A direction des ados, j'ai eu du mal à rentrer dans ce livre. L'écriture est ennuyeuse.
Les notions sont très complètes. J'ai aimé voir la réflexion émaillée des noms de philosophes (ça rappelle les études au lycée ;) ) et avoir des notes très courtes à leur sujet.
Et définitivement, les illustrations sont d'un grand secours, surtout dans ce genre d'écrit qui demande beaucoup de concentration, et aide à se reposer le cerveau.
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Ponctué de citations et références très accessibles, le texte d’Anissa Castel éclaire de façon très pertinente la question des racines.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Les êtres humains ne sont pas des animaux tout juste bons à défendre leur territoire. Ils sont beaucoup plus compliqués, suffisamment en tout cas pour que leurs réactions nous surprennent - et quelquefois, les étonnent eux-mêmes. N'est-ce pas parce qu'ils ont toujours plusieurs racines, plusieurs lieux, plusieurs vies ?
Certains sont allés beaucoup plus loin et ont utilisé cette défiance spontanée à l'égard de ce qui est extérieur au groupe pour ire tout autre chose : qu'il faut être mal disposé à 'égard des étrangers pour être bon avec ses compatriotes, et que le seul moyen de se forger une identité est de refuser l'altérité !
[...] Et si les xénophobes les plus féroces étaient des compatriotes généreux, ce la se saurait, depuis les temps !