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Orcs & Gobelins tome 8 sur 25
EAN : 9782302079670
Soleil (23/10/2019)
4.12/5   41 notes
Résumé :
Le petit Renifleur aurait dû être un de ces gobelins sans histoire, sans destin. Une vermine dont la vie n'a de valeur pour personne. Pourtant, après le massacre de sa famille, il est recueilli par le fils d'un seigneur. Le garçon veut dresser Renifleur en chien de chasse. Ne dit-on pas que les gobelins possèdent un sacré flair ? Grandir ensemble fera naître des liens forts entre Renifleur et son maître. Le gobelin sera-t-il un fidèle compagnon ou le chien le plus m... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Je le sentais bien cet opus.
J'ai eu du pif.
Avec un titre comme celui-ci, aucun mérite.

C'est l'histoire d'un mec, enfin d'un Gobelin, il a pas eu d'bol.
Famille massacrée, lui attendant son tour jusqu'à ce que l'un des fils du seigneur, dans son infinie bonté, décide de le prendre sous son aile protectrice.
Élevé comme une bête, appelé à en devenir une, un chien de chasse répondant à la voix de son maître.
L'avenir s'annonçait relativement dégueulasse, il allait s'avérer bien pire.

Très sympa, ce parcours de vie.
Enfin à lire, pas à subir.
Éminemment interessante cette façon de tenter de se faire accepter par une société qui vous conchie, vous brise, vous humilie. Pour les relations apaisées, c'est en face. En vous remerciant.

L'évolution du personnage et de sa perception au sein d'un monde qui lui est étranger fascine.
Mais peut-on oublier et pardonner ?
La réponse se fera de façon éclatante dans une seconde partie qui, à défaut d'être follement surprenante, ravira tous les amateurs du genre.

Renifleur fleurait bon l'excellent moment de lecture.
Il tint toutes ses promesses.
M'en vais lui faire parvenir le Parfum histoire de lui afficher ma gratitude comme il se doit.
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Comme le dit le proverbe chinois, celui qui recherche la vengeance doit se préparer à creuser deux tombes…

Ylack aurait pu vivre une existence tranquille au sein d'une famille de pisteurs dans une tribu ed gobelins, si un Seigneur Nord n'avait pas été un humain suprématiste adepte du nettoyage ethnique (avec tortures et actes de barbarie, sinon où serait le plaisir de la chose ?). Il aurait préféré mourir avec les siens, mais sur un coup de tête le seigneur décide de céder aux caprices de ses fils Enash et Nyrrad qui veulent chacun avoir un gobelin de compagnie. Pour les humains, Ylack devient Renifleur le meilleur de chiens de chasse, mais traité moins bien que le pire des cabots. Et Renifleur devient aussi le dernier des siens car il a dû tuer de ses propres mains l'avant-dernier des siens...
Il aurait pu se tuer, il aurait pu se sauver, on aurait pu le libérer. Mais le destin a fait son choix : alea jacta est ! Quand débutent les traditionnels games of thrones de mes couilles, Renifleur prouve sa valeur et prend une place de plus en plus importante au sein du clan. Il apporte les preuves de l'assassinat du seigneur, il retrouve celui qui a tenté d'assassiné son successeur, et après avoir traqué durant une année entière le fantôme des montagnes il revient avec la certitude qu'elles contiennent des ressources et des trésors pourrait faire la fourtune et la gloire du clan ! Nyrrad part avec Renifleur et une escorte solidement armée pour les récupérer, mais Renifleur revient seul pour expliquer à Enash qu'un vieux gobelin dopé à la moriatis les a tous tué à part son frère qu'il s'amuse à torturer chaque jour que les dieux font. Enash part avec toute son armée récupérer son frère, les ressources et le trésor elfique abandonné (oh oui, Mon Précieux !), et commence alors un slasher qui amène tous les personnages au coeur de la folie et tous les lecteurs et les lectrices vers l'horrible vérité !

