Dans ce récit, il parle de son rapport à la chanson, de son passé, de son intégrité par rapport à la jeunesse mais il mentionne aussi quelques chanteurs ou chanteuses qu'il affectionne et posant des mots comme un poème.
D'ailleurs c'est un amoureux des mots et de la richesse de la langue française qu'il est fier d'avoir appris.
Il évoque légèrement son passé mais aussi son peuple d'origine, les arméniens, ainsi que le génocide qu'ils ont vécu, orchestre par les jeunes-turcs
Le texte est touchant, poignant par moment, grisant lorsqu'il fait des proses.
Un petit bouquin où j'ai pris énormément de plaisir à tourner les pages … et bien trop court.
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En parlant de snobisme… La France distribue ses Légion d'honneur en veux-tu, en voilà, et récemment -pourquoi mon dieu ?-à des chanteuses venues de l'étranger, qui n'ont jamais rien fait pour le renom du pays : ni chanter ni accepter à un prix raisonnable de se produire sur une de nos scènes ou dans une de nos émissions télévisées. Elle n'en demandaient pas tant, ces braves vocalistes, en acceptant cette récompense, qui n'est pas moins que la plus haute décoration honorifique française en ce sens qu'elle récompense depuis ses origines les militaires ou les civils qui ont rendu des "services éminent" à la nation, surprises malgré tout par l'honneur, justement, que notre gouvernement voulait bien leur faire.
On ne peut réussir et exercer au mieux son talent en disant oui à toutes les exigences des personnes qui détiennent un poste important - même financièrement ou commercialement décisif - dans la profession. J'ai chanté et je chante, qu'on le veuille ou non, ce que j'ai envie de chanter. Des années durant, j'ai vraiment lutté pour faire mon métier comme je pensais qu'il me fallait le faire ; on le sait, à l'époque, j'ai eu contre moi les médias.
Avec le temps
Les douleurs s'apaisent
Les souvenirs s'accrochent
La mémoire s'éveille
En parlant de Édith Piaf : « Chétive est précieuse bougies, elle brûle encore sur l'autel de nos mémoires à l'image d'une vie entière consumée pour nous offrir le meilleur d'elle-même. »
Je n'ai pas peur de la mort
Je redoute de ne plus vivre.
La Grande Librairie rend hommage à Charles Aznavour