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EAN : 9782228925419
348 pages
Payot et Rivages (15/01/2020)
4.36/5   104 notes
Résumé :
Même s’ils en ont peu, les pauvres ont de l’argent. Cet argent est source de fantasmes : on l’imagine mal dépensé, mal utilisé, mal alloué. Pourtant, on s’interroge peu sur la manière dont ils le gèrent, ce qu’il devient et qui il enrichit. Des émeutes du Nutella à la baisse des APL, en passant par le steak doré de Franck Ribéry, cet essai déconstruit notre perception de la pauvreté et interroge notre rapport à la consommation : la place du luxe ou du superflu dans ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Les pauvres diffèrent du reste de la population en cela qu'ils ont moins d'argent que les autres. C'est la thèse défendue par l'auteur, et elle est beaucoup moins tautologique qu'on pourrait le penser à première vue.

En effet, les pauvres, de nos jours, sont souvent considérés comme peu instruits, incapables de résister à leurs envies, dépensiers, m'as-tu-vu, non-prévoyants, paresseux, fainéants… et leur pauvreté n'est finalement qu'une lointaine conséquence de ces traits de caractère : dans un monde où le mérite est censé amener aux sommets de la société, on ne peut pas invoquer la malchance quand on se retrouve en bas.

L'auteur commence par passer en revue les comportements des pauvres qui sont souvent pointés du doigt pour conclure que, finalement, ces gens méritent bien leur sort : oui, acheter un smartphone est un choix rationnel et aide à s'en sortir ; oui, se précipiter sur du Nutella à 70 % a du sens ; oui, acheter des vêtements de marque est un service rendu aux enfants. Vivre à flux financier tendu impose d'autres habitudes, qui n'en restent pas moins rationnelles que celles des personnes plus aisées : on les adopterait sans doute soi-même dans la même situation.

Concernant les solutions, même principe : les politiques préfèrent mettre en place des cours, des formations, des accompagnements… pour « attaquer le problème à la source ». Or, les études montrent que ce qui fonctionne encore le mieux c'est… donner de l'argent. Sans imposer comment le dépenser. Il semble que les pauvres aient généralement une idée assez nette de leur situation, et de la voie la plus rapide pour la quitter, sans avoir besoin de conseils de vie de spécialistes en tout genre.

Où va l'argent des pauvres est un livre salutaire : on entre dedans avec la certitude déjà tout connaître du sujet, et chacun de nos préjugés est soigneusement détruit. Sans agressivité aucune d'ailleurs, avec pédagogie, en nous interdisant la posture de juge et en essayant de nous placer dans la situation vue de l'intérieur. Et c'est parfois tellement évident qu'on a un peu honte de nos condamnations hâtives passées.
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Voici un livre de vulgarisation de la sociologie économique qui a eu un retentissement et un succès inhabituels pour la discipline. D'une lecture très abordable, riche d'exemples quotidiens, de débats d'actualité mais néanmoins rigoureux dans les références théoriques, l'essai prend son essor sur un thème assez classique de la sociologie de l'argent : les préjugés contre la gestion budgétaire des pauvres. Après avoir rappelé (Introduction) à la fois la difficulté de la définition du « seuil de pauvreté » et les ambiguïtés des politiques d'assistance destinées aux démunis, le chap. Ier suggère que les préjugés « pauvrophobes » (personnellement j'aurais préféré dire : « paupérophobes ») dérivent de deux biais moralistes : contre le misérable et contre l'argent en soi. Les chap. 2 et 3 ont pour dessein de démontrer que la gestion du budget des pauvres qui, selon la logique la plus courante dans les classes moyenne – mais aussi chez les travailleurs sociaux et autres préposés officiels à « l'éducation budgétaire »... – est irrationnelle, blâmable et révélatrice de leurs incapacités au point que leur condition en deviendrait justifiée, correspond en fait à une logique propre à leurs contraintes spécifiques ; à la fin de la démonstration, qui se garde de tout angélisme vis-à-vis de la pénurie ainsi que de la prétention de renverser les critères de l'épargne et de la consommation pour tous, il apparaît que, devant le relativisme de la priorisation des besoins selon les classes sociales, les pauvres sont des sujets économiques comme les autres, opérant des choix rationnels tout en se trompant parfois, sauf qu'ils sont soumis à un « moneywork » plus stressant (surtout les femmes des classes populaires) et qu'ils/elles disposent d'une moindre tolérance et d'une infime marge de manoeuvre en cas d'erreur.
À partir de là, l'essai dépasse les questions « microéconomiques » et se penche sur la fonction macroéconomique de la pauvreté (chap. 4 et 5). En dépassant la théorie marxienne du « réservoir de main d'oeuvre exploitable » tout en redonnant un sens actuel et très concret à la notion d'exploitation, l'auteur ne néglige pas les interrogations contemporaines sur la pertinence d'une « culture » ou bien de « pratiques » de la pauvreté, eu égard aussi au sentiment de déclassement et d'insécurité d'aujourd'hui, au stigmate de la misère et à la mise sous contrôle des classes précarisées, pour développer enfin quelques modalités par lesquelles la pauvreté constitue un secteur économique fort lucratif – notamment dans le logement, par l'uberisation de l'emploi, le retour de la domesticité (sous forme d'encouragement des services à la personne) et la finance du crédit à la consommation (y compris les crédits revolving). Enfin le chap. 6 remet sous les projecteurs la centralité du politique : la manière de transformer le discours sur la lutte contre les inégalités en politiques de l'emploi révèle une volonté de ne pas s'attaquer à la réduction de la pauvreté ; par ailleurs, les « vieilles solutions » redistributives de la richesse, sur la base des services publics et de l'assistance, mais aussi de l'assurance (Sécurité sociale, santé, retraites, invalidité), qui pourtant ont fait leurs preuves, sont contestées et démantelées ; le chap. 6 se clôt sur quelques considérations sur le débat concernant le revenu universel.



