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EAN : 9782743661724
228 pages
Payot et Rivages (03/01/2024)
2.5/5   3 notes
Résumé :
Un hiver sans précédent règne sur la France en raison du changement climatique. Un État néototalitaire s'y installe. Son idéologie faussement bienveillante interdit les moteurs thermiques et la consommation de viande. Thomas, ancien mécanicien moto, tente de chercher sa voie dans cet univers. Trahi par les siens, il est impliqué malgré lui dans un trafic de viande clandestin, en pleine expansion depuis la Grande Prohibition.
Avec son ami Sofiane, il survit da... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
❄️Chronique❄️


-Qu'est-ce que tu regardes?

Je regarde l'hiver s'installer. Je regarde l'hiver recouvrir de blanc et de mort, la France. Je regarde l'hiver et la prohibition progresser. Je regarde le changement climatique, l'épidémie et les mesures politiques et sociales insensées qui en découlent…Je regarde un temps parallèle. Cette dystopie de Olivier Sebban pourrait ou aurait pu être effective. Nous avons encore bien à l'esprit, les mots chargés de tourments qui tournoient comme des flocons dans nos têtes. Des mots comme virus, confinement, barrières…Alors je regarde ce texte, et je sens l'hiver qui me saisit. Je regarde ces jeunes désemparés, je regarde les chevaux, je regarde l'horizon. Je regarde le froid, la dislocation, le trafic de viande. Et me vient comme des relents de vomi. Je vois tout, le visible et l'invisible, ce qu'on cherche à cacher, ce qu'on cherche à détruire. Je vois les restrictions, les manipulations et la traîtrise…

-Parce que tu crois qu'on a le choix? Tu penses peut-être que tu as le choix?

Avoir le choix. Avant, jadis même, je pensais qu'on avait toujours le choix. Et puis, j'ai regardé le monde autour de moi…Et cette notion de choix, est devenue plus floue. Parce que cette capacité du choix, dépend aussi, et a fortiori de l'environnement dans lequel tu nais, tu évolues, tu es confronté. En plein chaos, sans travail, et sans repères, je regarde Thomas et ses choix. Je le regarde se débattre entre valeur et profits, entre courage et abandons. Je ne crois pas qu'il en avait beaucoup, de choix. La loi du plus fort fait beaucoup trop rage, et la politique tient bon les rennes. Qu'est-ce qu'il reste alors comme choix? Même s'il ne peut résister à l'attraction du désir et de l'amour, résister à l'argent facile, demande plus d'efforts personnels, encore. Choisir c'est forcément renoncer. Alors à quoi est-ce qu'on renonce si on choisit d'ouvrir les yeux ou pas. Si on choisit de taire la misère humaine ou pas. Si on choisit d'avoir peur ou pas.

« -C'est une zone de guerre. Qu'est-ce que tu fous ici?
-J'essaie d'en sortir entier. »

Moi, en revanche, c'est en petits morceaux que j'en reviens. Maintenant que l'hiver, m'a bien ravagé le moral parce que cet État totalitaire est insidieux et puissant, qu'il profite du dénuement de la population pour accroître encore les inégalités, qu'il détruit toujours plus le Vivant, envers et contre tout. Que ce soit avec les bêtes ou les migrants, la cruauté dont ils sont capables m'a terrifiée. Entre le roman noir et la dystopie, cette histoire de jeunes qui se cherchent m'a beaucoup touchée. Ils sont trois, à tenter de survivre, à vivre leurs premiers émois, à entamer leurs premiers éclats de jeunesse mais ils se heurtent avec fracas sur la réalité du pire hiver que la France n'a pas encore connu…Terriblement bouleversant!
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Je ne sais pas trop s'il faut classer ce roman dans les dystopies ou dans les romans post-apocalyptiques, ou peut-être simplement ne pas le classer. L'histoire est dans son ensemble assez nerveuse, j'ai lu ce roman exactement comme si j'en voyais l'adaptation en série Canal sous les yeux et j'ai trouvé le style assez vif, rafraîchissant après m'être endormi sur un autre roman post-apocalyptique juste avant celui-ci.

La déception vient plutôt de l'histoire, dans le fond c'est un texte qui a un énorme potentiel mais qui passe beaucoup trop vite sur tout un tas de choses dans le récit et qui donne finalement un peu l'impression d'un pétard mouillé.
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Alors… Rien ne va ???

L'écriture est tellement lourde, pleine de trop, j'ai eu l'impression que l'auteur se regardait écrire et se gargarisait tout seul face à ses phrases interminables.

L'intrigue est hyper moyenne, on ne s'attache à rien ni personne.

Quelle déception.
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Vidéo de Olivier Sebban
Olivier Sebban présente "Maintenant que l'hiver" paru le 3 janvier 2024.
Un pays imaginaire est plongé dans un hiver perpétuel à la suite du dérèglement climatique. Un État néo-totalitaire s'y installe, à l'idéologie faussement bienveillante, interdisant les moteurs thermiques et la consommation de viande. Dans cet univers dystopique, Thomas tente de chercher sa voie. Il est impliqué malgré lui dans un trafic de viande clandestin, en pleine expansion depuis la Grande Prohibition. Avec son ami Sofiane, il survit dans une ville partagée entre quartiers aisés et délabrés. Dans un territoire morcelé où plus personne ne circule librement, tous deux vont à la rencontre d'une humanité migrante dont les filières se confondent avec celles du trafic carné. L'histoire d'amour entre Thomas et Sandra, fille d'une députée influente, va changer sa vie et celle du pays.
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