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EAN : 9782070668434
288 pages
Gallimard Jeunesse (08/04/2016)
3.81/5   116 notes
Résumé :
Au début du XIIIe siècle, Hannibal Qassim El Battouti, un éminent savant arabe, débarque dans les Pouilles à Castel del Monte, refuge d'érudits en tout genre. Accompagné de sa fille Houdê, paralysée, et de El Ghoul, son serviteur masqué, il a dans ses bagages une invention extraordinaire : la photographie. Pour obtenir la protection de Frederic II et continuer ses recherches, il lui faudra retrouver une formule chimique disparue, réaliser un faux saint-suaire... et ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
3,81

sur 116 notes
Quelquefois, en fouinant dans ma Pal, je tombe sur des surprises, et non pas des moindres.
Je ne me rappelais absolument pas que je possédais ce livre, et il a fallu que je sollicite mes petites cellules grises à plein régime pour me rappeler qui me l'avait offert.
Bon, la surprise passée, il s'est avéré que ce livre était parfait pour valider l'un des items du challenge Multi-Défis 2022.
Nous sommes au moyen-âge, et un savant originaire de Bagdad, Hannibal Qassim El Battouti se réfugie dans un château appartenant à la « Stupeur du Monde », l'empereur Fréderic II.
Dans ce château au coeur des Pouilles, et qui n'est pas sans rappeler celui qui sert de décor dans le Nom de la Rose, le savant se débat pour retrouver une formule qui lui permettra de fixer des images. (Oui, nous parlons bien de ce qui pourrait être l'ancêtre de la photographie) Il est entouré de personnages réels, comme Fibonacci, mais aussi imaginaires comme sa fille, l'attachante petite Houdê.
Un scenario riche, car l'histoire ne va pas tourner qu'autour de l'invention d'Hannibal, mais aussi de toutes les implications qu'elle pourrait avoir, que ce soit au niveau religieux , mais aussi politique … Et puis, au fait, pourquoi Houdê ne marche plus ? Et qui est vraiment ce serviteur qui s'en occupe ?
Si j'ai clairement bien aimé l'histoire, j'ai par contre été beaucoup moins séduite par les graphismes de l'auteur. Je ne remets pas en question la qualité et le talent de Néjib, mais pour ma part, je n'aime pas trop ce côté un peu minimaliste et épuré. Dommage.

Challenge Multi-Défis 2022
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Voici une lecture que ne m'a ni enchantée, ni déplu. Une histoire intéressante, l'invention de la photographie, campée dans le Moyen-Âge. On nous promettais une aventure digne du Nom de la Rose, malheureusement, je n'ai pas été si happée que ça, bien que c'est ce soit l'intrigue qui m'a le plus plu dans cet album. J'ai trouvé les dessins plats, simples, presque un peu flous, sans couleurs attrayantes.
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En partant de nombreux éléments historiques authentiques (l'empereur Frédéric II, dit Stupor Mundi, et ses rapports houleux avec la papauté, Hermann von Salza, grand maître de l'ordre teutonique, le castel del Monte et son aura de mystère, les découvertes des scientifiques arabes et les échanges de connaissances avec les savants chrétiens, la secte des assassins...), Néjib a concocté une histoire qui parle à la fois de quête du savoir, des rapport de pouvoir entre politique et religion, religion et science, science et politique. Avec un cadre qui n'est pas sans rappeler l'abbaye du Nom de la rose (le vrai Castel del Monte a d'ailleurs servi de décor au film adapté du roman de Eco) et qui donne un petit sentiment de huis clos, une urgence temporelle pour trouver le secret de la permanence des images, un mystère sur l'origine de la paralysie de la fille du personnage principale (formidable personnage capable de se souvenir de tous les livres qu'elle a lu mais incapable de se rappeler la nuit de la mort de sa mère), et un enchaînement des évènements parfaitement maîtrisé, cette BD permet de passer un excellent moment de lecture qui fait aussi réfléchir. le fil conducteur de l'histoire, sur l'ambivalence du rôle de la science, moyen de donner du bonheur aux hommes ou des "armes" aux hommes de pouvoir et en effet très bien tenu de bout en bout.
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J'ai réfléchi pendant des jours à ce que je pourrais dire cette BD. Partout autour de moi, j'en ai entendu de très bonnes critiques. Elle semblait faire partie des rares qui sortaient du lot. Je veux dire, elle est un coup de coeur chez plusieurs libraires, on en parle dans plusieurs revues spécialisées. Face à une BD comme celle là, on s'attend forcément à ce qu'elle soit marquante. Sauf que…

Je me demande si je ne suis pas passée totalement à côté de ce titre en fait. Je veux dire, je l'ai lu en entier sans rechigner. L'histoire est assez sympa quelque part. Nous avons ce scientifique qui arrive dans un château entièrement habité par d'autres scientifiques qui travaillent pour un empereur. Il doit mettre au point une expérience pour en faire la démonstration lorsque l'empereur arrivera et il se lance dans ses travaux, non sans inquiétude. A côté de cela, nous avons sa petite fille, qui a perdu l'usage de ses jambes le jour où sa mère est décédée mais qui ne se souvient absolument pas de ce qui a pu se passer ce jour-là. Nous suivons leur évolution à tous les deux, nous découvrons avec étonnement l'invention du scientifique. Mais en dehors de ça… Oui, il y a une intrigue, oui on s'aperçoit que tout est lié. Mais mis à part ce lien particulier que la science pouvait avec la religion à l'époque médiévale, je n'y ai pas vu grand intérêt.

