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EAN : 9782492301247
180 pages
Novice (11/05/2023)
4.44/5   9 notes
Résumé :
Georg Elser n'était qu'un simple et discret ébéniste. Mais, alors que la Seconde Guerre mondiale éclate, il a bien failli tuer Hitler, tout seul. Cible d'une quarantaine de tentatives d'assassinats, le Führer n'a échappé, ce 8 novembre 1939, que de treize minutes à la bombe de ce menuisier antinazi. Qui est cet homme ? Quelles sont ses motivations ? Comment a-t-il préparé cet invraisemblable attentat ? Dans ce " roman vrai ", Jean-Baptiste Naudet raconte l'incroyabl... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
En bref :
Coup de coeur pour ce roman/documentaire sur un attentat raté contre Hitler.

+
Les faits réels relatés mais sans être trop factuels.
Le côté roman du livre malgré l'authenticité des faits.
Que le roman soit court.

Mon avis :
Nous suivons l'histoire de Georg Elser, cet homme qui s'est sacrifié dans l'espoir d'arrêter la folie d'Hitler et compagnie. Cet ébéniste, simple et passe partout, qui aurait pu changer le court de l'histoire à 13 minutes près ce 8 Novembre 1939.
Discret, il a berné tout son monde dans l'espoir d'une cause juste et noble, il aurait pu réussir à arrêter le diable en personne. Mais, contre toute attente, Hitler échappe (une fois encore et de très peu) à la mort... Pourquoi cet ébéniste qui vit de chose simple décide de se "sacrifier" pour arrêter les nazis ?

L'auteur a réussi ici un pari plutôt risqué : romancé des faits authentiques, historiques. Il a su m'emmener dans ce monde où Hitler régnait en maître, où le racisme et la délation étaient monnaie courante.
Jean-Baptiste Naudet a réussi, étape par étape, chapitre après chapitre, à me raconter l'histoire de ce grand homme qu'a été Georg Elser. de son projet fou, à la fabrication de cette bombe, jusqu'à sa tentative d'évasion, absolument rien ne manque. C'est factuel, mais pas du tout indigeste. Ca se lit comme on lirait un roman passionnant plein d'action. Mais ici, sachant qu'il ne s'agit que de la plus strict réalité, sincèrement ça m'a fait froid dans le dos...
je connaissais vaguement cette histoire d'attentat raté, mais je ne connaissais ni le nom, ni l'histoire de l'auteur des faits. Assurément, après un tel livre, je n'oublierai jamais Georg Elser, son histoire, sa vie, son sacrifice et sa fin... Il fait parti de ces grands hommes qui ont combattu (à leur échelle) contre une Allemagne devenu ce qu'elle a été, l'enfer sur terre....
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Connaissez-vous Georg Elser ?
Je connaissais son "fait d'armes" mais pas son nom. Quelle méprise !

La prise de pouvoir d'Hitler a été terriblement rapide, violente, symbole d'une époque de bouleversements et de besoin d'"espoir". Les gens ont-ils été obnubilés ? Une grande partie, c'est certain. Ont-ils été pris dans l'engrenage, la tête sous l'eau ? Sûrement... Ont-ils immédiatement compris quel homme dangereux prenait de l'ampleur ? Quelques uns d'entre eux eventuellement. Ont-ils décidé d'agir sans tergiverser ? Une infime frange de la population européenne, oui.

C'est le cas de Georg Elser. Ce n'était pas un chef d'état européen qui aurait eu le courage de se dresser contre Hitler plutôt que d'attendre. Ce n'était pas un militaire soucieux de conserver l'ordre traditionnel.
C'était un ébéniste allemand, effaré par le chemin que prenaient les événements. L'année 1929 a été le déclencheur : il devait tuer Hitler, quel qu'en soit le prix.
Il a choisi son lieu : la brasserie de Munich "chef-lieu" du führer. Il a choisi son moment : une célébration nazie. Il a choisi son arme : une bombe artisanale.

Sauf que... Comme nous le savons... Il a échoué dans son entreprise.

L'auteur nous offre une revue de la création, de la mise en place et de la suite de la mission de Goerg Elser.
C'est impeccablement documenté et intensément raconté. Un récit court qui est rythmé par la personnalité si déterminée et un peu naïve de l'homme qui aurait pu changer le monde.

Je vous le conseille si vous êtes avide d'histoire vraie, d'héroïsme rare et d'Histoire tout court.
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Georg Elser est ébéniste, un homme simple, sans prétention, sans conviction profonde sauf une, ancrée, persuadé que la machination mise au point par Hitler et le parti nazi au pouvoir est désormais en ordre de marche pour déclencher la Seconde Guerre mondiale.

