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EAN : 9782809824476
208 pages
L'Archipel (30/05/2018)
4/5   8 notes
Résumé :
Chocolat chaud, brioches, pain d’épices, confitures... Pour rien au monde le « Petit », 13 ans, ne manquerait le goûter chez Mme Pozzi dans sa belle maison de la « cité Million », le quartier chic de la ville...
Mais lorsque surgit sa mère dans la salle à manger, le Petit repose sa brioche : « Mamoune » est la femme de ménage de Mme Pozzi. Il rougit de la voir ainsi. Mais il oublie vite auprès de Vivi, sa petite voisine délurée. Ensemble, ils rient, ils pleur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Pour faire baisser encore un peu ma PAL, j'ai lu : Un goût d'enfance de Claude Couderc.
Chocolat chaud, brioches, pain d'épices, confitures... Pour rien au monde le « Petit », 13 ans, ne manquerait le goûter chez Mme Pozzi dans sa belle maison de la « cité Million », le quartier chic de la ville...
Mais lorsque surgit sa mère dans la salle à manger, le Petit repose sa brioche : « Mamoune » est la femme de ménage de Mme Pozzi. Il rougit de la voir ainsi.
Heureusement, il oublie vite ses soucis en compagnie de Vivi, sa petite voisine délurée. Ensemble, ils rient, ils pleurent, ils apprennent à s'embrasser.
Dans ce petit coin de Midi, entre vignes et ruisseaux, la vie paraît alors pleine d'espoir...
Un goût d'enfance est un roman inspiré des souvenirs d'enfance de Claude Couderc.
Nous découvrons la vie parfois difficile de ce jeune garçon de 13 ans qui approche de l'adolescence.
C'est le moment des premiers émois dans un petit village où la vie est parfois rude quand on est le dernier d'une fratrie et que parfois l'argent vient à manquer.. surtout quand le père le boit au bistrot.
Le « Petit » aimerait tant avoir un père comme Guy, ce frère aîné qui ressemble à Humphrey Bogart et qui, lui, ne lui fait pas honte avec son attitude. Guy, qui vient pour les vacances mais repart trop vite en Indochine, où il habite.
J'ai aimé ce roman tout simple mais hyper touchant, d'une autre époque.
Le « Petit » n'avait pas la même enfance que les gamins de maintenant. Il avait honte d'avoir honte mais il n'était pas toujours facile de voir sa maman faire le ménage chez les autres, aussi sympathique soit sa patronne. Pourtant, qu'il aimait ce goûter offert gracieusement chaque semaine. Il s'en serait fait péter la panse :)
J'ai aimé le « Petit », ses interrogations, ses doutes, sa façon de voir les choses. C'est tendre, parfois un peu rude, mais ça ne m'a pas laissé indifférente.
Je n'ai pas eu de coup mais j'ai passé un agréable moment au pays des souvenirs d'enfance de Claude Couderc.
Ma note : quatre étoiles.
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Dans ce récit, Claude Couderc nous fait partager son univers, celui du jeune garçon de treize ans qu'il était que l'on nommait le Petit. Issue d'un milieu pauvre, il supporte très mal la condition de sa mère, femme de ménage chez Madame Pozzi évoluant dans une propriété luxueuse. Chaque jeudi, s'il apprécie le goûter qui lui est offert chez la patronne de sa mère, il supporte moins la présence à ses côtés de sa mamoune (sa mère) comme il l'appelle chez cette dernière. La honte submerge le gamin de treize ans vivant au rythme de saisons en compagnie de son amoureuse ViVi. Tous deux découvrent les premiers émois de l'enfance, de leurs corps, la promesse de mariage pour lorsqu'ils seront grands. Entre un père alcoolique et une mère payée pour entretenir une maison de riche, il a honte de la misère qui l'entoure et l'oppresse constamment.
Le jeune garçon qu'il était, tant aimé de son grand frère dont la ressemble avec Clark Gable ou humphrey Bogart rend si fier, est à ses yeux, un modèle de réussite.
Après avoir quitté le sud pour vivre dans la capitale chez sa soeur et son compagnon, le voilà devenu un "parigaux " quittant ses frusques de pauvres pour enfiler ceux des riches.
Si le gamin du Sud a pleuré sa séparation d'avec Vivi et regretté les escapades dans les vignes, les goûters chez Madame Pozzi et les soirées d'été à la Villa La Plaine, il a apprécié de se retrouver du jour au lendemain un enfant de la ville, à Paris, dans un cadre qui lui a permis de découvrir la passion des livres et le désir d'apprendre, d'éveiller sa curiosité qui l'ont conduit à devenir un journaliste et réalisateur de renom.
Malgré sa réussite " Sa honte d'avoir eu honte " de la condition sociale de ses parents ne le quittera jamais.

