune alors les exprimer..est encore plus difficile. La jeune fille se sent mal dans sa peau, gênée d'être présente sans liens de sang avec cette famille puissante. Elle décide de se faire kidnapper pour voir la réaction de ses beaux parents avec l'aide d'une bonne. Ce thriller à huis clos aurait pu aller bien plus loin et être meilleur encore. Mon imagination était partie dans un univers plus sombre : une séquestration réelle, un enlèvement définitif, une remise en question plus profonde de Nao. Autant on ressent la solitude de Nao, autant son côté capricieux est totalement inutile à l'histoire. La pression disparaît à cause de ce caractère qui nous prépare à un effet de "tel est pris qui croyait prendre". Dommage.

Voilà donc le second volume de cette série de trois OS.

Ici nous suivons Nao-chan, une jeune fille de bonne famille, mais qui n'a en lien de parenté que son beau-père. Quelques années après la mort de sa mère, celui-ci se remarie avec Kyoko, une belle jeune femme, mais le courant ne passe pas. Nao voit en elle une rivale, elle voit une personne que lui retirera son beau-père, une personne qui fera en sorte qu'elle se retrouve seule et abandonnée. C'est ainsi que par un concours de circonstance, elle va mettre au point sa fugue, puis par dépit et sentiment d'abandon va mettre en scène son propre enlèvement avec l'aide d'une employée de la maison.

Ici, c'est le sentiment de famille, d'amour qui est mis en avant, la recherche de l'affection, le besoin de gestes, de mots les prouvant. Une certaine détresse est dépeinte ici, mais celle-ci reste à mon avis un peu en deçà de celle du premier volume. L'histoire est moins proche, j'ai personnellement plus de mal à m'identifier. L'humour est aussi plus présent. Et la persévérance de l'héroïne est mis en avant. Elle manipule son monde, joue, mais elle ne reste qu'une gamine en manque d'amour, elle est projeter dans le monde «réel».

L'héroïne est aussi beaucoup moins attachante, malgré son manque, elle est autoritaire et pourrie gâtée. On peut comprendre ses crainte, mais il lui manque quelque chose.

Dans tous les cas, la fin reste surprenante et sa conclusion est pour ma part joyeusement agréable même si elle semble assez monter de toute pièce.

Ce volume déçoit plus aussi car il passe après le merveilleux volume 1. Et bien qu'il semble moins crédible que le tome 1 (alors qu'il n'y a pas de surnaturel) on passe devant tout de même in très bon moment.
Lien : http://hiromichi.skyrock.com..

Comme dans les tomes 1 et 3 le personnage principal est en détresse. Ce volume propose une petite énigme (pseudo) policière et reste agréable à lire mais n'atteint pas l'intensité du volume 1. C'est néanmoins bien fichu et dessiné donc très agréable à lire.