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Murielle Hervé-Morier (Traducteur)
EAN : 9782812710247
123 pages
Les Presses du Midi (01/10/2018)
3.62/5   8 notes
Résumé :
Début du nouveau millénaire, en Italie, pendant les vacances d'été. Les téléphones portables et Internet ont envahi le quotidien, au point que l'existence ne se vit plus que par écrans interposés. Dans cette frénésie, Davide vient d'avoir 50 ans, il travaille dans le marketing et a pris l'habitude d'utiliser trois lignes de téléphone. Pour se sevrer de son addiction, il suit les conseils de son médecin et tente alors de s'en passer. Au moins pendant trois jours... T... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
J'ai été contactée par Murielle Hervé-Morier, la traductrice de Trois jours sans portable, pour m'en proposer la lecture. Je la remercie. Merci à Reno Ardiccioni pour l'envoi de son livre et la sympathique dédicace.


Davide, sur les conseils de son médecin, décide de se passer de ses portables (il en a trois) pendant trois jours. Dans un vieux répertoire téléphonique, il retrouve le numéro de Lisa, qu'il a connue trente plus tôt. Il l'appelle depuis une cabine téléphonique. Ils décident de se revoir. Mais ce n'est pas elle qui vient…


L'histoire est entrecoupée par des appels, des textos, des notifications. Cela crée un récit discontinu, les conversations ne sont pas terminées. Cela donne l'impression que les échanges entre les personnages et le lecteur sont interrompus par les nouvelles technologies.


Les interruptions sont si fréquentes que c'est comme si on n'écoutait pas vraiment ce que disent les protagonistes. Eux-mêmes ne sont pas toujours attentifs à ce que dit l'autre. J'ai soupçonné des choses sans jamais pouvoir les vérifier, puisque la conversation était parasitée par d'autres faits. L'auteur montre l'instantanéité des nouvelles technologies.


Ce livre est une fable, qui je pense, montre les travers des portables qui empêchent les échanges vrais et authentiques, mais qui sont aussi générateurs d'accidents. Je dis, je pense, car j'ai terminé le livre en me disant que je n'avais pas tout compris. Pourtant, j'ai l'impression que c'est le but recherché par l'auteur.


Malgré cette impression de ne pas avoir saisi entièrement le sujet, c'est un livre qui se lit bien
Lien : http://www.valmyvoyoulit.com/
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Je remercie l'auteure pour l'envoi de son roman et la traductrice de m'avoir contactée pour que je le découvre. C'est le résumé qui m'avait tentée à premier abord...

L'histoire est celle de Davide, un accro au téléphone portable, qui va essayer de vivre trois jours sans. C'est alors qu'il va rappeler une jeune femme qu'il a connu trente ans auparavant. Cette dernière, Lisa, lui promet de le rejoindre en Italie. Mais à la grande surprise de Davide, ce n'est pas elle qu'il va découvrir sur le quai de la gare...

Autant le dire tout de suite, je n'ai pas du tout accrocher à l'histoire. J'ai ressenti beaucoup de reproche dans le fait de l'utilisation des smartphones de nos jours. Pourtant, le résumé me paraissait plutôt simple, j'avais l'impression d'une véritable réfléxion. Mais finalement, ce ne fut pas le cas pour moi... Dommage... Donc tu l'auras compris, j'ai mis du temps à me mettre dedans et je n'ai pas ressenti grand chose pour l'histoire ou encore pour les personnages. Je crois que je suis passée complétement à côté de cette fable moderne.

En plus de cela, la fin est ouverte... Parfois cela ne me gène pas, mais ici, j'ai eu un sentiment de non-fini... J'ai envie de savoir ce qui va arriver à Giulia, mais aussi à Davide et Lisa.

Côté personnage, je peux te parler de Davide et de Lisa sans spoiler, mais je ne peux rien dire sur Giulia sans te raconter une partie de l'histoire. Mais saches que c'est le personnage auquel je me suis le plus identifié au début, mais finalement, en refermant le roman, je ne suis pas plus attachée que cela à elle.

