Ce récit de guerre écrit en 1979, nourri du témoignage des protagonistes est édifiant à plus d'un titre. Alors que des émeutes et des pillages secouent notre pauvre pays sur un air de chacun pour soi, l'auteur nous décrit ici l'abnégation de gamins qui du haut de leurs courts 20 ans ont accepté de faire don de leur confort, de leur sécurité et pour certains de leur vie non pour le bien-être d'une caste ou par réaction identitaire mais pour un idéal commun qui les dépassait.
Faisant fi de tout ce qui les opposait, les uns et les autres ont uni leur force, rebelles de la première heure ou vichystes patentés, supporteurs de l'International ou fils du capitalisme… Cette alchimie doit beaucoup à Pierre Pouyade qui réussit à transformer les inimités en fraternité d'arme pour former une bande de corsaires qui forcera l'admiration de tous en Russie et en France.
Aujourd'hui que reste-t-il de l'aventure de ces aviateurs français combattant aux côtés des soviétiques ? Un nom qui sonne et résonne ici (un peu) et sur les bords de la Volga (davantage). le souvenir et peut-être encore pour quelques-uns, l'exemple.
Ce livre est un témoignage qu'il faut chérir. L'auteur tente, sans fard, de restituer simplement, la vie de cette unité sans pareille dans l'histoire militaire de notre pays. Ses joies, ses victoires mais aussi ses drames et ses pleurs. Ses vicissitudes aussi car l'homme est souvent plein de mesquineries. Heureusement, celle-ci s'efface devant la gloire et le succès.
Il est bon de lire que la France fut grande et respectée.
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Normandie - niemen , un
nom connu, une aventure
ignorée. Yves courrière
grâce aux témoignages
des survivants et avec des
photos d, époque. nous
raconte l, histoire de ses
aviateurs français qui après avoir participé a la
fameuse bataille d, Angleterre. et en Lybie, vont aller se battre sur le front russe. ou ils vont écrire une des plus belles
pages de la seconde guerre mondiale. c'est leur
fabuleuse épopée que l,
auteur nous raconte. a recommandé aux amateurs du genre. passionnant et instructif.👍
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Une belle chandelle à la verticale,dit Chumov en connaisseur.
L avion était à 3000 mètres,perpendiculaire au sol.soudain,le moteur devint inaudible,comme en perte de vitesse.
Il faut qu il redresse,s exclama le général.Vite!
Mais les 1100 CV du Yak semblaient à bout de forces,incapables d imposer leur volonté à l avion,qui perdait de l
altitude sans pour autant changer de position,comme tiré par la queue.Il allait déclencher et se mettre en vrille.Tous les yeux étaient fixés sur l appareil en difficulté,les visages figés par l angoisse.Brusquement,Tulasne imposa une abattée à son avion,qui bascula ,nez en avant.Le moteur rugit à nouveau.
Mais qu est ce qu il fait ?cria qu elqu’un .
Tuslasne piquait droit sur le sol.Toujours plus fort,toujours plus vite.Il y eut un instant d effroi dans le groupe officiel.Il ne pouvait que s écraser au bout du terrain.A moins de 300 mètres du sol le Yak bascula encore et,sur le dos,passa au ras des marguerites dans un vombrissement infernal.Comme un seul homme,les officiers de la commission de contrôle se plaquèrent au sol dans un réflexe de protection.Le képi de Petit regoignit les casquettes plates galonnées et étoilées des soviétiques.Lorsqu’ils se relevèrent en époussetant la neige qui maculait leurs uniformes,Tulasne,toujours sur le dos,terminait sa chandelle et se retrouvait,à 2000 mètres,en position normale..............................................................................
.........
-Comment s appelle cette figure ?demanda Pavel Drousenkov,pour autant qu elle existe.....
-Un Immelmann à l envers,mon capitaine,repondit Russo.Mais bien peu s y risque car tout le sang vient à la tête.
- il y a le moment pour tout,
faire sous le ciel.
un temps pour aimer
en un temps pour haïr
un temps pour la guerre
et un temps pour la paix.
150 journalistes, 300 photographes, 128 numéros, 3 700 pages de reportages spectaculaires, d'entretiens décisifs, de portraits fouillés mêlant les grandes figures et les témoins anonymes, de tribunes et de commentaires de tous bords, superbement choisis et illustrés : telle est la collection spéciale que la revue Historia commande, en 1971, à Yves Courrière dont le quatrième tome de la Guerre d'Algérie vient d'être couronné par l'Académie française. le prix Albert-Londres s'entoure d'experts français et algériens. Ensemble, sur quatre ans, ils vont bâtir une somme inégalée.
Récits, photos, paroles, visages, lieux, faits, quotidiennetés, événements, destinées : à chaque page, c'est le choc. Un monument dont, sous la forme d'une suite chronologique et thématique, La Guerre d'Algérie en direct offre le meilleur.
Si l'Amérique a produit une profusion d'albums et de films sur le Vietnam, en France, sur l'Algérie, les études abondent mais les récits et les images manquent. L'hypermnésie des acteurs ou de leurs héritiers rivalise avec l'amnésie dans la conscience collective et populaire. L'absence de représentation commune nourrit l'oubli des événements, creuse l'ignorance de l'histoire, nuit à l'apaisement des nouvelles générations. C'est ce vide que comble cet album sans précédent.
Écrivain, journaliste, cinéaste et observateur capital de notre temps, Philippe Labro présente cet album. En 1959, à l'âge de 22 ans, il est appelé en Algérie où il servira pendant 730 jours. Affecté à la revue Bled puis à la radio F5, il connaît entretemps la violence des combats. En 1967, il publie son deuxième roman, Des feux mal éteints, bréviaire de toute une génération. Un récit sans concession de la terreur, de la torture et de la mort. Mais aussi un chant d'amour nostalgique célébrant Alger, la mer, le soleil.
Historien, spécialiste internationalement reconnu de la guerre d'Algérie, Tramor Quemeneur a édité cet album. Enseignant aux universités Paris-VIII et CY-Cergy Paris, il est membre de la Commission mémoires et vérité instaurée à la suite du « Rapport Stora », ainsi que du Conseil d'orientation du Musée national d'histoire de l'immigration. Il est l'auteur entre autres, avec Benjamin Stora, de Lettres, carnets et récits des Français et des Algériens dans la guerre (prix des lectrices de Elle 2011) et, avec Slimane Zeghidour, de L'Algérie en couleurs. 1954-1962.
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