Le 8 novembre 1938, Georg Elser est à Munich, là où va se tenir la commémoration annuelle du putsch raté d'Hitler des 8 et 9 novembre 1923. Georg Elser est là, seul, discret mais plus que jamais motivé pour préparer son acte, « un acte qui peut bouleverser l'Histoire ».
On se croirait dans un roman policier, on aimerait qu'il en soit ainsi d'ailleurs, mais nous savons que quelques minutes suffiront à anéantir les efforts, les risques pris, l'abnégation dont a fait preuve Georg Elser.
Après « Seul pour tuer Hitler » et le combat mené par un autre loup solitaire Maurice Bavaud, Jean-Baptiste Naudet, sur les bases de documents d'archives, de témoignages et de nombreuses recherches en général, met en lumière ces hommes, isolés, mus par une volonté de fer et dont on ne parle jamais, qui ont payé de leur vie dans l'espoir d'en sauver tant d'autres !

Mais pourquoi ne communique-t-on pas davantage sur ces livres ? Ces témoignages ne valent-ils pas pages d'histoire et ces hommes ne méritent-ils pas titre de héros ?
Amis lecteurs (trices), dans votre librairie, déviez de votre trajectoire habituelle et oeuvrez à la reconnaissance de Maurice Bavaud et de Georg Elser, en lisant et en proposant à la lecture « Seul pour tuer Hitler » et « Seul pour abattre le Führer».
Merci à Babelio et aux éditions NOVICE.

Lien : https://mireille.brochotnean..
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SEUL FACE AU FÜHRER de Jean-Baptiste Naudet

     C'est un homme simple, discret, un homme sans histoire dont le sort de l'Allemagne menée par Adolf Hitler inquiète.
Il est seul, agit seul mais pour un intérêt collectif de survie du peuple allemand.

     Tout comme Maurice Bavaud, ce jeune séminariste suisse qui a tenté de tuer Adolf Hitler (voir ma chronique sur SEUL POUR TUER HITLER), Georg est guidé par son instinct et veut mener à bien la mission qu'il s'est lui-même attribuée : éliminer le Führer dans l'endroit emblématique de sa montée en puissance, la brasserie du putsch raté du 8 novembre 1923 à Munich.

     Impossible de croire à cela, les nazis établiront des liens imaginaires avec de faux commanditaires et organisateurs. Parce que finalement, il est inimaginable qu'un simple homme, seul, réussisse cet exploit de faire frôler la mort du leader de l'Allemagne. Un Allemand pur qui plus est.

     L'auteur a mêlé une nouvelle fois avec brio ses recherches et son talent de reporter pour remonter le temps et nous narrer l'exploit que Georg Elser aura manqué à 13 minutes près ...
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Excellente biographie de Georg Elser, un bon allemand, sans histoire, qui, en novembre 1938, a failli tuer Hitler.
C'est tout le récit de cet attentat incroyable, qui a 13 minutes près, faillit changer l'Histoire.
C'est très bien écrit, bien sourcé. le fait qu'il ait agi parfaitement seul a tellement dérouté l'opinion, qu'il n'a été réhabilité que très tard : 50 ans après sa mort !
Un loup solitaire, en apparence « bon aryen », qui par son acte a été une figure de proue de la résistance du peuple allemand contre le nazisme.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
En 1938,lors d'une parade du 1er mai de chemises brunes portant le Blutfahne à Koenigsbronn, Georg est le seul à ne pas tendre le bras à ne pas hurler : "Heil Hitler!" Au milieu du ramdam saccadé des roulements de tambours et des sonneries de clairons, un de ses collègues l'interpelle. Il le met en garde. Georg lui répond : "Va te faire foutre !" Et il s'en va en sifflotant. Voici sa philosophie politique, voilà son idéologie : "Que les nazis aillent se faire foutre !" A Koenigsbronn, aucun des habitants ne l'a denoncé. C'est un garçon du pays, doux et travailleur. Tout le monde le connaît, tout le monde l'aime. Et ici, on règle ses affaires en famille.
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Après le ratage de l'attentat, après les gigantesques failles dans la protection de la brasserie, la police secrète nazie tente de se racheter. Elle traque partout en pays souabe un "agent anglais". À konigsbronn, on marche tête baissée. La pression sur la population est telle, l'enquête est si poussée qu'un résident de Konigsbronn ironise et s'étonne que la police n'ai pas interrogé la sage-femme présente lors de la naissance de Georg Elser.
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Chacun cache sa frustration, oublie son impuissance, masque sa peur. Chacun piétine sa fierté. Le prix de l'orgueil est devenu trop cher.
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Video de Jean-Baptiste Naudet (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Baptiste Naudet
La réalisatrice Coline Serreau lit un extrait du livre La Blessure, du Grand reporter de guerre Jean-Baptiste Naudet. Sortie : 29 septembre 2018.
Plus d'info www.editions-iconoclaste.fr/livres/la-blessure/
Musique : Erik Satie / Musopen
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