Nous sommes dans un récit à chute, et il faudra le relire et revoir l'ambiguïté de chaque situation, chaque expression, chaque dialogue et chaque dessin pour comprendre combien est implacable la narration qui joue avec nous. Mais Olivier Peru semble de plus en plus atteint du « Syndrome Jacques Martin », à savoir que sa carrière avance et plus ses récits sont tragiques, genre sombre et violent avec l'envie de te pendre une fois la dernière page tournée. Ici noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir… Les auteurs nous enferment avec les personnages dans la Boîte de Pandore pour ramper dans l'obscurité, et quand on pense entrevoir la lumière s'est pour mieux d'éteindre !
On nous jette à la figure toute la haine de l'humanité à la figure, mais Renifleur tient bon pour finalement trouver sa place. Et en trouvant sa place il fait changer d'avis sur lui tout ceux qui l'ont haï et méprisé, à part Nyrrad qui l'a toujours considéré comme un ami et par Gallens qui a fini par se déclarer son ami : ce sont eux qui ont le destin le plus cruel…

Olivier Peru est machiavélique, et les dessins sombres de Giovanni Lorusso colorisés par J. Nanjan collent bien au sujet (notez que le trio sort 2 bandes dessinées le même mois : voir "Wyatt Earp's last hunt"). Mais il est bien difficile d'apprécier à sa juste travail un récit qui déroule le tapis rouge à tout ce qu'il a de pire en l'Homme !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Quand on est un Gobelins pisteur, vaut mieux éviter de se choper un rhume qui mettrait à mal les capacités olfactives d'un nez pareil.

Pas de chance pour notre Gobelins, après que son clan ait élu domicile dans des grottes, un seigneur Homme les liquide pire que si c'était des cafards, car les cafards, on ne les torture pas.

Deux jeunes Gobelins deviennent des "animaux" de compagnie des deux fils du seigneur mais seul celui surnommé Renifleur survivra.

Considéré moins bien qu'un chien, il grandit dans une cage et est utilisé pour la chasse au gibier mais aussi à l'assassin.

Les humains se comportent comme des salopards avec le Gobelin, lui rappelant sans cesse qu'il est moins qu'un animal. Seul Nyrrad, son propriétaire, le traite correctement, même s'il ne veut jamais lui rendre sa liberté.

Noir c'est noir… Pas d'espoir, pas de morale, pas de happy end. Quand on rabaisse un être vivant plus bas que terre, faut pas s'étonner si un jour il montre les dents. Mais Renifleur ne les montre pas, ou si peu.

Dans les autres sagas de la série, on tendance à détester les Gobelins mais dans leur série, on leur trouve toujours un petit quelque chose qui fait qu'on les apprécie et Renifleur en fait partie. Il est le dernier de son clan, de sa race, il faut ce qu'on lui demande et ne lui donne même pas un "merci". Oui, c'est un récit fort sombre.

Olivier Peru est un sadique de la pire espèce, un petit Machiavel et qu'il continue ainsi, car c'est là que ses histoires prennent tout leur goût. Non, je ne me suis pas faite avoir, je l'ai senti venir, mais j'aurais espéré une autre issue pour deux personnages (Nyrrad & Gallens) qui avaient un peu plus d'humanité que les autres.

Parfois, on crée sois-même ce qui nous fera trébucher. Faudrait réfléchir avant de rabaisser les autres car cette personne pourrait se montrer plus cruelle que ceux qui l'ont mise au sol.

Les dessins sont très agréables pour les yeux, heureusement car un bon scénario avec des moches dessins, ça la fout toujours mal.

