Pour le meilleur et pour l'Empire

Pour les amateurs d'humour anglais.

Le héros (dont la seule occasion de l'être est subordonnée à ce roman, et en position d'antihéros) est un quadra désabusé, divorcé, endetté, peu fier de l'image paternelle qu'il offre à son fils de 3 ans. L'occasion de sortir de cet anonymat banal lui est fournie par une émission de télé réalité consistant à survivre dans la jungle le plus longtemps possible.

Proche de la victoire, mais aussi de la mort, un événement inattendu le tire d'affaire pour un temps. On part alors dans un délire de situations improbables et ubuesques, que, comme l'annonce la quatrième de couverture, pourraient revendiquer les Monty Python.

Servi par une bonne traduction ( de celle qui savent justement se faire oublier), le texte à une dimension humoristique typiquement anglaise et se lit avec plaisir dans toute la première partie pour devenir ensuite un peu pesant, lorsque l'auteur part dans de longues digressions sur la politique nationale. J'avoue avoir plus apprécié de suivre les déboires de notre loser patenté, que l'analyse sociologique déjantée du mode de vie des sujets de sa Majesté.

Brian Marley,professeur quadragénaire divorcé et père d'un petit garçon, se porte candidat pour participer à un jeu de télé réalités qui se déroule dans la jungle de Papouasie Nouvelle Guinée.
Seul survivant mais à l'article de la mort, il enregistre un dernier message à l'intention de son fils quand il est recueilli par un groupe de britanniques échoué sur place lors d'un accident d'avion survenu 50 ans auparavant
Ayant préservé rigoureusement les valeurs de leur patrie pendant toutes ces années, ils font un retour triomphal en Grande Bretagne alors que la chaîne de télé qui avait organisé le jeu privé ce pauvre Marie du prix qu'il avait pourtant bien mérité.
Le Directeur de la colonie de rescapés finit par prendre les rênes du pays en restaurant un ordre traditionnel tandis que Marley a fort à faire pour séparer les deux femmes qui se disputent ses faveurs Georges la belle rescapée séduite dans la jungle et Consuela son élève espagnole qui attendait son retour
Un portrait désopilant de nos amis d'autre manche digne de Tom Sharpe
On s'amuse tout au long de ce récit parfaitement structure et on a envie de chanter God save the queen

La trame narra­tive suit de destin d'un certain Brian Marley, profes­seur d'anglais langue étran­gère dans une école pour étran­gers comme il y en a tant à Londres.

Divorcé et père d'un jeune enfant, sa vie est morose malgré sa rencon­tre avec la jeune étudiante Consuela dont il est amou­reux, alors pour s'enrichir de 2 millions de livres, il accepte de partir en Papoua­sie, Nouvelle Guinée au milieu de la jungle et être le survi­vant d'une aven­ture filmée par une équipe de la BBC animant une émis­sion dite de » télé-​réalité » . Alors que l'avant dernier candi­dat, au bord de la folie, doit être évacué et que Brian est donc en passe de deve­nir million­naire, un acci­dent d'hélicoptère le laisse seul dans une île déserte couverte d'une jungle très hostile à la présence humaine. La descrip­tion de l'équipe des jeux télé­vi­sés est hélas trop proche de la réalité, leur envie de faire de l'audience n'est frei­née par aucune consi­dé­ra­tion humaine. Sommes-​nous loin de la réalité ? même la mort d'un candi­dat n'a pas empê­ché un jeu télé­visé de repren­dre, et des héli­co­ptè­res qui s'écrasent lors d'une émis­sion de télé-​réalité cela me rappelle quel­que chose.… Mais contre toute attente Brian va survi­vre, parce que cette île n'est pas vierge , il doit sa survie à un groupe d'Anglais victime d'un acci­dent d'avion dans les années 50.

Ensem­ble ils vont réus­sir à rejoin­dre leur chère Patrie : le Royaume Uni . James Hawes peut ainsi mener une charge au vitriol contre les anima­teurs de Télé-​réalité , rien de bien neuf mais c'est bien raconté. Mais comme nous nous retrou­vons avec des Anglais typi­ques nous avons aussi le droit à une charge, non moins sévère, contre la soi disant gran­deur de l'empire britan­ni­que colo­nia­liste. Entre la vulga­rité de ceux qui gagnent de l'argent trop faci­le­ment et qui passent leur temps à mépri­ser la pauvreté et le retour aux valeurs tradi­tion­nel­les de la grande Breta­gne portées par un parti conser­va­teur le pauvre Brian Marley a peu de chance de trou­ver un quel­con­que bonheur surtout qu'il n'arrive pas à choi­sir entre sa mère, Consuela et George la jeune femme qu'il a rame­née de son île.

Roman qui brasse donc des aspects fort désa­gréa­bles de notre société mais qui est un peu touffu et je dois avouer que j'en ai accé­léré la lecture quand ils sont reve­nus en Angle­terre. Je savais qu'on ne pouvait pas s'attendre à ce que ce pauvre Bob Marley réus­sisse enfin à pren­dre sa vie en mains. Pour mener à bien sa satyre, l'auteur a besoin d'un person­nage un peu creux que les événe­ments vont ballot­ter à leur guise et qui a souvent le don de m'ennuyer.
Lien : http://luocine.fr/?p=7191

Si vous aimez le "nonsense" britannique, ce livre y trouve sa place tout de suite. Comédie délirante de la première à la dernière page, il y a tout ce qu'on aime de notre voisine britannique : l'humour, la dérision, l'absurde, et le délire à la façon "Monthy Python".

Brian Marley est un vrai looser, sympa, prof sans diplômes, divorcé, fauché, il rencontre un copain qui monte une émission de télé-réalité, et lui propose d'y participer. le jeu consiste à larguer des candidats sur une île déserte avec une caméra, de l'eau et du pain. le dernier candidat à rester ou survivre empoche deux millions de livres. Notre héros a donc tout à gagner, et même sil n'a pas du tout le profil d'un aventurier des temps modernes, Brian Marley accepte et nous emmène avec lui dans une épopée, dont on va, nous lecteurs, se régaler.
Je ne vais pas raconter davantage cette histoire, ce serait dommage. Mais la comédie va évoluer vers de la politique fiction, en intercalant quelques délires qui teintent ce roman d'un peu de folie. James Hawes, l'auteur, après une formation à Oxford, va enseigner l'anglais, l'allemand, et va faire une thèse sur Nietzsche et Kafka. Je ne sais pas si ces derniers l'ont inspiré, mais ce roman a une forme de philosophie. Plus drôle, c'est certain.

Un roman politico-comique, burlesque et caricatural cependant, qui met en opposition le passé et l'avenir d'un quadragénaire britannique se laissant porter par la vague du moment. L'empire britannique déchu sert de toile de fond à cette histoire rocambolesque et donne lieu à quelques élucubrations politiques proférées par des personnages d'une époque révolue. J'ai apprécié la première partie mais j'ai été déçue par la tournure du récit et la finale bâclée.