Davide est donc un personnage qui abandonne son portable sur les conseils de son médecin. Il n'est pas vraiment de ma génération, mais je ne comprends pas comment l'on peut être vraiment accro au téléphone. Enfin quand je pars en vacances, j'ai vraiment tendance à le laisser de côté, je le regarde quasiment jamais... Donc je n'arrive pas vraiment à comprendre comment trois jours peuvent être vraiment interminables. du coup, déjà sur le principe, je ne l'ai pas beaucoup compris. Puis, il n'a rien d'attachant finalement. En refermant le roman, je me suis dis que je ne le connais pas plus que cela que quand j'ai commencé ce roman...

Lisa, c'est un peu pareil, j'ai l'impression de ne pas la connaitre... En faite, je ne me suis pas réellement attachée aux personnages comme tu le vois. C'est pour cela, je pense, que je suis passée à côté de l'histoire. Dans mes lectures, j'ai vraiment besoin de m'identifier, de m'attacher aux personnages. Ce ne fut pas le cas pour ce roman.

Le style d'écriture est agréable par contre, j'ai beaucoup aimé. Cela est fluide et facile à lire. D'ailleurs, c'est ce style entraînant qui m'a permise de finir le roman, sinon il est probable que j'aurais laissé ma lecture de coté plus d'une fois.

En général, une déception pour ce roman beaucoup trop moralisateur à mon goût...
Lien : http://www.fifty-shades-dark..
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Je remercie Murielle, pour m'avoir proposé de découvrir ce livre. Je remercie également l'auteur, Renzo Ardiccioni pour la dédicace, ainsi que la maison d'édition qui me l'a fait parvenir. Un petit livre d'un peu plus de cent pages qui donne quelques leçons de... savoir-vivre ?

Trois personnages se partagent le récit. Il y a d'abord Davide, 50 ans qui se pose de nombreuses questions et tombent sur le numéro de téléphone d'une ancienne "amie". Après avoir passé une visite médicale où des tremblements incontrôlables prenaient possession de son épaule (et même un peu plus) il écoute les conseils de son médecin : faire en sorte de ne plus utiliser de téléphone portable pendant au moins trois jours. Ensuite, nous avons Giulia, la fille de Lisa, qui vient le voir à la place de sa maman, pour visiter le pays, selon ses dires. Et puis il y a Maestro, un personnage énigmatique qui a beaucoup d'humour.

Vivre trois jours sans portable est difficile pour Davide a tel point qu'il exige que les autres fassent de même. Alors qu'il pensait revoir une vieille amie, il se retrouve avec la fille de celle-ci. Une relation ambigüe entre les deux s'instaurent. Qui est qui pour l'autre ? Et puis il y a ce foutu téléphone qui se retrouve partout. Où qu'il aille, il y en a partout. Une vraie prolifération de ces petites bêtes-là. C'est drôle, il vaut mieux par contre ne pas tout prendre au premier degré, autrement on passe à côté de l'humour et du fait qu'il s'agit de réflexion sur le sujet. C'est assez perturbant au départ de voir comment l'auteur dépeint le téléphone. Il est vrai que certains pourraient l'avoir agrafé, imprégné dans la main, tandis que d'autres le regardent comme une bête curieuse.

C'est une fable et j'avoue qu'il me manque des éléments. Que va-t-il se passer pour Lisa ? Giulia ? Davide ? Je n'ai pas réussi a ressentir quelque chose pour les personnages, par contre il y a une grande réflexion sur l'utilisation du téléphone. Bien ou mal, cet objet est autant utile qu'inutile. Il peut servir en cas d'urgence, mais aussi de rester connecter au monde. à contrario, il arrive à nous couper de ce monde physique. Je me suis posée la question de savoir si je tiendrais sans mon téléphone. Et c'est une très bonne question, pendant les vacances oui, en dehors, pas certaine de pouvoir. L'auteur est assez moralisateur, par chance, l'humour de Maestro relève le récit. L'écriture est fluide et amusante.