Un bon album qui parle de noirceur humaine mais pas que…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Je n'avais pas lu Olivier Péru depuis un petit moment et j'avoue avoir été surpris par le contenu de ce tome 8. J'y retrouve ce que j'aime chez lui à savoir la lente construction et mise en place de son récit jusqu'à un climax final qui en dit long sur la nature humaine.
Péru construit donc son récit à travers son personnage principal, ce Renifleur échappé de la mort et" adopté" par les humains pour en faire leur chien de chasse. la vengeance court dans l'air et c'est dans un véritable labyrinthe scénaristique que nous entraîne l'auteur. Il tisse patiemment son histoire, imbriquant les éléments les uns dans l'autre sans omettre de nombreux détournements pour mieux perdre le lecteur et ainsi créer un véritable choc lors du dénouement. En dénonçant les pires travers de la nature humaine, Olivier Péru créé un personnage auquel on finit forcément par s'attacher. On compatit à son destin et on finit par le plaindre et le comprendre, sans qu'on s'en rende compte... jusqu'au moment où on déchante. Car on s'aperçoit alors à quel point l'auteur berne le lecteur. N'oublions pas qu'il s'agit d'un gobelin...

On pourra reprocher à l'auteur la densité de son texte, qui court sur 56 pages, la lenteur avec laquelle il installe son piège, et le détours qu'il utilise pour tromper le lecteur, mais tout cela apparaît nécessaire et même essentiel à la simple caractérisation de son personnage. le récit dans son intégralité ne sert qu'à définir celui ci...
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Un clan du Nordrenn chasse impitoyablement les gobelins de ses terres. La vermine verte n'a pas sa place parmis les hommes. Mais sur un caprice de son fils, un seigneur va épargner un jeune gobelin. Fils de pisteur celui-ci se révélera être un bon chien de chasse à tel point qu'il gagne petit à petit le respect et l'amitié des gens du chateau.

Cette histoire imaginée par Olivier Peru est particulièrement machiavélique. Les personnages et l'intrigue se met en place petit à petit sans nous laisser deviner la trame qui se tisse.
La tension monte progressivement. La folie gagne, chacun semble être un tueur potentiel. le tout menant à une fin rondement menée mais au combien tragique.
On peut donc apprécier la qualité narrative et le talent du scénariste. Mais cette histoire me laisse un goût amer. Devant tant de noirceur, on a l'âme en peine. Pourquoi mettre en-avant tant de rancoeur? Comment peut on fouler du pied les bons sentiments? Faire passer la vengeance devant l'amitié et le pardon? Refuser la main tendue pour lui préférer la haine et la cruauté ?
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Tout ce qui compte dans un combat, c’est pas de donner le premier coup mais le dernier.
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- L’orgueil n’est une qualité de gobelin. Mais cela ne justifie pas qu’on peut marcher sur notre fierté avec des bottes pleins de merde. Ces hommes traient les chiens mieux que nous.
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La vie est l'unique chose dont on hérite sans se battre... mais il faut ensuite la défendre coûte que coure, quitte à bafouer tous ses principes.
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Mon père était le meilleur pisteur de notre clan. Lors des veillées, il disait que la mémoire était comme une piste sans fin, que souvenir après souvenir, on pouvait remonter le cours de sa vie et de celle de ses ancêtres, et ainsi ranimer la mémoire de son clan pour la transmettre.
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Ces montagnes glacées n'abritent que des arriérés dont la seule qualité est d'être nés ici.
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Videos de Olivier Peru (30) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Olivier Peru
No Zombie - La nouvelle BD d'Olivier Peru avec Evgeniy Bornyakov et Benoît Dellac au dessin.
Résumé : Joseph était un zombie jusqu'à ce que le vaccin le ramène... Mais le goût du sang et l'esprit de la meute n'ont pas disparu en lui ; il est aujourd'hui un No Zombie. Il sillonne les routes pour sauver des zombies, un par un, et de rares survivants à l'agonie. Les No Zombies ne sont qu'une goutte d'eau dans l'océan, ils sont pourtant le dernier espoir du monde.
En savoir plus : https://www.editions-soleil.fr/bd/series/serie-no-zombies/album-no-zombies-t01
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