Table

Introduction. de l'argent pour les pauvres ? Quelle drôle d'idée...

1. Les coupables idéaux. du bon et du mauvais pauvre
- Suspect numéro 1 : les pauvres
- Suspect numéro 2 : l'argent

2. de folles dépenses ? du luxe à la survie
- Dépenses imposées
- de l'inutile tellement indispensable
- Reprendre le contrôle : vivre plutôt que survivre

3. Gérer l'ingérable. Petits arrangements avec la misère
- Vivre sans reste à vivre
- Dépenses et épargne en situation de pénurie constante
- Débrouille, système d'et innovations : les initiatives économiques des pauvres

4. La pauvreté, c'est la pauvreté. de l'utilité publique du pauvre
- Une position plus qu'inconfortable
- de la « culture » à l'expérience
- La classe humiliée

5. Misère des pauvres, opulence des riches. La pauvreté, un business lucratif
- Les business de la pauvreté
- Ce que les riches doivent aux pauvres
- L'éternel retour des classes sociales

6. Tout ça, c'est politique. Solution et volonté
- Une question de volonté... et d'argent
- de vieilles solutions sous le feu de la critique
- Les bonnes questions du revenu universel

Conclusion. Une science publique pour lutter contre la pauvreté.
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Éclairant !
Cet essai de sociologie bouscule les préjugés, malheureusement trop ancrés dans nos esprits, car très souvent répétés par les politiques de presque tout bords.
Oui, pour un migrant (en fait, un exilé de la guerre ou de la faim), un smartphone relève de la survie (au moins mentale) car c'est le seul lien qui lui reste avec sa famille et ses amis, grâce aux WIFI gratuits.
Oui, pour survivre avec 500 €/mois, il faut vraiment savoir gérer son budget et la moindre erreur se paie cash.
Pauvre et vêtement de marque ? C'est surtout une échappatoire pour s'éloigner de la stigmatisation voire du harcèlement scolaire.
Pauvre et MacDo, pauvre et cadeaux de Noël... ? Même pauvre, chacun veut faire plaisir à ses enfants.
Pauvre et parent (car certains pensent "avant de faire des enfants, il faut en avoir les moyens" pffff....) ? Etre parent donne un sens à sa vie, alors pourquoi le renier au pauvre ?
Au delà de ces déconstructions, l'auteur montre aussi l'utilité des pauvres.
Ils sont corvéables, à bas coût, pour les tâches ingrates que la plupart refuse de faire.
Oui, ils sont exploités.
Et nous faisons aussi parti des exploiteurs de part certaines de nos consommations (il n'y a pas que les grands patrons, les banques, les préteurs de crédits revolving, les marchands de sommeil etc... qui les exploitent).
Si bien sûr vous pensez comme l'autre cruche (journaliste ou politicienne, je ne sais plus) qui avait dit sur un plateau TV "Quand on a 3 enfants, qu'on est au SMIC et en temps partiel, on ne divorce pas !", ne lisez pas ce livre.
Mais si vous êtes simplement humain, alors cette lecture vous fera grandir.
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Denis Colombi, est sociologue et enseigne les sciences économiques et sociales au lycée, et chercheur associé au Centre de sociologie des organisations. Il est également auteur du blog sociologique Une heure de peine.