Un récit court avec une idée fixe : le téléphone portable est-il un problème ou une solution ? Est-ce vraiment à cause de cet objet qu'il y a tellement d'événements qui posent des soucis ? Je ne suis pas certaine, par contre j'aime bien la vision de l'auteur, même si elle est un peu drastique. Chacun a sa vision des choses et celle du personnage de Davide est assez dure, comme s'il en avait peur. C'est probablement le cas. Une lecture rapide qui m'a fait sourire.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/trois-jours-sans-portable-renzo-ardiccioni-a158813414
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Dans mon portable, il y a tellement de choses que j'utilise chaque jour (message, répertoire, agenda, réseaux sociaux,…) que je pense être incapable de m'en passer. Mais après avoir découvert ce livre, c'est vrai que j'en suis venue à me poser pas mal de questions. Je pense ne pas être la seule personne à être dans le cas, mais soyez un peu honnête, pourriez-vous vous passer de votre portable ? Je ne pense pourtant pas que c'est une addiction, d'après moi c'est encore pire que cela, énormément de personnes ont toute leur vie dans leur téléphone, après ce constat, qui pourrait donc se passer de celui-ci durant plusieurs jours ?

Si j'ai parfois eu un peu de mal avec les personnages, j'ai franchement adoré le fait que ce roman pousse le lecteur à la réflexion, et c'est ce que je retiendrai de ma lecture. C'est fait d'une manière simple, mais qui ne peut qu'atteindre son but.

L'auteur parsème également quelques traits d'humour qui détendent un peu l'atmosphère parfois un peu moralisatrice, du mois c'est de cette façon que je l'ai ressenti. Vous rendez-vous compte que nous élargissons notre monde virtuel, mais que cela rétrécit notre monde réel ? Nous parlons par message ou via les réseaux sociaux, mais qui prend encore la peine de s'intéresser à cet univers qui l'entoure dans sa véritable vie ?

Trois jours sans portable, c'est un roman court, mais que j'ai trouvé intéressant dans le fait qu'il fait réfléchir.
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A l'heure où l'ère numérique monopolise nos vies, ce roman court tombe à pic. Trois jours sans portable ? Capable, irréalisable, on se pose tous la question.


Davide, homme accompli professionnel parlant, est ainsi dire marié à trois portables, compagnons inséparables, capricieux et exigeants. le médecin lui annonce qu'il est atteint de la maladie du siècle et sa seule prescription est de mettre à l'arrêt ses portables pendant trois jours. Dépité, il accepte ce traitement et ressort avec mélancolie un vieux répertoire téléphonique de 30 ans et part à la recherche d'un passé qui n'existe plus. Par un heureux hasard, Lisa a toujours le même numéro, après des retrouvailles téléphoniques enjouées, ils se donnent rendez-vous et elle lui promet de le rejoindre en Italie. Mais sur le quai bondée de cette gare, une surprise l'attend, bonne ou mauvaise, il va devoir s'en accommoder et imposer certaines règles.


Renzo Ardiccioni narre avec objectivité, honnêteté et malice un monde qui sombre dans un certain individualisme interconnecté. Cette fable moderne et atypique a le mérite de secouer avec humour et détachement, les consciences. L'auteur met en exergue ce que l'homme a perdu au profit de l'inter-connectivité. Pour argumenter, Ardiccioni n'hésite pas à confronter le passé au présent. Certaine note cynique s'immisce gentiment dans le récit sur un ton moralisateur qui m'a fait sourire. Il est vrai que je partage modérément la vision de l'auteur sur cet aspect. Cette consommation frénétique de flux de data, détruit l'essentiel des relations humaines proches, la solitude envahit un quotidien qui devient borne et abject.


Ce roman court se lit d'une traite. J'ai beaucoup aimé cette manière particulière attrait à la narration. La plume de Renzo Ardiccioni est sincère, étonnante et détonante. Les personnages et Les Voix de la Raison délivrent un combat et un message convaincant.


Si ta curiosité est piquée, alors n'hésite pas à découvrir TROIS JOURS SANS PORTABLE.
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Voilà le hic, Cantone.

- Ils s'imaginent tous que Google, c'est Dieu !

- Eh oui, Dieu sait tout.

- Ils ont assassiné la poésie, Maestro.

- Même elle, ils vont la chercher sur Google. Même elle, la poésie.

- Autrefois, ils voyageaient et racontaient.

- à présent, ils restent figés, hypnotisés.
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"J'exprimai dans d'autres vers votre vrai dessein,
Aux autres et aux uns,
J'arrive pour étancher votre soif et assouvir votre faim."
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- Un proverbe chinois dit : "Quand le sage montre la Lune, l'idiot regarde le doigt".
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