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EAN : 9782370490506
520 pages
La Volte (21/09/2017)
3.93/5   7 notes
Résumé :
Depuis ses premiers textes publiés à l'âge de quinze ans dans Fiction ou Hara-Kiri, jusqu'à aujourd'hui pour Science-Fiction, Futurs ou Traverses, Philippe Curval n'a jamais cessé d'œuvrer pour la nouvelle, reine de la S.-F., en raison de sa capacité à spéculer logiquement autour d'une idée originale transposée au futur. Ceci en utilisant l'imaginaire scientifique en tant que moteur à explosion. Parmi les quelque cent cinquante nouvelles qu'il a publiées à ce jour, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Recueil de nouvelles sensé présenter un échantillon représentatif de cet auteur incontournable et multiforme. Certaines nouvelles sont inspirées, voire "écrites à la manière de .." mais l'ensemble est hétéroclite et décevant. La postface de P. Curval livre, en termes diplomatiques et sucrés, une vérité qui suinte de ce recueil : l'écrivain, de son propre aveu, se livre fréquemment à un exercice d'écriture automatique. Pourtant, P Curval, quand il structure ses thèmes et délaisse le hasard des touches, est plutot un bon écrivain ...
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21 nouvelles écrites entre 1975 et 2017 pour récapituler ou aborder l'un des monstres de la SF française.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2017/10/16/note-de-lecture-on-est-bien-seul-dans-lunivers-philippe-curval/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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critiques presse (1)
Actualitte
16 février 2018
Dans le monde des vingt-et-une nouvelles de science-fiction de Philippe Curval, les impressions du lecteur sont aussi variées que les registres et les techniques de l’auteur.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Mais comment le saurais-je ? Déjà, à mesure que l’euphorie me gagne, je me défais de l’homme que j’habite. Comment ferais-je, plus tard, pour hanter en même temps que les miens cet esprit qui se refuse ? Ne risquons-nous pas d’être définitivement assimilés par lui ?
L’avenir dira qui sera le plus fort de celui qui mange ou de celui qui fut mangé, de celui qui pille ses tombeaux ou de celui qui absorbe la culture des Anciens qui les ont créés, enrichie par l’apport des millions d’étrangers à leur tour ensilés. Si nous triomphons, j’accepte sans remords d’être distribué en sachets de « nourriture ». (« La nécropole enracinée », 1984)
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– Toutes mes excuses, maman ! Pardonne-moi de t’abandonner si vite, un acheteur important me demande sur une autre ligne », prétexta-t-il.
D’un clic, Guy Fortnum quitta le site. Depuis qu’il s’était abonné à Deathbook, sans doute le meilleur réseau social, qui permet aux « orphelins » de communiquer avec leurs défunts, c’était la première fois qu’il cédait à un mouvement de colère. Après tout, sa mère l’avait plongé dans un terrible embarras en mourant sans prévenir, d’un AVC fulgurant qu’aucun signe n’avait laissé présumer. Car, malgré ce qu’il venait d’affirmer, le lavage du linge sale en famille ne faisait qu’empirer. Pas à propos du principal dont le notaire avait réglé le partage sans problème. Mais au sujet de broutilles, la copie d’un bronze de Bugatti, une minuscule sanguine de Degas, un vase en porcelaine de Sèvres que chacun réclamait, le petit cendrier chinois aux trois singes, sans aucune valeur, des albums de photos, des livres papier, des vinyles antiques qui faisaient l’objet de conflits sentimentaux absurdes qui l’épuisaient. Au point qu’en raison d’un blocage qui avait réveillé chez Guy une intense fureur, il ne communiquait plus avec son frère et sa sœur. (« Deathbook », 2015)
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Philippe, malgré ses douze ans, pensa qu’il était temps d’intervenir dans la dérive de son père. Il se retourna avec son hamac, selon son habitude, et, face au sol, désengagea ses genoux enclavés latéralement dans les poches du tissu, se laissa glisser en avant, fit un rétablissement sur ses pieds nus et se faufila sous la toile. Dans ces cas-là, il se prenait pour un agouti, un pac, ou quelque gros rongeur frémissant de frousse. Surtout, ne jamais passer à ses yeux pour craintif. Pile, il s’arrêta au bord des planches, souleva délicatement ses orteils boueux pour vérifier s’ils fonctionnaient toujours, que son pied n’avait pas été piqué par un insecte à pustules urticantes. Ainsi, pourvoyant préventivement son imagination en frayeurs, Philippe n’avait jamais peur dans la brousse. (« Regarde, fiston, s’il n’y a pas un extraterrestre derrière la bouteille de vin », 1980)
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Le cadeau de Petterson s’avérait empoisonné. Quand je déchiffrai Malone meurt de Samuel Beckett, puis Impressions d’Afrique, de Raymond Roussel, et enfin Substance mort de Philip K. Dick, je faillis mourir d’une overdose.
Impossible de résumer mes tourments, mes abandons en quelques lignes. Si je n’avais pas mordu, dès mes premiers essais, à l’hameçon de la lecture, jamais je n’aurais triomphé de mes doutes et de mes périodes d’accablement. Mais j’étais ferré et me débattais avec l’énergie du désespoir. Plusieurs fois, j’atteignis le seuil du suicide. Juliette sut trouver les mots, les attitudes qui me permirent de surmonter les difficultés. Grâce à elle, j’acquis la certitude que la vraie réalité de l’espèce humaine se situait sur le versant du langage. Sa conquête ne s’obtenait qu’à travers la littérature, par le biais de la fiction. (« Canards du doute », 1997)
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— En veux-tu encore à Paméla ?
— Une femme que j’ai aimée plus que personne ne peut l’imaginer. Oui, l’amour de ma vie. Ce qui était réciproque. Je me suis reproché pendant des mois de l’avoir trompée. Peu à peu, j’ai commencé à la maudire de m’avoir tué ! Au point de vouloir me venger. J’ai tenté de retrouver sa trace sans succès. À bonne école grâce à moi, elle avait appris le moyen de devenir invisible sur le Net. Quand je suis parvenu à la localiser,des siècles plus tard, ma rage s’est transformée en une douce mélancolie. Parce que la mort, vois-tu, calme les ressentiments. Aujourd’hui, dans mes spéculations les plus folles, j’espère rejoindre Paméla, faire partie de ses « orphelins ». Pour renouer avec elle un dialogue amoureux qui n’aurait jamais dû s’interrompre.
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Vidéo de Philippe Curval
Invité de l'émission Apostrophes, le romancier Philippe Curval répondait à cette terrible question, posée le 30 juin 1978 : quel est l'état de la SF en France ? Une archive de l'INA à redécouvrir de toute urgence. https://actualitte.com/article/111746/auteurs/philippe-curval-la-tronche-de-la-sf-a-la-francaise
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