Dans cet essai, l'auteur décortique la situation des pauvres, et écarte toutes les explications qui affirmeraient que la pauvreté est dû à tout, sauf au manque d'argent.

J'ai aimé le fait que son discours soit nuancé. En effet, il rappelle qu'il ne faut pas stigmatiser les pauvres, c'est-à-dire les assimiler à une sorte de poids pour la société, renvoyer leur situation à de l'assistanat. Mais il ne faut pas non plus oublier qu'ils font partie de la société. Ainsi on y retrouve des personnes racistes, misogynes, violentes etc mais comme dans toutes les autres couches de la société.

Comment les personnes démunies gèrent-elles leurs budgets ? Denis Colombi nous explique que la gestion d'un petit budget à sa propre logique, qui est différente de celles des classes moyennes et supérieures. Par exemple, l'achat de nourriture et le fait de la congeler est une autre forme d'épargne. Il souligne leur compétence en matière de gestion d'un budget. Il souligne cet élément car en raison de la proportion de ce type de budget, sa gestion est plus difficile car la moindre erreur pourrait entraîner des conséquences dramatiques, contrairement aux classes moyennes et supérieures.

En outre, il évoque les différentes stratégies mises en place pour survivre, comme le fait de repousser le paiement de certaines factures à un moment plus propice financièrement.
Ce n'est donc pas quelques ajustements gestionnaires qui feront sortir de la pauvreté ces populations.


À qui profite la pauvreté ? Certains business vivent de la pauvreté d'autrui comme certains bailleurs ou commerciaux. Il y a un passage qui m'a particulièrement choqué. En effet, certains commerciaux qui effectuaient du porte à porte se présentaient en blouse blanche, en sachant que cette tenue et leur manière de parler écraserait les personnes les plus démunies, celles qui vivent déjà ce qu'il appelle la domination symbolique.

Le féminisme est aussi une affaire de pauvres. Il aborde la question des inégalités de genre, dans cette classe particulière. Il avance l'idée qu'un accès à l'emploi, la possibilité de faire garder les enfants, ainsi que des modes de protection contre les violences conjugales seraient une solution.

À la fin de l'essai l'auteur propose une solution, le revenu universel (à ne pas confondre avec l'idée du salaire à la personne de Bernard Friot). L'idée est donc de donner de l'argent aux pauvres, parce que le seul moyen de résorber la pauvreté est de donner de l'argent à ces populations. Et ici la question n'est pas : est-ce qu'on peut, mais bien est-ce que l'on veut le faire ?

