J'aime bien Paul Doherty. Je trouve ses romans intéressants : des descriptions hautes en couleur du Londres médiéval, des personnages originaux (même si le principe du duo d'enquêteurs que tout semble opposer est assez répandu), des intrigues plutôt bien ficelées. Mais là, je crois que je me lasse un peu : trop de redites, trop de proximité par rapport aux histoires précédentes de la série. Il faut dire que nous sommes bientôt au vingtième tome (17 pour celui-ci sauf erreur) des aventures de frère Althestan... Difficile de renouveler à chaque fois ! Alors je dirai va pour cette fois encore, mais je ne me précipiterai pas sur le prochain opus. Une recommandation pour les néophytes : ce n'est pas un bon livre pour découvrir ce bon curé et ses paroissiens agités mais ô combien adorables... Mieux vaut revenir un peu en arrière dans la chronologie histoire de comprendre tout ce qui se cache derrière la révolte des "vers de terre" et autres agitateurs de l'époque... "Pélerinage mortel" est une histoire nouvelle mais surtout une continuation du tome précédent.
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Ah Cranston et Frère Athelstan...forcément une réussite. Une bouffée de tendresse, de magie, de nostalgie pour une époque que je n'ai forcément pas connue mais j'apprécie tant, des portraits hauts en couleur, le tout inspiré de personnages réels et avec rendu très proche de la réalité. Les quelques derniers épisodes m'avaient hélas un peu moins entrainée, peut-être trop de répétition entre généralement plusieurs personnes mortes dans une pièce close, j'ai donc ralenti le rythme et j'ai bien fait...J'ai dévoré ce tome 17 avec délice. Je ne peux que valider et me projeter déjà sur la suite...Merci à Paul Doherty de nous faire vivre l'époque comme si nous étions avec, chaque fois, des héros qui deviennent nos proches et auxquels nous sommes si attachés.
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- Cependant il y en a d'autres qui prennent plaisir à tuer, reprit Athelstan, soudain presque volubile. Ils considèrent ça comme un art, un passe-temps, quelque chose qu'il faut améliorer et cultiver, comme vous et moi cultiverions un jardin. Seulement là c'est le meurtre dans toute son horreur qui fleurit.
- Parfait répondit Cranston. Et voilà un travail que vous apprécierez sûrement : allez au Petit Joueur de luth aussi vite que possible. Dites à Plaisirs d'amour que je veux la voir dans mon confessionnal... à L'Agneau de Dieu, précisa-t-il avec un large sourire.
Sir John était à présent installé dans le large cous-siège qu'on lui réservait dans son "église paroissiale préférée", la splendide hôtellerie L'Agneau de Dieu, qui donnait sur la vaste courbe de Cheapside.
Paul Doherty - La reine de l'ombre