Un goût d'enfance, celle de Claude Couderc, conté avec tendresse et nostalgie, riche en émotions, m'a ramené à ma prime jeunesse, ce pays que l'on ne quitte jamais tout à fait.

Un très beau roman sur l'enfance de Claude Couderc.
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L'auteur va aborder dans ce livre les souvenirs de son enfance comme le titre l'indique. La saveur du récit est un vrai délice gustatif, on se laisse prendre au piège, on goutte ces souvenirs avec plaisir.

Sans jamais perdre son lecteur, Claude Couderc nous offre une multitude de souvenirs qui ouvrent des portes sur des milliers d'histoires. Il nous parle de la honte qu'il éprouvait de venir d'une famille pauvre, d'avoir un père saoul mais il nous parle aussi des moments heureux, notamment de la fierté qu'il éprouve d'avoir un frère aventurier et dandy.

La vie de Claude va alterner entre bonheur et malheur comme tous les enfants. Il aura la perception des jours heureux et des jours moins heureux. Il nous parlera de ses rêves, de ses désirs, de ses déceptions.



Mais en fait, il pourrait décrire l'enfance de n'importe qui. On arrive facilement à s'identifier à ce personnage qui doit faire face à ses sentiments, à la culpabilité, ou encore à la maltraitance à laquelle il devait faire face... Ce sont des moments touchants, beaux, fort en émotions.

La plume de l'auteur est belle, douce, sensible, émotive, imagée voire vivante. Je n'ai eu aucun mal à imaginer dans ma tête tout ce qu'il nous confie avec confiance. Ce récit intimiste nous livre des secrets auquel on ne pourrait imaginer que Claude Couderc souhaiterait nous livrer, nous confier, à nous lecteur.

Ce que je retiens de ce roman c'est qu'il est beau, sentimental, doux, intense, tendre.

A découvrir pour toutes les raisons évoquées !
Lien : https://leslecturesdeladiabl..
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Claude Couderc, réalisateur de documentaires et de téléfilms, revient ici avec ce roman sur les traces et les souvenirs de son enfance. Il se raconte à travers ce Sud, propice à la liberté et aux premiers échanges évocateurs et amoureux. Il s'ouvre à nous au-delà des mots, sans filtrer ses émotions avec une musicalité et une poésie qui nous étreint, nous séduit.


Il y a de la honte à évoquer faire partie des pauvres, d'avoir un père qui rentre régulièrement saoul à la maison. Il y a aussi de la joie et de la fierté pour ce frère, aventurier et dandy. le "petit", alterne avec les difficultés, les petits bonheurs, les déceptions, les douleurs et les rêves effleurés...

L'écriture est belle, sensible, imagée et incroyablement vivante. On touche ici avec une infinie justesse à l'intimité, les secrets, la métamorphose, à toutes ces choses qui une fois réunis, font un jour grandir.

Un roman qui dégage des sentiments doux et intenses, évoqués avec tendresse et indulgence. Vous devriez tomber sous le charme !
Lien : http://www.sophiesonge.com/a..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
La pauvreté, ça vole la dignité des gens. On se sent méprisable. On a l’impression d’être à la fois invisible et montré du doigt. Car la pauvreté ne se voit pas seulement à l’apparence ; on peut la lire dans les yeux, sur le visage, dans la façon de marcher, de regarder les autres avec gêne. Un pauvre, ça se repère facilement.
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...les gens qu’on aime, quand ils disparaissent, ils ne partent pas vraiment. Il suffit de penser à eux et ils sont là. Ce sont des invisibles, mais on les sent près de nous. Ils vivent en nous !
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Ce n’est pas lui qui dirige son vélo. C’est le vélo qui connaît le chemin et qui le reconduit à la maison, le Pater, quand il est bourré et qu’il ne tient plus debout. Il est capable de siffler sa bicyclette pour qu’elle le ramène. Ce n’est pas trop compliqué car, du bistrot où il fait sa dernière étape à la maison, c’est tout droit et en pente.
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On évacue nos besoins avec un broc d’eau à moitié rouillé et qui fuit. On s’essuie le cul avec des pages du Midi libre coupées en quatre. Quand il n’y a plus de papier, certains gros dégueulasses n’hésitent pas à laisser de drôles d’empreintes digitales sur les murs.
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Je feuillette Nous deux sans grande conviction. C’est mon roman-photo préféré, mais aujourd’hui je n’ai pas le cœur à m’intéresser aux histoires d’amour des autres. J’ai assez à faire avec les miennes.
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Videos de Claude Couderc (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Claude Couderc
Avec 1 jeu publié pour Cannes avec Blue Orange, un finance sur Ulule qui se finit à la fin du mois pour le jeu "Martial Art" chez Jyde Editions et un jeu qui arrive aussi sur Ulule, "Drekki" chez Lud'act, le 27 mai, intéressons-nous à Franz Couderc, auteur de jeu à l'actualité bien chargée.
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