Je pense qu'il s'agit d'un très bon livre d'entrée en matière en ce qui concerne la sociologie de la pauvreté. En effet chaque thème abordé peut être approfondi. On retrouve à la fin du livre une bibliographie très riche.
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Ce livré détruit petit à petit toutes les idées reçues sur les pauvres. Tous les maux et faiblesses qu'on leur attribut se révèlent être des attitudes rationnelles face à des situations complexes. Nous (je) ferions comme eux. On en vient à comprendre ce qui auparavant passait pour de la bêtise, au mieux pour de l'ignorance. Dès lors, la question de la réduction de la pauvreté devient plus simple. Il faut leur donner de l'argent. Il ne faut pas chercher à les contrôler, à orienter leurs dépenses. Il faut leur donner suffisamment d'argent pour qu'ils puissent sortir de la difficile gestion du quotidien et construire sereinement leur avenir.
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critiques presse (2)
Actualitte
09 novembre 2020
La lecture de ce texte nous rappelle quelques évidences fort bienvenues, et prend à revers certaines de nos convictions qui peuvent pourtant paraître innocentes. Le tout grâce à un ton marqué par son expérience de blogueur : drôle, incisif et extrêmement accessible.
Lire la critique sur le site : Actualitte
LaViedesIdees
06 mars 2020
Comment sortir d’un regard dévalorisant sur les pauvres ? Le sociologue Denis Colombi appelle à observer les pratiques économiques pour se déprendre des préjugés. Une analyse salutaire de la condition des catégories les plus défavorisées de la société.
Lire la critique sur le site : LaViedesIdees
Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Car la solution la plus efficace pour réduire la pauvreté est, tout simplement, de leur transférer de l'argent ou, au moins, de leur donner un accès à l'argent. Une source de revenus, un prêt à moindre taux, une facilité de caisse, autant de choses qui peuvent représenter une bouffée d'air frais et une sortie de la misère pour des ménages écrasés par les difficultés économiques. La simplicité de cette réponse peut avoir quelque chose d'irritant. On aura sans doute envie de répondre que donner un poisson à un homme lui permettra de se sustenter pour une journée, tandis que lui apprendre à pêcher le nour- rira toute sa vie. Pourtant, pour filer la métaphore, il est plus probable que l'homme en question manque de poisson non parce qu'il ignore comment pêcher mais parce qu'il ne peut pas s'acheter une canne à pêche ou encore parce que d'autres à pêchent déjà tous les poissons. Ce que font ou ne font pas les pauvres s'explique largement par le manque d'argent. Leur en donner, c'est leur permettre de tenter autre chose et, à défaut, C'est au moins s'assurer qu'ils puissent vivre décemment.
p. 277
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Où va l'argent des pauvres, donc ? La réponse pèse peu dans la balance face à une opinion tranchée en la matière. Dans les médias, dans le monde politique, on est prêt à retirer de l'argent aux plus fragiles parce qu'ils pourraient, potentiellement, choisir d'acheter « un frigo ou un écran plat » avec, sans que l'on se demande un seul instant pourquoi, certaines familles en viennent à faire cela. Tout le monde a un avis sur ce que les pauvres devraient faire de leur argent. Tout le monde pense qu'il s'en sortirait mieux qu'eux à leur place... et donc tout le monde se convainc que, quand même, les pauvres méritent au moins un peu leur situation – l'attitude la plus généreuse en la matière consistant alors à essayer de leur expliquer comment bien gérer leurs ressources si ce n'est pas gérer celles-ci à leur place.
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Tout le monde s'accorde sur l'idée qu'il faut aider les pauvres... mais ce principe général est accompagné d'une note de bas de page, écrite en tout petits caractères : « Mais seulement les bons pauvres ! » Ceux qui sont vraiment pauvres, ceux qui font des efforts pour s'en sortir. Nous avons, assez largement, une représentation mentale du pauvre idéal et c'est avec celui-ci que nous consentons à être solidaires [... :] le pauvre doit être authentique et donc suffisamment miséreux ; il doit aussi faire des efforts et avoir du mérite et de la grandeur face à l'adversité ; enfin, il doit accepter stoïquement son sort et sa position dans la société – la contradiction entre les deux dernière exigences ne pose pas vraiment de problème puisqu'il s'agit d'un idéal. [... D]'un côté comme de l'autre de l'échiquier politique, la compassion envers les dominés reste toujours conditionnée par cette distinction élémentaire : il y a les pauvres que l'on veut bien aider, et il y a les autres.

L'avantage du « bon pauvre », c'est que, quelle que soit la façon dont on le conçoit, il n'existe que dans l'abstrait. C'est une figure théorique que l'on ne croisera jamais dans la rue. Ou plutôt que l'on n'aura jamais à croiser si l'on en a pas envie. Il sera toujours possible de trouver une bonne raison pour dire que la personne en face de soi est un mauvais pauvre.
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Un dialogue célèbre entre Francis Scott Fitzgerald et Ernest Hemingway les voit s'échanger les répliques suivantes : « — Les très riches sont différents de vous et moi. — Oui, ils ont plus d'argent. » [...] On peut inverser les choses et dire avec une terrible certitude que les pauvres sont décidément très différents de vous et moi : ils n'ont pas d'argent.

La remarque peut sembler être une platitude, mais comme la réponse d'Hemingway à Fitzgerald, elle ne fait que souligner ce que l'on s'efforce généralement de ne pas voir : la pauvreté, tout comme la richesse, n'est pas le symptôme de quelque autre caractéristique cachée aux tréfonds des individus qui la subissent, de telle sorte qu'ils formeraient une forme d'altérité, un genre d'humain tout à fait à part. La pauvreté est bien plutôt la condition dans laquelle vivent des individus qui, par ailleurs, ne diffèrent en rien de la masse des gens. Les pauvres sont comme tout le monde, l'argent en moins.
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De la même façon qu'il est aisé de proclamer qu'il est facile de se passer d'une voiture quand on a accès à des transports en commun de bonne qualité, il est facile d'imaginer que l'on peut vivre sans smartphone quand on dispose d'équipements alternatifs. L'acquisition d'un smartphone pour un ménage pauvre n'est pas une erreur de gestion, mais bien un choix économique rationnel : mieux vaut un smartphone multitâche plutôt que de démultiplier les appareils souvent plus coûteux – surtout si la mobilité permet éventuellement d'économiser le coût d'un abonnement en profitant, comme les réfugiés, des WiFi gratuits.
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