Niveau dessins, ce n'est guère mieux. Ce n'est pas un style que j'aime particulièrement. Ca reste assez grossier, assez simple. L'avantage, c'est qu'il n'y a pas énormément de texte dont ça se lit vite.

Mouais, une BD qui ne m'a pas transcendée. Mais du coup, quand je repense à toutes ces bonnes critiques… je commence à me demander si j'ai assez « d'intelligence » pour avoir vraiment compris cette bande dessinée et l'intérêt qu'elle pouvait avoir.
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Cette BD alterne le très bon et le beaucoup moins... de longues planches de vide où je me suis ennuyé en tournant les pages machinalement succèdent à des situations incroyablement bien décrites, renforçant l'atmosphère très lourde et très bien rendue de l'époque et du moment.

Le moment... le début du XIIIè siècle. Frédéric II, surnommé Stupor Mundi, est un empereur qui se pique de sciences. Tyrannique, despote "éclairé selon l'expression consacrée, il fait preuve d'un mécennat assez ciblé. Doté d'une curiosité scientifique il fera enfermer 3 bébés auxquels il sera interdit d'adresser la parole. Il veut voir quelle langue parlera naturellement un bébé auquel on n'en apprendrait aucune.

C'est dans ce contexte qu'arrive un savant arabe, pourchassé par son peuple, au Castel del Monte, véritable pépinière de talents. On y découvre les arts, la philosophie, les sciences... Il est accompagné de sa fille et d'un serviteur, ex membre de la secte des assassins.

Ses recherches financées par Frédéric II ont pour but de fixer sur une toile l'image de quelqu'un. La photographie. Mais aussi, une idée germe chez certains, fabriquer un saint suaire... Suprême hérésie pour certains. Défis scientifique immense pour d'autres. Surtout quand on sait que le nonce apostolique va débarquer pour voir ce miracle...

Hérétique, scientifique... deux mots que l'on collent encore bien souvent ensemble aujourd'hui. Et c'est finalement la modernité du propos qui m'a séduit. Ce récit historique nous heurte de plein fouet par son actualité. Car 8 siècles plus tard, on en est toujours là dans les rapports entre science et religion.
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critiques presse (5)
LaFabriqueaBulles
11 octobre 2016
Un roman graphique au suspens haletant. Dans une forteresse de savoir nichée au creux des montagnes, Néjib interroge le pouvoir… des images.
Lire la critique sur le site : LaFabriqueaBulles
Bibliobs
15 juin 2016
Et si la photographie avait failli être inventée dans un château de Pouilles au XIIIe siècle? C’est ce qu’imagine un ambitieux récit graphique, dans une ambiance digne du “Nom de la Rose”.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
BDGest
18 mai 2016
Ouvrage imposant tant par la taille que par le contenu, Stupor Mundi se révèle être une lecture passionnante qui devrait séduire tant les amateurs du Nom de la Rose que ceux du Triangle Secret.
Lire la critique sur le site : BDGest
Telerama
18 mai 2016
Le jeune auteur maîtrise tout l'attirail du vieux briscard et sait lui insuffler une élégante modernité graphique. Une très belle réussite.
Lire la critique sur le site : Telerama
BoDoi
12 avril 2016
Stupor mundi est une épopée presque trop courte : on apprécie beaucoup son ambiance médiévale, ici et là inquiétante, et surtout ses protagonistes.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
L'amour, Aniséti, ce n'est pas une science. C'est peut-être même le contraire.
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- J'aime la connaissance, c'est vrai... mais mon amour de la science s'arrête là où il m'éloigne de l'amour de Dieu.
- Dieu et la science sont une seule et même chose, Gattuso. Vous le savez bien.
- Vous blasphémez, Hannibal.
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- Gattusa n'a pas caché le livre. Il l'a détruit.
- Impossible ! Il vénère trop les livres et le savoir. Jamais il ne détruirait un tel trésor du génie humain !
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Pendant un temps, je fus le digne fils de mon père.
Brillant archer, excellent bretteur.
Puis, tout s'est bloqué en moi.
Je venais me réfugier ici. Loin du regard déçu de mon père.
Et j'ai rencontré Sigismond.
Grâce à ses séances, j'ai compris que mon esprit avait parlé pour moi.
Il a refusé un destin qui n'était pas le mien.
C'est bien de savoir qui on est. p.229
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Et qui était ce contradicteur zélé ?
Il s'appelait El Fakhfekh. L'imam de Bagdad. Il était très écouté du calife et très influent auprès des croyants. Ses prêches commençaient à faire autorité.
Pour lui la seule science qui prévalait était la science du Coran. Et tout autre forme de connaissance était un outrage à Dieu. p.123
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