Au début, on pense à du Stephen Mc Cauley dont l'univers des romans est proche et on sourit mais...
Florilège de tranches de vie de l'auteur,
Augusten Burroughs, ce recueil d'histoires courtes qui ponctuent sa vraie vie, parfois nous amuse, parfois nous ennuie mais jamais ne nous passionne.
Quand on écrit sur son soi, un genre littéraire de plus en plus répandu de nos jours, la "faute" à une société ou le nombrilisme et l'égocentrisme sont désormais des qualités (sic), un genre, d'ailleurs, très répandu habituellement en France (re-sic) encore faut-il avoir quelque chose d'intéressant à raconter.
Pourtant d'habitude les auteurs anglo-saxons sont plus doués à la manoeuvre car possédant souvent un talent d'écriture et surtout de conteur. Ce qui n'est pas le cas ici car il faut le dire : "Augusten ta vie, on s'en fout ! Tes phobies et tes angoisses nous lassent !". Il ne suffit pas d'être trash pour séduire.
Pas totalement raté néanmoins car il reste quelques nouvelles plus truculentes que d'autres mais sur 280 pages c'est vain et sans substance. Après l'exercice de la nouvelle est difficile et il faudra tester cet auteur sur l'un de ses romans. A suivre donc. 2,5/5